Vous devez connaître le sens des mots, connaître les différentes notions juridiques, connaître les conditions d'application des différents régimes juridiues et leurs effets. Par exemple, pour raisonner sur le droit des obligations, vous devez connaitre les conditions de formation d'un contrat et ses effets.
Le raisonnement juridique est ainsi conçu comme une argumentation pratique, subordonnée aux exigences de la rationalité car ceux qui participent à la pratique juridique sont contraints de donner des raisons à leur action et ces raisons tissent un réseau de contraintes.
Une autre manière est de prendre l'habitude de lire une revue juridique. Cela permet d'être au courant de l'actualité et de lire des notes de doctrines sur des sujets variés et donc de vous faire progresser dans votre raisonnement juridique en prenant l'habitude de comprendre le raisonnement des différents auteurs.
Selon l=école de pensée contemporaine, on utilise tout simplement Monsieur le Juge ou Madame la Juge dans tous les cas. En outre, si on s=adresse aux juges d=un tribunal collégial, on dira Mesdames et Messieurs les Juges.
Le résumé des faits
La distinction opérée entre les faits importants et les pièges de l'énoncé vous amènera à rédiger un résumé de la situation juridique en fonction de ses éléments déterminants. Ce résumé des faits ne devra contenir que les événements pertinents de l'énoncé et utiles à la résolution du cas pratique.
Pour résoudre le problème de droit posé, vous devez rechercher la ou les solutions juridiques qui vous semblent applicables et pertinentes. Il s'agit ici de rapprocher les faits qualifiés juridiquement de la règle de droit applicable.
Pour être solide, une argumentation s'appuie sur différents types de raisonnements. Voici les principaux : Certains raisonnements, s'ils sont peu développés, peuvent être considérés comme des arguments : argument par analogie, argument a pari, argument a fortiori, argument de la pente glissante.
Les grands principes du raisonnement logique sont les suivants : Principe de non-contradiction : Ce principe stipule qu'une proposition ne peut pas être vraie et fausse en même temps, dans le même contexte et au même moment. Par exemple, il est impossible que "Il pleut" soit à la fois vrai et faux en même temps.
La majeure est la proposition qui énonce la règle de droit (loi, décret, règlement, contrat ou même jurisprudence). Elle est abstraite, générale mais pertinente. Elle affirme que si telle hypothèse est réalisée, telle conséquence s'ensuivra.
Dans la langue juridique, en l'espèce et dans l'espèce signifient « dans le cas juridique présent » : Ce témoignage est irréfutable en l'espèce.
Figure fondamentale du raisonnement déductif, le syllogisme est lié à l'invention de la logique par Aristote qui le définit comme « un discours dans lequel certaines choses étant posées, quelque autre chose en résulte nécessairement par cela seul qu'elles sont posées » (Premiers Analytiques).
C'est ce qu'on appelle exécuter une décision de justice. Un jugement est exécutoire à partir du moment où il passe en force de chose jugée, c'est-à-dire lorsque qu'aucune des voies de recours ordinaires (comme l'appel) n'a été exercée.
Le tribunal rend sa décision sous la forme d'un jugement. Le jour du délibéré, le jugement est mis à disposition au greffe, c'est-à-dire que les parties peuvent le consulter au tribunal avec une pièce d'identité. Plus rarement, le jugement est prononcé oralement à l'audience le jour du délibéré.
1742, t. 8, p. 424); de irrespectueux, suff.
Un arrêt est une décision de justice rendue par les Hautes juridictions, appelées également juridictions souveraines (les Cours d'appel, la Cour de cassation, le Conseil d'État, la Cour des comptes ..).
Les réponses doivent être brèves et simples. Il ne faut jamais apporter une aide mémoire, cela dénigre toute crédibilité. Il faut alors connaître toute son histoire. Et par-dessus tout, il faut éviter les attitudes agressives, souvent provoquées par l'autre partie.
Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) est l'organe chargé par la Constitution d'assister le chef de l'État dans sa fonction de garant de l'indépendance de l'autorité judiciaire. À ce titre, il lui incombe principalement la gestion de la carrière des magistrats.