Comment reprendre l'argent d'une assurance-vie ? Pour demander un rachat du contrat d'assurance vie, il faut adresser une demande directement à son assureur (ou au gestionnaire du contrat). Cette demande peut être effectuée en ligne, ce qui est de loin le plus simple dès que cette option est proposée.
Pour récupérer les sommes placées sur votre contrat d'assurance vie, vous devez contacter l'assureur de votre contrat ou a minima le distributeur (banque, courtier en ligne…).
Pour débloquer votre assurance-vie, il suffit d'adresser une « demande de rachat » auprès de l'établissement où vous avez souscrit votre contrat. La demande se fait par écrit, par le biais d'un courrier avec un accusé de réception.
Vous pouvez retirer votre argent sur votre assurance vie avant et après 8 ans. Votre argent est toujours disponible. Un rachat est possible à tout moment même dès la 1ère année. Ne gardez donc pas en tête que votre argent est bloqué !
Il n'y a pas de plafond de retrait (si ce n'est, bien évidemment, la valeur de votre contrat). Si votre contrat a plus de 8 ans, vous bénéficierez d'un abattement de 4600 € par an sur la part d'intérêts que vous retirerez au cours de l'année (plafond porté à 9200 € pour un couple).
Le fonds en euros d'un contrat d'assurance vie est un support sécurisé qui comporte une garantie en capital offerte par l'assureur. Le souscripteur ne peut donc pas perdre d'argent sur ce type de fonds.
Fin du contrat
Dans ce dernier cas, le capital est versé au bénéficiaire : Personne(s) désignée(s) par le souscripteur du contrat, qui, selon le cas, percevront le capital ou la rente en cas de décès de l'assuré. En général le souscripteur est également l'assuré.
Qui peut bloquer une assurance vie ? Le recours peut être intenté par toute personne qui juge que ces primes présentent un caractère manifestement exagéré. Dans la majeure partie des cas, ce recours est intenté par les héritiers de l'assuré.
Dans l'optique où le notaire gère ce travail, il inclura logiquement la valeur des placements dans le calcul de ses émoluments. Ce serait très dommage au vu de la rapidité des démarches. Rien ne vous oblige alors à en parler à votre notaire. Ce dernier gère la succession et les assurances-vie n'en font pas partie.
L'assurance-vie ne fait pas partie de la succession de l'assuré (L. 132-12 du Code des assurances).
les sommes issues de primes versées à partir du 13 octobre 1998 bénéficient d'une exonération de 152 500 € (par bénéficiaire). La fraction de la part de chaque bénéficiaire excédant ces 152 500 € est soumise à un prélèvement (effectué par l'établissement financier) de : 20% pour les 700 000 premiers euros.
En moyenne, nous arrivons à un encours de 31 900 euros pour chaque contrat d'assurance vie. Pour ce qui est de l'épargne destinée au grand public (qui représente près de la moitié de l'encours total en France), le montant moyen sur ce support est de 19 420 euros avec un encours moyen annuel en 2020 de 1 106 euros.
L'imposition de la clôture de votre contrat d'assurance-vie en fonction de son antériorité fiscale. Au-delà de la fiscalité au décès du souscripteur du contrat d'assurance-vie, le rachat, conséquence d'une clôture du contrat, pourrait entrainer une imposition des gains et autres plus-values à l'impôt sur le revenu.
Avec la remontée des taux d'intérêt et du taux du livret A à 2% le 1er août 2022, les experts estiment que le rendement moyen des fonds en euros de l'assurance vie au titre de l'année 2022 pourrait se situer entre 1,70 % et 2,00 %.
L'assurance vie présente de nombreux avantages : une fiscalité allégée, une transmission du capital sécurisée ou la possibilité de transformer son capital en rente viagère.
Les contrats au pied du podium des meilleures assurances-vie
Placement-direct Vie ex Darjeeling (contrat assuré par Swisslife) ; Linxea Zen (assureur Apicil) ; Boursorama Vie (contrat assuré par Generali).
Si vous pouvez positionner vos 50 euros mensuels sur le long terme, nous vous recommandons de vous constituer un portefeuille de valeurs mobilières vous permettant de bénéficier de l'attractivité à long terme des marchés financiers. Les placements garantis n'offrent plus de performance…
L'assurance-vie, même après 70 ans, reste avantageuse sur le plan fiscal, puisqu'elle permet de transmettre, au décès, plus de 30 000 euros en totale exonération. Cet abattement de 30 500 euros est partagé entre tous les bénéficiaires (s'ils sont plusieurs).
Si le contrat d'assurance-vie n'est pas dénoué au moment du décès d'un époux, la moitié de la valeur du contrat constitue donc un actif de succession. Un notaire doit avoir connaissance de l'assurance-vie pour pouvoir en tenir compte dans le calcul des droits des héritiers.
Part taxable
100 000 € pour un enfant, un père ou une mère ; 15 932 € pour un frère ou une sœur ; 7 967 € pour un neveu ou une nièce ; 1 594 € en l'absence d'un autre abattement applicable.
Le compte reste ouvert, sauf opposition des héritiers du cotitulaire défunt. Le compte continue à être le compte des cotitulaires survivants (ou devient automatiquement un compte bancaire individuel, s'il n'y a plus qu'un cotitulaire survivant).
Lors du décès, l'assurance vie est transmise au conjoint, qui est listé au premier rang des bénéficiaires. Si celui-ci n'accepte pas le bénéfice du contrat, le capital revient au bénéficiaire du deuxième rang, à savoir les enfants. Et ainsi de suite.
Cela entraîne deux avantages majeurs : La possible transmission de sommes à un bénéficiaire sans tenir compte de la réserve héréditaire. Une fiscalité particulièrement avantageuse si l'assuré souscrit le contrat au nom d'un bénéficiaire sans lien de parenté.