La pollution chimique est donc un type particulier de classification de la pollution. Les pollutions sont en effet classées selon la nature de leurs polluants (chimique comme ici, physique ou biologique) ou bien le compartiment affecté (pollution de l'air, de l'eau ou du sol).
Comme les polluants, qui, une fois dans l'atmosphère peuvent réagir entre eux et former de nouveaux polluants, deux grandes familles de polluants sont distinguées : les polluants primaires (émis directement) et les polluants secondaires (qui se forment dans l'air).
Deux grandes familles de polluants
les oxydes de carbone. les oxydes de soufre.
Les polluants chimiques qui suscitent les plus fortes préoccupations en termes de santé publique sont les particules, notamment les particules fines (constituées d'une multitude de composants chimiques), l'ozone (O3), le dioxyde d'azote (NO2), les composés organiques volatils[1] (benzène, formaldéhyde, 1,3-butadiène…), ...
Un polluant primaire est un polluant de l'air émis directement par une source donnée. Un polluant secondaire n'est pas émis directement en tant que tel, mais se forme lorsque d'autres polluants (polluants primaires) réagissent dans l'atmosphère.
Désigne un agent physique, chimique ou biologique qui provoque une gêne ou une nuisance dans le milieu liquide ou gazeux. Au sens large, le terme désigne des agents qui sont à l'origine d'une altération des qualités du milieu, même s'ils y sont présents à des niveaux inférieurs au seuil de nocivité.
L'élevage plus polluant que l'aviation
On y découvre qu'en 2019, l'agriculture était le deuxième poste d'émissions de GES du pays, représentant à elle seule "19% du total national", soit 83,1 mégatonnes d'équivalent CO2. Et la quasi-majorité d'entre elles proviennent de l'élevage (48%).
Les transports, première source de gaz à effet de serre
Selon cet inventaire, les transports sont la première source de gaz à effet de serre en France métropolitaine (29,7 % des émissions en équivalent CO2 en 2017), devant l'industrie et le secteur tertiaire (25,8 %) ou l'agriculture (18,9 %).
Revu en 2021, l'indice ATMO se rapproche de l'indice européen de la qualité de l'air en prenant en compte les mêmes 5 polluants : l'ozone, le dioxyde d'azote (NO2), le dioxyde de soufre (SO2) et les particules en suspension (PM10 et PM2. 5).
Les sources humaines de pollution atmosphérique comprennent les activités qui reposent sur l'utilisation de combustibles à base de carbone (par exemple, le transport, les véhicules hors route et l'équipement mobile, ainsi que la production d'électricité), les procédés industriels comme ceux liés à la production de ...
DE QUELS SECTEURS VIENNENT-ILS ? l'atmosphère sous l'effet du rayonnement solaire par des réactions complexes entre certains polluants primaires tels que les NOx, le CO et les COV.
pollution
Dégradation de l'environnement par des substances (naturelles, chimiques ou radioactives), des déchets (ménagers ou industriels) ou des nuisances diverses (sonores, lumineuses, thermiques, biologiques, etc.).
Les polluants organiques persistants (abrégés en POP) sont des composés persistants, bioaccumulables, toxiques et mobiles. Ils comprennent en particulier les dioxines, les polychlorobiphényles (PCB), les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et les pesticides.
Il s'agit par exemple des oxydes d'azote (NOx), du dioxyde de soufre (SO2), des composés organiques volatiles (COV), des hydrocarbures, et de certains métaux (plomb, cadmium…) ; ou secondaires : créés dans l'atmosphère via des réactions chimiques entre des polluants.
En France, le secteur qui émet le plus est celui des transports, soit 31% des émissions françaises de gaz à effet de serre.
En France, l'industrie représente 20 % des émissions de gaz à effet de serre et à elles seules, les 50 sites reçus à l'Élysée représentent la moitié de ces émissions (10 %). Les secteurs de la métallurgie, de la chimie, du verre et du ciment sont particulièrement ciblés comme étant les plus gros pollueurs.