Le français parlé aujourd'hui au Québec est le résultat d'un mélange de français classique, importé en Amérique du Nord par les colons français au 16ème siècle, et d'influences anglo-américaines et amérindiennes. Pendant ton séjour au Québec, tu entendras un vocabulaire très spécifique au français canadien.
Exclamation d'étonnement, de surprise ou aussi de mécontentement.
Québécois, québécoise prend deux accents aigus.
Français canadien : je t'adore (pour dire je t'aime). Français canadien : je t'aime (pour dire je t'aime bien).
chum n. Au Canada, ami, copain, copine. chum n.m. Au Canada, petit ami, amoureux ou conjoint.
Les Québécois te répondront "oui" ou bien "yes sir".
La langue possède nombre de mots coquets pour décrire ce petit coup de bec qu'est donc le «bisou». «Bécots», «papouilles», «poutous»... À chacun sa façon d'embrasser.
Il ne faut pas confondre français québécois et français canadien. En effet, à strictement parler, le français canadien constitue un ensemble qui comprend le français québécois et les français de diverses autres régions et origines.
Un héritage de l'ancien Français
Au XVIIIème siècle, les habitants de la Nouvelle-France, ancienne colonie française d'Amérique du Nord, parlaient le même Français que les habitants de Paris. Il s'agit à l'époque d'un français populaire qui se distingue toutefois du dialecte de la Cour, sans en être très éloigné.
L'anglais canadien est la variante dialectale de l'anglais parlé au Canada. Il intègre des usages de l'anglais britannique, de l'anglais américain, du français canadien et de sa propre origine.
La tolérance
Elle constitue un fond historique de la mentalité canadienne-française. On peut vivre comme on veut, on peut penser ce qu'on veut, et chacun fait à peu près ce qu'il lui plaît.
Avoir la chienne est une expression québécoise qui peut avoir différents sens : 1 - Synonyme d'avoir peur, cette expression désigne un état d'angoisse ou de crainte. Ex : Il a pas sauté en parachute car il a eu la chienne. 2 - Synonyme d'avoir la flemme, cette expression désigne une non motivation.
Tu : en québécois, le "tu" est le pronom de la deuxième personne du singulier, comme dans le français académique. Mais parfois, le mot tu est utilisé pour signifier que l'on pose une question, il est donc signe d'interrogation. Il peut donc y avoir deux "tu" dans la même question.
Allo : Comme en ancien français « bonjour » veut plus dire « bonne journée » et donc « au revoir ». Alors, ne soyez pas étonné qu'on vous salue d'un allo !
Cellulaire : Au Québec, on ne parle pas de téléphone portable, on utilise le mot cellulaire.