Pour ce faire, vous avez deux possibilités : vous pouvez « abandonner » les souvenirs en les confrontant et en les surmontant ou vous pouvez les « supprimer » en les enterrant loin dans votre esprit. Lorsque votre cerveau tourne vers le côté sombre, essayez de tourner votre conscience vers des choses plus joyeuses.
Pour réussir à oublier un souvenir, notre premier réflexe pourrait être de ne plus y porter attention. Or, une nouvelle étude suggère plutôt l'inverse : pour oublier quelque chose, il faudrait y repenser. L'oubli serait un processus actif qui demanderait un plus grand effort mental que la création du souvenir lui-même.
Selon les chercheurs, le processus de suppression de la mémoire se situe dans le cortex préfrontal, considéré comme le « siège du contrôle des pensées ». Cette capacité à oublier serait un trait positif dans l'évolution humaine.
Mais pour que le cerveau efface les "bonnes informations", celles que vous ne souhaitez plus avoir en tête, il suffirait de ne penser dans la journée qu'aux choses réellement importantes pour vous, et mettre de côté les données parasites et inutiles, qui prennent de la place (pour rien) dans votre mémoire.
Vivre constamment dans le passé, c'est sentir en soi le temps qui file, passe et trépasse, de façon particulièrement douloureuse. Si douloureuse que certains refusent de croire que ce qui a eu lieu (une histoire d'amour, une enfance identifiée comme « heureuse », une période épanouissante au travail, etc.)
Ces chercheurs de l'Institut de technologie de Californie (Caltech) révèlent le secret de cette stabilité : les souvenirs « forts » ont été codés par plusieurs équipes de neurones qui travaillent ensemble de manière synchrone, ce qui leur confère une redondance ou une démultiplication qui leur permet de perdurer dans ...
Lorsque le cerveau se sent en danger, il enclenche en effet un système d'autoprotection menant à deux possibilités : prendre de plein fouet le moment présent associé au mauvais souvenir et réagir sur le coup des émotions, ou mettre de côté ces flashs anxiogènes pour continuer d'avancer.
Des études basées sur des entretiens avec des adultes ont déjà suggéré que les tout premiers souvenirs remontent à l'âge d'environ 3 ans chez la plupart des adultes. Freud a le premier évoqué le concept d'amnésie de l'enfance, suggérant que les enfants sont incapables alors de traduire ces souvenirs en images verbales.
Penser tout le temps à quelqu'un peut avoir plusieurs significations. Il peut par exemple s'agir de l'amour, de la pitié, de la séparation ou encore de la connexion des âmes. Dans tous les cas, l'obsession nuit à la santé mentale et physique et affecte considérablement la qualité de vie.
Comprendre ce qui nous est arrivé, identifier nos blessures, donner la parole aux différentes parties de nous qui nous appellent à l'aide, nous permet d'accepter ce que nous avons vécu, de renoncer à avoir un passé meilleur, et à vivre enfin notre présent au présent.
Oublier le passé : ne pas avoir de regrets
Pour aller de l'avant et oublier le passé, il ne faut pas avoir de remords ni de regrets. C'est un fait : c'est plus facile à dire qu'à faire ! Et surtout, plus nous focalisons sur l'idée « ne pas avoir de regrets », plus nous donnons de l'importance à cette idée.
Il suffit de prendre quelques respirations en conscience çà et là dans sa journée pour arrêter de se projeter dans le futur. Vivre dans le présent ne veut pas dire que l'on doit s'isoler ou se soustraire du quotidien pour pouvoir le faire. Bien au contraire, cela veut dire s'immerger pleinement dans l'expérience vécue.
"Il faut apprendre à se laisser du temps pour se remettre des épreuves vécues et observer ce qu'il se passe autour de soi", insiste Rachel Trèves. Cette dernière préconise de s'affranchir des autres, de "vivre le déconfinement à sa manière et de respecter sa propre temporalité".
D'après les auteurs, les souvenirs font appel à des processus variés. On pourrait donc en éliminer certains sans endommager la mémoire dans son ensemble. Si ces expériences étaient confirmées, cette technique pourrait alors s'avérer prometteuse pour traiter le stress posttraumatique ou les addictions à des produits.
Les souvenirs refoulés peuvent vous revenir de diverses façons, y compris par un déclencheur, des cauchemars, des flashbacks, des souvenirs corporels ou des symptômes somatiques. Cela peut entraîner un sentiment de déni, de honte, de culpabilité, de colère, de blessure, de tristesse, d'engourdissement, etc.
Plus précisément, la pensée est énergie, une sorte de pulsion électrique, et cette pensée venant de « notre centrale électrique » envoie un signal à tout notre corps qui va se traduire en émotion, comportement et entraine les résultats que nous obtenons dans la vie.