Assumez vos défauts, faites-en des atouts, affirmez vos différences et surtout, surtout, acceptez-vous telle que vous êtes. Une meilleure estime de vous vous permettra de rebondir plus facilement en cas de malaise, et très vite, vous saurez facilement surmonter ce sentiment de honte.
Retrouver l'estime de soi
Apprendre à s'aimer, à se pardonner, à être indulgent avec soi et les autres, à être son propre ami, à se respecter, à s'accepter même imparfait, aide à avancer sur le chemin de l'estime de soi. Des techniques comme l'auto-hypnose, le développement personnel, peuvent améliorer l'estime de soi.
Pour se libérer de l'emprise d'un souvenir pénible, il faut accepter de bouger, en prenant des initiatives personnelles. Cela ne se fait pas du jour au lendemain. Passer à une vision plus positive de l'existence, c'est un travail sur soi qui nécessite quelques efforts. Les expériences négatives font partie de la vie.
La honte est une émotion mixte, à la base un mélange de peur et de colère, que l'on ressent lorsque l'on ne se sent pas suffisamment à la hauteur de ce que les autres attendent de nous. Elle fait partie des émotions les plus destructrices car elle peut anéantir complètement la confiance en soi.
Cependant, si nous creusons un peu le sujet, nous nous rendons compte que la honte implique un manque de respect et de tolérance vis-à-vis de soi-même. En définitive, une faible estime de soi.
Vivre constamment dans le passé, c'est sentir en soi le temps qui file, passe et trépasse, de façon particulièrement douloureuse. Si douloureuse que certains refusent de croire que ce qui a eu lieu (une histoire d'amour, une enfance identifiée comme « heureuse », une période épanouissante au travail, etc.)
Selon les chercheurs, le processus de suppression de la mémoire se situe dans le cortex préfrontal, considéré comme le « siège du contrôle des pensées ». Cette capacité à oublier serait un trait positif dans l'évolution humaine.
Mais pour que le cerveau efface les "bonnes informations", celles que vous ne souhaitez plus avoir en tête, il suffirait de ne penser dans la journée qu'aux choses réellement importantes pour vous, et mettre de côté les données parasites et inutiles, qui prennent de la place (pour rien) dans votre mémoire.
Les souvenirs refoulés peuvent vous revenir de diverses façons, y compris par un déclencheur, des cauchemars, des flashbacks, des souvenirs corporels ou des symptômes somatiques. Cela peut entraîner un sentiment de déni, de honte, de culpabilité, de colère, de blessure, de tristesse, d'engourdissement, etc.
En fait, c'est justement le stress qui est fautif : il modifie la manière dont le cerveau enregistre le souvenir sur le moment. C'est le stress qui grave nos mauvais souvenirs dans notre mémoire.
À une extrémité se trouve la honte saine, qui permet la socialisation et l'intégration de limites propices à la vie en société. À l'autre extrémité se trouve la honte toxique, qui condamne la personne à vivre avec un sentiment d'infériorité ou d'inadéquation (Zupancic et Kreidler, 1998).
La honte est un sentiment qui est toujours vécu « devant » les autres et « par rapport » à leur jugement. La honte est composée d'une réaction d'humiliation devant le jugement de l'autre et du jugement négatif qu'on porte soi-même sur cet aspect. Elle permet de constater que nous n'assumons pas ce qui nous fait honte.
Pour faire " sortir " les souvenirs traumatiques enfouis, le médecin psychiatre ou le psychologue pourra notamment avoir recours à l'hypnose ou à l'eye movement desensitization and reprocessing (EMDR), une thérapie brève qui repose sur des mouvements oculaires répétés.
Les causes majeures d'une perte soudaine de mémoire sont les attaques cérébrales. D'autres causes peuvent être liées à des maladies récurrentes et à long terme telles que la méningite ou l'épilepsie. Un choc émotionnel important peut également provoquer une amnésie.
Comprendre ce qui nous est arrivé, identifier nos blessures, donner la parole aux différentes parties de nous qui nous appellent à l'aide, nous permet d'accepter ce que nous avons vécu, de renoncer à avoir un passé meilleur, et à vivre enfin notre présent au présent.
Oublier le passé : ne pas avoir de regrets
Pour aller de l'avant et oublier le passé, il ne faut pas avoir de remords ni de regrets. C'est un fait : c'est plus facile à dire qu'à faire ! Et surtout, plus nous focalisons sur l'idée « ne pas avoir de regrets », plus nous donnons de l'importance à cette idée.
Pour aller de l'avant, il faut se focaliser sur le présent et viser loin. Le passé, tirez-en des leçons et c'est tout. La première habitude à avoir est donc quelque chose que vous connaissez bien. Cependant, vous devez intégrer cette pratique à votre quotidien de façon plus rigoureuse à partir d'aujourd'hui.
Ce n'est pas forcément une humiliation réelle qui provoque la honte. Elle vient plutôt de l'attribution à un autre d'une croyance rabaissante. Le honteux s'attendait à l'estime de l'autre, mais la malformation du lien intersubjectif lui fait croire que, dans l'esprit de ce proche, il est minable !
La reconnaissance des émotions en pratique
Ainsi, pour reconnaître et comprendre une émotion au quotidien, on fera en sorte de revenir aux ressentis, identifier les sensations et essayer de faire le lien entre ces dernières et ce qui aura pu les provoquer (pensée, souvenir, images, sensations ).