A la croisée des chemins entre l'anxiété, la timidité et l'introvertisme, l'anxiété sociale est à la fois un trouble à part et un savant mélange des trois. Laurie Hawkes, psychothérapeute, nous guide pour mieux comprendre les subtilités de l'anxiété sociale.
Pour apprendre à aller vers les autres lorsque l'on a tendance à être repliée sur soi-même, il est donc important de se détendre ! Méditation, sophrologie, yoga, cohérence cardiaque... de nombreuses techniques de relaxation ont fait leurs preuves et permettent de gagner en sérénité et en confiance en soi !
altruiste. Dévouement, se consacrer à autrui de façon désintéressée, sans rien attendre en retour. Aider les autres.
Contraire : assuré, audacieux, cynique, décidé, désinvolte, dynamique, effronté, entreprenant, fanfaron, fier, hardi, impertinent, impudent, insolent, intrépide, résolu. – Familier : crâneur.
impassible adj. Qui ne laisse pas voir son émotion, ses sentiments, qui...
La peur du conflit, la peur de donner une mauvaise image de soi, ou tout simplement le manque de confiance en soi sont autant de raisons pour ne pas oser s'affirmer. On peut éprouver la sensation qu'on n'a pas la légitimité nécessaire pour s'opposer, ou tout simplement craindre le regard des autres.
L'anxiété sociale n'a pas de cause clairement identifiée. Une combinaison de plusieurs facteurs entraîne l'apparition des symptômes. Ces facteurs peuvent être biologiques, héréditaires, individuels ou environnementaux.
la génétique : les phobies peuvent être transmises d'une génération à une autre; l'environnement : un événement effrayant ou un traumatisme peut provoquer une phobie. Par exemple, une personne qui évite la noyade de justesse pourrait développer une phobie de l'eau.
Les principaux signaux d'alerte de l'anxiété sociale sont les suivants : les signes physiologiques propres à l'angoisse lors d'interactions sociales (palpitations, jambes en coton, plexus serré, tremblements…) l'évitement systématique de relations sociales au point de ne plus voir ses amis.
Grande timidité, repli sur soi et anxiété…
Les symptômes de l'anthropophobie peuvent être rattachés à des traumatismes d'enfance ou des humiliations. Pour en venir à bout, l'hypnose ou l'EMDR peuvent être efficaces, notamment lorsque la source de la phobie est un traumatisme.
C'est une façon d'apporter un signal de bienveillance au cerveau. Le toucher est également un sens qui aide à réduire la rumination mentale et les pensées négatives.
Le traitement le plus efficace. Chez les adultes, le traitement recommandé est une psychothérapie cognitivo-comportementale individuelle adaptée à la phobie sociale. D'une durée moyenne de quelques mois, ce traitement est considéré comme le plus efficace et le moins coûteux par le NICE.
Ainsi les personnalités anxieuses sont dans l'anticipation constante : « que va-t-il se passer ensuite ? ». Ces personnes ont tendance à toujours penser que le pire est probable ou du moins plausible et s'entourent alors d'un maximum de précaution pour éviter les difficultés auxquelles elles ont songé.
Apprenez à écouter attentivement
Cela vous a sans doute déjà frappé : les gens adorent parler d'eux-mêmes. Servez-vous-en pour alimenter la conversation. «N'arrêtez pas de poser des questions et de manifester un réel intérêt», conseille Dianna Booher.
La meilleure chose à faire est de vous concentrer sur tout, sauf vous-même. Focalisez-vous sur la tenue des autres, leur manière de discuter ou de se comporter. Regardez l'endroit où vous êtes ou d'autres détails. Je vous invite également à vous débarrasser de ces pensées négatives.
Phobie sociale : pourquoi je n'aime pas les gens ? Repli sur soi, sentiment d'être en décalage constant avec la société, impression de ne pas être compris, peur d'être jugé, dénigré… Les craintes qui entourent les rapports aux autres sont aussi intenses que diverses.
Pour s'imposer et s'affirmer auprès de ses collègues, il ne suffit donc pas de donner un ordre ou de demander le respect, il faut aussi adopter un comportement qui le signifie (parler clairement, suffisamment fort, regarder dans les yeux, bras non croisés, tête haute…).
Ne pas oser dire ce que l'on pense affecte directement notre confiance et notre estime de soi. Bien souvent, nous nous en voulons d'avoir capitulé, nous ruminons la scène en nous disant «Mais pourquoi ne lui ai-je pas dit? Je suis vraiment nul».
Le mot juste : volubile, bavard, prolixe…
Ensuite, couper la parole à quelqu'un pour dire « je sais » génère un sentiment d'agression chez l'autre dans son élan d'apporter de l'aide, ou d'étaler ses connaissances, et le reste de la conversation en sera impacté.
Définition. La blemmophobie n'est pas une simple timidité, mais une peur viscérale du regard d'autrui sur le corps.