Un original doit comporter la signature de l'artiste, la date, son numéro au sein du tirage : 4/8 par exemple, ou pour une épreuve d'artiste : 3/4 EA (et non pas seulement EA comme nombre d'artistes font), ou la mention « pièce unique » ou « œuvre originale référencée ».
Le plus souvent au crayon à papier, elles “justifient” l'édition et montrent l'implication de l'artiste. En théorie, on trouve la numérotation en bas à gauche (sur le nombre total de l'édition : « 15/50 ») et la signature de l'artiste en bas à droite.
Le plus simple, le format libre, consiste à rédiger un certificat manuellement sur papier. Ce dernier doit comprendre le nom de l'image, la signature de l'auteur, le numéro du tirage et le nombre total d'exemplaires produits.
7° Photographies prises par l'artiste, tirées par lui ou sous son contrôle, signées et numérotées dans la limite de trente exemplaires, tous formats et supports confondus. »
1. Signature et marquage : Comme en art « traditionnel », la signature de la pièce (unique ou en série limitée) revêt la plus grande importance. L'idéal étant de signer au dos, et au crayon de papier relativement gras (procédé qui « creuse » le papier et permet l'authentification en cas de doute).
Les épreuves d'artistes
Ces tirages spéciaux ont une grande valeur, car ils font partie intégrante du processus de création artistique. Lorsqu'ils créent leurs impressions, les artistes font ce qu'on appelle des « épreuves d'artiste » dont la valeur est importante, car ils reflètent le processus de création artistique.
Il s'agit en photographie d'un tirage définitif, c'est-à-dire réalisé selon les prescriptions finales de l'artiste – que cela concerne les contrastes ou le papier choisi – pour un rendu répondant à ses attentes. Le tirage est donc effectué par le photographe lui-même ou sous son contrôle.
L'édition limitée se réfère au nombre limité de copies d'une oeuvre, ce nombre est déterminé par l'artiste ou le photographe qui souhaite en avoir la maîtrise éditoriale.
La valeur d'une lithographie dépend de la rareté du tirage, de la qualité du tirage, mais également de sa signature et de sa numérotation.
La lithographie originale n'a pas de trame, mais un léger grain irrégulier. L'encre déposée sur le papier est plus épaisse par rapport à celle d'une fausse lithographie. Le type de papier est plus lourd avec un aspect fibreux. On peut également identifier une lithographie sur argile originale.
En moyenne, le prix d'une estampe japonaise oscille entre 20 euros et 6 000 euros. La valeur des estampes peut varier en fonction du sujet, des dimensions et de l'auteur. Pour les estampes réalisées par des estampeurs célèbres, les prix peuvent atteindre plusieurs centaines de milliers d'euros.
Citons également les séries de sérigraphies « Flowers » (1970), dont l'estimation est le plus souvent comprise entre 300 000 et 500 000 euros ; « Cowboys and Indians » (1986), entre 200 000 et 300 000 euros ; ou encore « Moonwalk » (1987), entre 150 000 et 250 000 euros.
Qu'est-ce qu'une photo originale
Une photo originale est une photographie obtenue à l'aide d'un procédé alternatif ou traitant d'un thème atypique. L'originalité d'une photographie s'établit en comparaison avec l'ensemble de la production photographique existante.
Les Conseils Généraux sont d'excellents clients (tarif moyen, souvent forfaitaire : 80€/photo), les Conseils Régionaux aussi, bien que plus difficiles à « toucher ».
Pour les distinguer du tirage courant, il convient d'indiquer la mention "E. A." ou "Épreuve d'artiste". Les épreuves d'artiste peuvent être numérotées en chiffres romains. Elles sont également signées.
▶ POURQUOI ACHETER UN TIRAGE D'ART PHOTO? ◼ Avoir une œuvre d'art chez vous dont la côte peut grimper en même temps que celle du photographe. ◼ Achetez une œuvre pérenne, grâce à la qualité de son tirage ( encres, papiers, supports…). ◼ La garantie d'une valeur.
Le stylo fin à encre noire pigmentaire pure permet de signer les tirages, en particulier sur les surfaces très brillantes sans que la signature ne traverse le papier. Ce stylo pigmentaire est à la fois indélébile, résistant à l'eau, sans odeur et insensible à la lumière.
Signer ses photos c'est une démarche très ancienne
Signer une œuvre d'Art, y apposer son nom, cela veut dire terminer l'œuvre, il faut donc être sûr de soi ! En signant, l'artiste authentifie son action et légitimiste son œuvre. Pour l'acheteur, la signature est un indice de l'authenticité de l'œuvre.
Ce qui fait la cote d'un artiste ne réside pas souvent dans des critères esthétiques, mais plutôt dans les critères suivants: le nombre d'expositions auxquelles il ou elle a participé, le prestige des lieux (musées, galeries, fondations) dans lesquels l'artiste a été exposé, le nombre et le nom de ses collectionneurs ...
L'eau-forte est aisément reconnaissable, car l'encrage présente plusieurs tonalités et le trait tremble légèrement, de plus la distance entre la cuvette et le dessin n'est pas supérieure à 2 cm car le cuivre est difficile à nettoyer et enfin dans les parties les plus contrastées le relief d'encre est visible à la loupe ...
Une estampe d'art est bien une œuvre d'art à part entière.
La lithographie, par sa nature, tend à lisser les différences entre les tirages d'une même édition et à amener plus d'homogénéité.
D'abord, une signature d'artiste doit authentifier son auteur (surtout dans le cas d'un peintre), avec son prénom et son nom, rédigés de façon lisible. Il peut s'agir d'un nom véritable ou bien d'un pseudonyme.
Une façon plus simple de reconnaître une œuvre qui a de la valeur consiste à examiner son recto et son verso pour voir s'il y est marqué la signature de l'artiste. Il s'agit spécifiquement d'une signature faite à la main par l'auteur de l'œuvre au crayon ou au pinceau.