Lorsque le cerveau interprète mal une information, il est victime de ce qu'on appelle une distorsion. C'est le cas face à des illusions d'optique, des mirages mais aussi lorsqu'on modifie l'angle de vue d'une information pourtant bien connue.
Le biais de confirmation
On va avoir tendance à les filtrer d'une manière biaisée, qui est de donner plus de poids aux informations qui confirment ce qu'on pensait déjà, et au contraire de donner moins d'importance à celles qui pourraient nous faire changer d'avis.
Fondamentalement, notre cerveau est un réseau tentaculaire de 100 milliards de neurones avec au moins 1 million de milliards de points de connexion, les synapses. C'est cela, selon le postulat des neurosciences cognitives, qui crée nos facultés cognitives, ce que l'on pourrait appeler la pensée ou l'esprit.
Les dessous des biais cognitifs
une surabondance d'information à traiter; le besoin de donner du sens; la nécessité d'agir rapidement; le besoin de mémoriser de l'information pour un usage ultérieur, vu nos capacités cognitives limitées.
Face à un réel multiple et complexe, nous sommes sujets à l'approximation, à l'illusion et à l'erreur. Ces mécanismes cérébraux nous permettent de construire une vision cohérente du monde. Mais trop souvent ils nous font perdre notre lucidité´, nous enferment dans nos a priori et nous détournent des autres.
Le cortex moteur est loin d'être la seule région du cerveau impliquée dans la commande et le contrôle des mouvements. Il faut également mentionner le rôle important des ganglions de la base et du cervelet. Les ganglions de la base interviennent dans une boucle complexe reliant différentes aires corticales.
Ce phénomène, nommé en anglais "overthinking", bloque notre esprit en le remplissant d'angoisses, de peurs et d'inquiétudes inutiles. Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence.
La réflexion excessive vous donne l'impression de stagner, de faire du sur-place. Sans une réaction immédiate, ce sentiment de rester coincé au même niveau est capable de mettre en danger votre bien-être et votre santé. Les dangers les plus redoutés sont la vulnérabilité, l'anxiété et la dépression.
Comment éviter un biais d'ancrage ? Il est possible de contrecarrer un biais d'ancrage si l'on identifie correctement les facteurs déclenchants et que l'on accepte que la plupart des décisions soient induites par les émotions.
Les biais inconscients, ou préjugés en faveur ou à l'encontre d'une personne, d'un groupe ou d'une idée, sont influencés par de multiples facteurs tels que l'apparence physique, l'âge, l'origine ethnique, le genre, les capacités physiques et mentales ou encore la religion.
L'illusion fonctionne selon deux mécanismes : soit le cerveau essaie de donner du sens à ce qui n'en a pas, soit la perception erronée donne lieu à des erreurs d'interprétation.
C'est le naturaliste suisse Necker qui a donné la première description scientifique d'une illusion d'optique, en 1832, dans une lettre au physicien David Brewster. Il parlait du dessin d'un cube qui change d'aspect, selon la façon dont on le regarde.
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
Laisser filer les pensées négatives
Pour cela, la méditation active apporte une aide intéressante. "Observez vos pensées sans les juger ni vous y accrocher. Laissez-les passer comme des nuages au-dessus de votre tête sans qu'elles puissent prendre le pouvoir", conseille Latifa Gallo.
Les anxiolytiques, tels que les benzodiazépines, peuvent offrir un soulagement temporaire des signes en attendant que le traitement antidépresseur soit efficace.
Le test de Folstein permet de vérifier que votre cerveau est toujours en forme. Il est très utile, car il arrive, quand on atteint un certain âge, que l'on ait des trous de mémoire ou des troubles de l'attention.
Cette structure est plus communément appelée matière grise en raison de sa couleur grise. L'apparence bosselée du cerveau humain est aussi due aux caractéristiques du cortex cérébral.
On parle de biais cognitifs ou de distorsions cognitives. Ils agissent comme des filtres, la personne ne va valider que ce qui va dans le sens du filtre. On a tous tendance à ne retenir qu'un détail d'un événement et l'interpréter hors de son contexte.
En psychologie, le biais désigne généralement une erreur de type logique, statistique, ou une déformation inattendue du raisonnement et de la pensée, qui amène l'individu à des comportements fondés sur des approximations (souvent trompeuses) de la réalité.
L' illusion positive est un optimisme irréaliste lié à une évaluation exagérée de ses capacités. Les études ont montré que la majorité des gens ont tendance à se considérer meilleurs que la moyenne sur une diversité de capacités, ce qui est nécessairement erroné.
Il existe différentes manières d'améliorer la première impression et donc d'éviter l'effet de halo. Par exemple, il vaut mieux éviter de parler de ses défauts avant de bien connaitre la personne à laquelle on s'adresse. Pour laisser une bonne impression, mieux vaut parler de ses qualités et compétences.