Tenure : terres que le seigneur loue aux paysans en échanges de redevances et de corvées.
Ces terres, appelées alleux, sont des terres sans seigneurs. Mais la plus grande partie du sol est divisée en vastes domaines appelés seigneuries, où des seigneurs exercent leur domination sur des paysans dépendants.
La seigneurie est un ensemble de terres, c'est-à-dire de propriétés foncières, de droits et de redevances.
Serfs : Ce sont des paysans qui ne sont pas libres. Ils sont la propriété d'un seigneur. Ils ne peuvent ni se marier, ni léguer leurs biens, ni quitter la seigneurie sans l'accord de leur seigneur.
La seigneurie se divise en deux grandes parties : La réserve : les terres exploitées directement pour le compte du seigneur par le biais des corvées que lui doivent les paysans qui vivent sur ses terres : ils cultivent gratuitement les terres de la réserve au service du seigneur.
Un fief est une terre donnée par un seigneur à un vassal comme gage de sa fidélité. Les rois et empereurs comptent sur leur fidélité pour gouverner le royaume. Ils comptent également sur eux dans le cadre d'une assistance militaire ou financière. Les vassaux doivent aussi les conseiller quand ils rendent la justice.
Zone urbaine protégée par des remparts, organisée autour d'un château ou d'une cathédrale.
Les paysans de la seigneurie doivent aussi y travailler périodiquement : ces obligations constituent les corvées. Les tenures sont les terres de la seigneurie louées à vie à des paysans, appelés tenanciers. Ceux-ci payent au seigneur le cens (qui représente le loyer de la terre).
Les seigneurs vivent noblement dans leurs châteaux. Ce sont des chevaliers. Ils sont faits chevaliers lors de la cérémonie de l'adoubement. Ils doivent savoir combattre à cheval et doivent s'entraîner à faire la guerre (tournois) ; Dans leurs châteaux forts, ils ont un même mode de vie.
Plus communément appelée la gabelle, cette taxe imposait l'achat d'une certaine quantité de sel, marchandise indispensable à la conservation des aliments. Cet impôt fut aboli quelques siècles plus tard.
Ils vivaient dans des maisons construites en pierre ou en torchis, et recouvertes d'un toit de chaume. Celles-ci étaient situées dans des villages à proximité du château de leur seigneur. Leurs habitations avaient une pièce unique, avec un sol en terre battue.
Le roi y détient le bannum (« ban » - un mot issu du francique qui dérive de l'indo-européen bha, « parler »), à savoir le pouvoir de commander, interdire, contraindre dans les domaines civil et militaire.
Qui sont les nobles ? Où vivent-ils ? Les nobles sont les seigneurs (les chevaliers) et leurs femmes. Ils vivent dans des châteaux.
Le terme de réserve seigneuriale désigne, dans une seigneurie foncière médiévale, le domaine agricole exploité en propre par le seigneur laïque ou ecclésiastique, par opposition aux manses, petites tenures confiées à des paysans dépendants.
La seigneurie est composée du château, du village, des bois et des terres agricoles. Ces terres sont divisées en deux parties : la réserve (exploitée grâce aux corvées, et par les serfs, pour l'usage du seigneur) et les tenures (en location aux paysans de la seigneurie).
La tenure désigne la portion d'une seigneurie occupée et cultivée par un vilain (paysan libre), un colon ou un serf, durant le Moyen Âge. Elle s'oppose à la réserve, qui est cultivée par les serfs (paysans non libres, appartenant au seigneur) et dont le produit appartient au seigneur.
En dehors de son rôle spécifiquement militaire lors d'un siège, on y installe en général les appartements du seigneur et de sa famille, des réserves stratégiques de nourriture et d'armes ; le donjon sert également pour des prisonniers qu'on cherche à isoler particulièrement.
Ainsi, l'esclave est la chose du maître ; tandis que le serf a, avec son maître, des devoirs réciproques, le maître s'engageant pour sa part à le protéger.
Le mot château vient du latin « castellum », qui désigne un bâtiment militaire conçu pour la défense. Le dictionnaire indique que c'est une « habitation seigneuriale ou royale ; grande et belle demeure ». C'est donc une construction militaire qui devint peu à peu un lieu de résidence.
Le terme « vilain » dérive du bas latin villicus : homme semi-libre attaché à une « villa », grande exploitation gallo-romaine. Ce fut, pendant tout le Moyen Âge, le nom du villageois ou paysan libre.
On appelle alors « serfs » les paysans qui ne bénéficient pas de ces franchises. Au xiiie siècle, dans de nombreuses provinces françaises, les coutumes reconnaissent donc l'existence d'un nouveau servage, dont les critères sont le chevage, la mainmorte, le formariage et la taille à volonté.
On distingue deux catégories de paysans dans l'Europe médiévale : les serfs, qui sont assujettis au pouvoir d'un seigneur sur ses terres, et les vilains, qui sont libres, mais doivent néanmoins s'acquitter de certains impôts auprès du seigneur.
Au Moyen Âge, le terme de commune désigne : soit l'organisation politique des villes du nord de l'Italie qui, quoique faisant théoriquement partie du Saint-Empire romain germanique, étaient de facto indépendantes et contrôlaient la campagne environnante.
Béziers est dorénavant la plus vieille ville de France.
Ce titre a pu être donné à la suite de fouilles archéologiques au centre de la ville bâtie sur un promontoire. Béziers passe ainsi devant Marseille, 600 avant J.
On appelle ces villes des bourgs. Leurs habitants sont des bourgeois. Les bourgs sont entourés d'une enceinte, c'est-à-dire d'une muraille. Au-delà de cette enceinte qui protège la ville s'étendent les faubourgs, comme on peut le voir sur cette image.