S'il veut négocier, il devra argumenter : spécificité du poste occupé, ancienneté, absence de faute de sa part pendant toutes ces années…d'autant plus si la rupture est à la demande de l'employeur. Pour pouvoir obtenir une sommesupérieure au minimum légal, il conviendra de démontrer que le salarié le mérite.
Privilégiez un entretien privé, faîtes en lui la demande. Ne pas envoyer votre demande de rupture conventionnelle sans avoir, au préalable, évoqué vos intentions auprès de votre employeur. Fixer une réunion avec votre employeur pour lui expliquer au calme votre volonté de partir.
Critère indispensable : commun accord des parties
L'employeur et le salarié doivent convenir en commun d'une rupture conventionnelle du contrat de travail. L'employeur ne peut pas imposer une rupture conventionnelle au salarié. De même, le salarié ne peut pas l'imposer à l'employeur.
Les dispositions de la convention collective applicable à l'entreprise prévoient que le montant de l'indemnité de rupture collective ne peut pas être inférieur à 25 000 €.
Inconvénients pour le salarié résumés :
Il ne touchera les indemnités Pôle Emploi qu'à l'issue d'une période de carence déterminée en fonction des indemnités perçues. La pupture conventionnelle peut être difficile à obtenir si l'employeur n'est pas disposé à accepter ce mode de rupture.
Vous pourrez donc procéder à une résiliation judiciaire et toucher votre rémunération chômage. Il est donc possible de quitter un CDI en 2023 tout en conservant vos droits à travers une démission ou une rupture conventionnelle. Votre droit le plus absolu dans ce cadre concerne généralement la rémunération.
Les raisons du refus de l'employeur
L'importance du salarié dans l'entreprise ; La situation du salarié (en congé maternité ou en congé maladie) ; Le coût de l'indemnité de rupture, plus élevé pour l'entreprise.
A - L'insatisfaction de l'emploi : la principale cause de départ. 28,1 % des salariés interrogés citaient une insatisfaction par rapport à leur emploi, comme la cause principale qui les avait poussés à demander une rupture conventionnelle à leur employeur.
Conclusion : Pour conclure, je dirai qu' avec une reconnaissance du caractère professionnelle de votre inaptitude, mieux vaut un licenciement pour inaptitude. Et comparé à une inaptitude non-professionnelle, la rupture conventionnelle peut être plus intéressante du fait de la non-suspension du salaire.
Comment justifier une indemnité supérieure ? Pour obtenir une indemnité supra-légale de licenciement, le salarié pourra démontrer à son employeur que le licenciement n'a pas de cause réelle et sérieuse. Non justifiée, la rupture du contrat de travail devient illégale ou abusive.
L'indemnité de rupture conventionnelle individuelle ou collective doit être au moins égale à l'indemnité légale ou conventionnelle de licenciement. Par conséquent, il n'y a pas en principe de différence d'indemnité entre licenciement économique et rupture conventionnelle.
L'idée principale est de comparer le coût de la rupture conventionnelle au coût de votre licenciement pour votre employeur. Vous pourrez ainsi le convaincre d'augmenter l'indemnité de rupture conventionnelle. Il acceptera, car à défaut, il devrait vous licencier. Et ce licenciement pourrait lui coûter plus cher.
La rupture conventionnelle ne peut se faire sans que l'employeur donne aux salariés les indemnités auxquelles il a droit.
Pour l'employeur, la rupture conventionnelle présente tout d'abord l'avantage de la rapidité en cas de contentieux et de désamorcer une situation conflictuelle au travail. Ensuite, elle permet d'éviter un contentieux en choisissant la voie de la négociation plutôt que celle contentieuse (licenciement).
Par conséquent, si votre question est de savoir s'il est possible de travailler ailleurs pendant la période où vous ne travaillez pas, la réponse est NON. C'est-à-dire qu'il est impossible de travailler comme intérimaire lorsque vous quittez votre emploi.
Vous démissionnez pour reprendre un nouvel emploi (CDI) auquel votre employeur met fin dans les 65 jours travaillés suivant la date d'embauche. Dans cette situation, vous pourrez bénéficier d'allocations chômage si vous avez travaillé au moins 3 ans avant la démission sans aucune interruption.
En demandant une rupture du contrat de travail, soit par une prise d'acte soit par une résiliation judiciaire. C'est un juge ou le conseil des prud'hommes qui statue et si les torts sont reconnus, alors le salarié peut toucher le chômage.
Le salarié démissionnaire n'a pas droit à une indemnité au titre de la rupture, puisqu'en démissionnant, le salarié se prive de toutes les indemnités légales ou conventionnelles prévues en cas de licenciement.
La mésentente avec la hiérarchie ou le chef d'établissement constitue le motif le plus courant qui conduit à la rupture conventionnelle entre un salarié et son employeur. Dans 48 % des cas, une telle fin du contrat de travail est décidée d'un commun accord.
Ainsi, pour accélérer au maximum la procédure, un salarié voulant demander une rupture conventionnelle est conseillé de le faire sous les plus brefs délais afin d'obtenir une réponse le plus tôt possible.
Lorsque l'employeur examine la possibilité recourir à un licenciement pour faute simple ou une rupture conventionnelle pour se séparer d'un salarié, ce dernier doit privilégier le recours à la rupture conventionnelle lorsque la faute commise par le salarié ne suffit pas à justifier une rupture du contrat de travail.