Pour notifier le non-renouvellement du bail de location au locataire, le propriétaire doit respecter une procédure formalisée. Il doit envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception ou passer par un acte d'huissier ou une remise en main propre contre signature. Et ce, auprès de chaque locataire ou colocataire.
Le non renouvellement de bail pour motif sérieux et légitime
Les raisons invoquées par les bailleurs dans ce cas sont souvent des loyers impayés ou des troubles du voisinage causés par le locataire ; il peut également s'agir d'un non renouvellement de bail pour travaux.
Pour mettre fin au bail, le bailleur comme le locataire doit adresser une lettre de congé : par lettre recommandée avec accusé de réception, par acte d'huissier, ou par remise en main propre contre émargement ou récépissé.
Madame, Monsieur, Je vous avise, par la présente, que je ne renouvellerai pas le bail en cours pour le logement situé au (adresse), qui se termine le (date). Je quitterai donc à cette date le logement que j'occupe actuellement. Je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués.
Le bailleur qui refuse de renouveler le bail commercial à son locataire doit en principe verser une indemnité d'éviction à son locataire qui doit être égale au préjudice causé par le défaut de renouvellement, soit, s'il veut y échapper, il doit justifier d'un motif légitime ou d'un droit de reprise.
La relation entre locataire et bailleur est strictement encadrée par la loi française. Ainsi, le propriétaire ne peut vous forcer à quitter votre logement immédiatement si le contrat de bail se déroule normalement : peu importe la raison, il doit respecter un délai de préavis.
Le propriétaire peut donner congé (son préavis) au locataire pour vendre le logement, ou pour le reprendre (pour y habiter ou pour loger un proche), ou pour un motif légitime et sérieux (notamment en cas de faute du locataire).
Le défaut de paiement du loyer. Des retards fréquents dans le paiement du loyer. Un « usage non paisible du bien », c'est-à-dire des tapages et nuisances imposés régulièrement au voisinage. Le refus de souscrire ou renouveler une assurance locataire.
Il s'agit du délai minimum obligatoire à respecter pour avertir le propriétaire – valablement – de ta volonté de résilier le contrat de bail. Dans le cadre du “bail de 9 ans” ou du “bail de courte durée”, tu dois donc envoyer un préavis de 3 mois, par lettre recommandée avec accusé de réception, à ton propriétaire.
Lorsque le locataire veut résilier le bail
En ce cas, le locataire peut résilier le bail le dernier jour de la période de location en donnant un préavis écrit au locateur. Pour un bail à la semaine, le locataire doit donner sept jours de préavis. Pour un bail au mois, le locataire doit donner 30 jours de préavis [par.
Le locataire protégé de plus de 65 ans
Dans le contrat de location, le locataire bénéficie du statut de locataire protégé quand il réunit cumulativement les 2 conditions suivantes: Il est âgé de plus de 65 ans; Et ses ressources annuelles ne dépassent pas les seuils fixés par la loi.
La résiliation du bail de 6 ans par le locataire
Un bail de 6 ans avec un préavis de trois mois pour les locations vides et un mois pour les locations meublées. Les locataires doivent envoyer la demande de résiliation par lettre recommandée avec un accusé de réception.
Vous pouvez mettre fin au bail à tout moment. Mais vous devez respecter un délai de préavis de 1 mois, y compris lorsque la durée du bail est de seulement 9 mois (par exemple, lorsque le logement est loué à un étudiant).
Le congé doit être adressé au locataire au moins 6 mois avant l'échéance du bail pour une location non meublée. Pour les meublés, ce délai n'est que de 3 mois. Une fois que le locataire l'a reçu, il peut quitter le logement quand il le souhaite.
Si le propriétaire ne fait pas les travaux dans les délais ordonnés par le maire, le locataire peut quitter son logement sans délai de préavis. Il doit donner congé au propriétaire par lettre recommandée avec accusé de réception. Le locataire doit joindre au courrier les preuves des manquements du propriétaire.
Certains propriétaires pensent en effet que tout mois entamé est dû. Or il n'en est rien. Le bailleur ne peut pas exiger du locataire qu'il paie dans son intégralité un mois de loyer, s'il a quitté le logement avant la fin de celui-ci. C'est donc la règle du prorata qui s'appliquera en l'espèce.
Quand le propriétaire peut-il mettre fin au bail? Le propriétaire peut mettre fin au bail en notifiant sa volonté au locataire au moins 6 mois avant la date de fin dudit bail pour un logement vide. Il dispose d'un délai de 3 mois pour un logement meublé.
Oui, le propriétaire (bailleur) peut conserver un double des clés du logement qu'il a mis en location. Mais il n'a pas le droit d'entrer dans le logement sans l'accord du locataire.
Non, le propriétaire n'a pas le droit d'entrer dans le logement du locataire sans son autorisation. S'il le fait, le locataire peut porter plainte pour violation de domicile et le propriétaire s'expose alors à une peine d'un an d'emprisonnement et à une amende de 15 000 €.
Droits du locataire
Le logement loué est le domicile du locataire. Le locataire a donc droit d'aménager et d'utiliser les lieux librement. Il peut aussi inviter ou héberger (gratuitement) les personnes de son choix.
Le preneur peut mettre fin au bail, à tout moment, sans préavis et sans indemnité, si le bail de 9 ans n'est pas enregistré, SI ET SEULEMENT SI le preneur a mis en demeure le bailleur de faire enregistrer le bail dans un délai d'un mois et que le bailleur n'y a pas donné suite.
Tel que mentionné ci-haut, le bail de logement se renouvelle automatiquement une fois arrivé à son terme. Le propriétaire ne peut en aucun cas refuser de renouveler le bail puisque le locataire bénéficie de ce droit selon la loi.
Depuis 2015, les locataires, qui ont à leur charge une personne de plus de 65 ans (à la date d'échéance du bail) vivant sous leur toit, sont également protégés par la loi. Pour que la protection légale soit valable, il faut que le locataire de plus de 65 ans soit fiscalement à la charge du locataire.