Il montre dans ce roman une société très divisée et en fait la critique tout au long du livre. Nous allons voir comment Maupassant fait la satyre de la société et la montre comme très hiérarchisée. Dans Bel Ami, le monde des boulevards apparaît comme un endroit ou il faut voir et être vu pour avoir sa place.
Derrière les personnages et descriptions réalistes, Maupassant affirme tout de même un point de vue critique. Les vies sont évoquées de manière cruelle car marquées par la médiocrité et l'échec, et cela permet à l'auteur de se moquer quelque peu de ses personnages, d'en faire une satire.
Maupassant porte un regard ironique sur son propre personnage. Tout d'abord, il joue sur le nom du personnage pour relativiser son ascension triomphale. Le «baron Georges du Roy» est nommé «Bel-ami» le surnom que lui a donné la fille de Mme de Marelle au début de son ascension, voire « Georges ».
Le journalisme dans Bel-Ami n'est donc que duperie et mascarade. À cela s'ajoute la tricherie qui intervient lorsque Duroy doit écrire ses premiers articles. Mme Forestier est censée lui apprendre le métier et lui donner quelques conseils.
La satire commence donc ici Maupassant affirme qu'il ne faut pas être spécialement intelligent pour être admiré de tous et gravir l'échelle sociale, il suffit de se donner des airs et miser sur l'apparence.
Récit : Bel-Ami retrace l'ascension sociale de Georges, un jeune soldat fauché, mais prêt à tout pour réussir. Principaux thèmes : la séduction, la manipulation, la société française sous la IIIe République, les rapports des classes sociales, le milieu du journalisme et les rapports hommes/femmes.
Bel-Ami, l'anti-héros par excellence
Bel-Ami est dénué de talent, amoral et n'a aucune valeur, autre que l'argent si tant est que l'on puisse définir l'argent comme une valeur. Journaliste médiocre, il joue de ses charmes auprès des femmes pour parvenir à ses fins.
Maupassant décrit aussi les journalistes comme étant inféodés à l'argent et au pouvoir. Ainsi, Walter, le directeur du journal, est davantage un homme d'affaires qu'un directeur de journal : sa publication lui sert surtout à soutenir ses opérations financières et accaparer le pouvoir politique.
Ce roman retrace l'ascension sociale de Georges Du Roy de Cantel (ou Georges Duroy), homme ambitieux et séducteur (arriviste - opportuniste), employé au bureau des chemins de fer du Nord, parvenu au sommet de la pyramide sociale parisienne grâce à ses maîtresses et à la collusion entre la finance, la presse et la ...
La mort dans bel-ami
Ses personnages (Duroy, Forestier, Norbert de Varenne et Vaudrec) le sont aussi. La mort est omniprésente, du duel de Duroy à l'agonie de Forestier, de l'angoisse de Norbert de Varenne à la mort de Vaudrec. L'ombre de la mort plane et donne au roman un aspect pessimiste et sombre.
Vous devez analyser les principales composantes d'un personnage important dans tel livre, c'est-à-dire déterminer avec précision les éléments de sa personnalité puis étudier le rôle qu'il joue dans l'intrigue, enfin essayer de comprendre les intentions de l'auteur à son égard.
Lors du promenade avec les Walter George et Suzanne restaient toujours à quelques pas derrière les autres. C`était le meilleur moment d`avouer ses sentiments à elle. Suzanne a répondu que c`était reciproque et c`est ainsi qu`ils ont décidé de se marier.
Futur Bel-Ami, ce personnage est l'acteur principal du livre. C'est un bel homme, grand, bien fait, blond, avec une moustache et des yeux bleu clair. Il nous est au début présenté comme un jeune homme sans le sou, timide et peu sur de lui.
Dans Bel-Ami Georges Duroy est qualifiable d'une figure d'arrivisme absolue. Au début du roman, c'est une personne plutôt pauvre. Il travaille dans une compagnie de chemin de fer, son salaire est bas,et la vie est dure. Ayant un passé de militaire il est tout de même fier, et c'est une personne ambitieuse.
Pourquoi on lit encore Bel - Ami ? La progression sociale du héros, qui part de rien et arrive au sommet, est captivante. A chaque étape franchie par Duroy, on se demande où il s'arrêtera, ce qui le stoppera dans son avancée. Il est animé par une telle énergie que dès qu'il atteint un objectif, il pense au prochain.
A travers le miroir nous pouvons observer le narcissisme de Bel-Ami ; une belle apparence suffit à le contenter et il s'étudie comme un acteur. Cependant, avant le duel pouvant causer sa mort, il s'observera et l'on nous indique : « Il lui sembla qu'il ne s'était jamais vu » (p. 189).
Le roman se termine sur l'évocation de Mme de Marelle, « rajustant en face de la glace les petits cheveux frisés de ses tempes, toujours défaits au sortir du lit ».
Transfigurations littéraires du journal. Au-delà des discours opposant Presse et Littérature, les deux écrivains détournent, reconstruisent, réécrivent en de multiples variations, les principes de l'écrit journalistique. Ce faisant, ils inscrivent, au creux du littéraire, l'influence indirecte des médias de leur époque ...
Bel-Ami est le surnom donné au héros, Georges Duroy, par la fille de sa maîtresse Mme de Marelle. Un surnom repris, assez vite, par l'entourage de Duroy et qui caractérise les traits de la personnalité trouble du personnage.
Le rôle des femmes dans bel-ami
C'est grâce à elles que Duroy réussit son ascension à la fois sociale, financière et politique. Pour Duroy chaque femme conquise correspond à un nouveau statu dans la société. Beaucoup de femmes apparaissent dans ce livre toutes plus ou moins importantes et intéressantes.
Par défi de séducteur autant que par intérêt personnel, Duroy décide de séduire Madame Walter, qui cède rapidement à ses avances en lui donnant rendez-vous à l'église de la Trinité. Dans notre passage, Duroy lui fait une déclaration pour parvenir à ses fins le plus rapidement possible.
Comme il portait beau, par nature et par pose d'ancien sous-officier, il cambra sa taille, frisa sa moustache d'un geste militaire et familier, et jeta sur les dîneurs attardés un regard rapide et circulaire, un de ces regards de joli garçon, qui s'étendent comme des coups d'épervier.
Le héros du roman réaliste se contente la plupart du temps de vivre, sans autre ambition que de trouver l'amour, gagner un peu d'argent, et avancer dans le temps.