Les médicaments anticholinergiques permettent de diminuer les contractions de la vessie. Ils peuvent donc avoir un intérêt dans le cas d'incontinence urinaire par impériosité. Les principales molécules utilisées sont l'oxybutynine (Ditropan®), le solifénacine (Vesicare®), le flavoxate (Urispass®)….
L'incontinence urinaire est souvent liée à un problème médical ou une conséquence des traitements chirurgicaux de la prostate, pouvant être en lien avec une hypertrophie bénigne de la prostate ou l'ablation de la prostate suite à un cancer.
Certains médicaments permettent de réduire les contractions de la vessie. Ils sont donc utiles en cas d'incontinence urinaire d'urgence : l'oxybutynine (Oxybutynin® et Ditropan®, par exemple), le flavoxate (Urispas®) et la toltérodine (Detrol®).
Prenez une inspiration profonde, expirez par la bouche et visualisez votre périnée. Contractez-le et essayez de tenir pendant cinq secondes, puis relâchez cinq secondes et répétez l'exercice une quinzaine de fois, plusieurs fois par jour. En cas de douleur, arrêtez immédiatement.
Comme pour le pilates, on sollicite les muscles profonds, et notamment le transverse, grâce à un travail sur sa respiration.” Si le pilates est particulièrement recommandé pour muscler le périnée, d'autres disciplines peuvent également être bénéfiques. Le tout est de “penser périnée” lors de leur pratique.
Les sports amis du périnée
incluent les sports dépourvus d'impact qui développent les abdominaux profonds, travaillent le gainage. La liste est longue mais on pense à la natation, la randonnée, la marche rapide, le yoga, le Pilates, le vélo, le TRX, le Body balance, la Barre au sol, etc.
Les traitements de l'incontinence urinaire mettent en œuvre des techniques de rééducation du périnée et des muscles de la vessie, mais aussi des techniques comportementales pour mieux gérer ses envies d'uriner. Parfois, le médecin prescrit des médicaments en application locale, par voie orale ou en injections.
Il y a au moins deux bonnes raisons d'évoquer d'éventuels problèmes d'urgenturie avec son médecin. D'abord, l'urgenturie peut être le signe d'alerte d'une autre maladie: hypertrophie bénigne de la prostate, cystite, calcul vésical, polypes dans la vessie, voire cancer.
Après 18 heures, il est préférable de réduire autant que possible sa consommation d'eau et autres liquides. L'absorption de boissons irritantes pour la vessie, comme l'alcool, le café et les sodas, est déconseillée plusieurs heures avant le coucher. Les tisanes, fortement diurétiques, sont également à éviter le soir.
Les causes de l'incontinence urinaire d'effort
en cas de prolapsus génital chez la femme ; après une chirurgie de la prostate pour adénome de la prostate ou cancer de la prostate chez l'homme ; après toute intervention chirurgicale de l' abdomen ou du petit bassin.
L'incontinence par regorgement
Lorsque la capacité de la vessie est dépassée, les fuites urinaires vont apparaître sans que le patient ne puisse contrôler le phénomène. Cette incontinence est le plus souvent due à un obstacle par une hyperplasie bénigne de la prostate (adénome) de prostate.
La coquille pour homme : La protection masculine est une coquille de forme anatomique, invisible sous les vêtements et qui se colle par une bandelette adhésive au slip. La coquille pour homme est indiquée pour des fuites urinaires légères.
Envie fréquente d'uriner chez l'homme
Chez l'homme, la pollakiurie peut être due à différents troubles de la prostate : un adénome, un cancer ou une prostatite (infection de la prostate). Une consultation médicale et des examens complémentaires sont nécessaires pour faire le diagnostic.
Certaines boissons peuvent également être utiles au quotidien pour aider à résoudre les troubles urinaires comme le jus de canneberge qui est souvent indiqué grâce à son effet désinfectant sur les voies urinaires. Le jus de bleuet est également connu pour ses vertus sur l'incontinence urinaire.
3. Le citron. Acide et donc irritant pour la vessie, le citron – tout comme les autres agrumes — vous donnera envie d'aller aux toilettes.
Couché ou couchée sur le dos, genoux fléchis, à l'expiration, contractez les muscles du plancher pelvien au maximum comme pour retenir l'urine et les gaz. Tenez la contraction 5 secondes en respirant normalement, puis relâchez avec un repos de 10 secondes entre chaque contraction.
En temps normal, les intervalles entre deux mictions sont supérieurs à deux heures. Si on urine fréquemment avec des intervalles plus courts, cela est considéré comme pathologique", explique le docteur Ala Chebbi, urologue qui précise que "la pollakiurie est fréquente chez les femmes".
Les sphincters
Ce sont les deux muscles qui retiennent l'urine. En forme d'anneau, le sphincter encercle l'urètre. Le sphincter urétral est composé d'une double structure : le sphincter interne et externe.
Prenez une inspiration profonde, expirez par la bouche et visualisez votre périnée. Contractez-le et essayez de tenir pendant cinq secondes, puis relâchez cinq secondez. Répétez l'exercice une quinzaine de fois, plusieurs fois par jour. En cas de douleur, arrêtez immédiatement.
Allongés sur le dos, les mains le long du corps et les jambes fléchies, prenez une grande inspiration. À l'expiration, soulevez le bassin et positionnez-vous en demi-pont, en contractant votre périnée. Maintenez la contraction pendant 10 secondes, puis relâchez à fond. Répétez l'opération 10 fois.
"Le périnée fait partie du plancher de l'abdomen. Il s'agit d'une zone musculo-tendineuse située entre l'anus et les parties génitales", souligne le Pr François Haab, chirurgien-urologue à Paris. Son rôle ? Aider à fermer l'anus et l'urètre, assurant ainsi le bon fonctionnement des sphincters.
Asseyez-vous sur une chaise en essayant de maintenir le dos bien droit. Ensuite, contractez votre périnée durant 5 secondes puis relâchez pendant 10 secondes et recommencez 10 fois. Au fil des jours, vous pouvez faire des contractions de 10 secondes. Il faut travailler le périnée avant et arrière.