Pour lutter contre les défaillances du marché il faut laisser la production de certains biens à l'État. De ce fait, ils seront financés par la collectivité nationale. De plus, le gouvernement peut décider de mettre en place certaines mesures telles que la taxation, les subventions. ou la réglementation.
Afin de corriger les défaillances du marché et retrouver une allocation optimale des ressources, l'État intervient, par la réglementation, la taxation, ou les contrôles. Il peut aussi produire directement certains biens.
En présence d'information asymétrique
Aléa moral : pour faire face à cette défaillance du marché, les pouvoirs publics peuvent contrôler les agents économiques et appliquer un système de sanction. Ils peuvent également corriger ces défaillances en introduisant des incitations.
Pour lutter contre les externalités, le gouvernement va devoir intervenir avec la mise en place de politiques publiques. L'objectif est de modifier le comportement des individus et des entreprises afin que les externalités négatives diminuent et que les positives augmentent.
Le principe pour corriger une externalité est simple. Pour corriger une externalité, il faut l'internaliser : l'agent économique qui provoque l'externalité doit prendre en compte dans sa décision l'effet non désiré et gratuit qu'il provoque sur les agents tiers.
Elles constituent une défaillance du marché, car les agents économiques ne sont pas incités à prendre en compte les conséquences de leurs activités sur le bien-être des autres agents économiques.
La présence d'externalités, la question des biens communs et des biens publics et la situation d'asymétrie de l'information sont trois cas qui peuvent illustrer ces défaillances du marché. L'action des pouvoirs publics est alors nécessaire pour corriger ces défaillances.
Les défaillances de marché peuvent provenir d'imperfections de marché, comme l'existence d'un pouvoir de marché ou d'asymétries d'information, mais peuvent aussi résulter d'une mauvaise définition des droits de propriété.
Le mode principal d'intervention consiste à internaliser les externalités : il s'agit d'amener les agents à réintégrer dans leur calcul économique les coûts et les avantages sociaux qu'ils négligeraient autrement.
L'État peut intervenir pour internaliser les effets externes. Pour cela il dispose de trois instruments, la norme, la taxe et la subvention.
Promouvoir une concurrence loyale. Garantir la qualité de l'information. Assurer la transparence des marchés. Etablir la traçabilité des produits.
L'État peut intervenir pour corriger ces défaillances du marché soit en favorisant les activités productrices d'externalités positives, par la biais de subventions (solaire, réduction des pertes d'énergies dans le bâtiments…), soit en taxant celles qui génèrent une externalité négative (pollution).
Un État est donc qualifié de défaillant lorsqu'il n'y a aucune autorité centrale en mesure d'assurer à titre exclusif l'exercice de la violence légitime au sein des frontières dudit pays et lorsqu'il n'assure pas le respect des droits de la personne et la satisfaction des besoins fondamentaux des populations.
L'une des façons de limiter l'asymétrie d'information est d'insérer dans le contrat de vente des clauses qui limitent l'action de l'un des intervenants si l'autre intervenant a dissimulé des informations ou a eu un comportement inadéquat.
Ainsi, pour lutter contre le changement climatique, les pouvoirs publics disposent de plusieurs instruments : la réglementation, les taxes, les subventions et le marché des quotas d'émission. Chacun de ces instruments présente des avantages et des limites.
Externalité négative : l'exemple emblématique est la pollution. Exemple d'externalité négative réciproque : l'encombrement dû à la circulation automobile (effet de congestion). Exemple d'externalité positive réciproque : externalités de réseau (effet de club). =⇒ sur ou sous consommation/production.
Les conséquences des externalités sont donc : Si l'action (consommation/production) génère des externalités négatives : Les coûts globaux sont sous-estimés, les bénéfices sur-estimés, et l'action indument stimulée (et les externalités négatives avec !).
3 ) Pourquoi le marché est-il défaillant quand l'information est imparfaite ? En présence d'asymétries d'information, c'est-à-dire lorsque dans une transaction, un agent dispose d'informations que l'autre n'a pas, le marché est défaillant.
Je fais le point Face aux défaillances du marché, les pouvoirs publics interviennent en mettant en place des lois visant à encadrer certaines activités, ou à instaurer des incitations (taxes, subventions, etc.) pour modifier les comportements des agents économiques.
Les défaillances découlant de l'existence de biens communs, de biens collectifs ou d'externalités sont liées à des questions de droits de propriété inexistants ou mal définis. Les externalités désignent la conséquence d'une activité économique qui ne fait pas l'objet d'une contrepartie marchande (paiement d'un prix).
Nous avons dit qu'on pouvait distinguer, de manière empirique et en fonction de leur mode de traitement étatique, trois types d'imperfections de marché microéconomiques : les biens collectifs ; les monopoles naturels ; les externalités, positives et négatives.
En économie, une externalité positive se caractérise lorsqu'un agent économique, du fait de son activité, génère indirectement un avantage gratuit à une autre activité. Elle s'oppose à l'externalité négative qui se caractérise par une activité provoquant un dommage indirect à d'autres activités (pollution par exemple).
En présence d'information asymétrique
Aléa moral : pour faire face à cette défaillance du marché, les pouvoirs publics peuvent contrôler les agents économiques et appliquer un système de sanction. Ils peuvent également corriger ces défaillances en introduisant des incitations.