Chez l'adulte, mettre fin à la cyberdépendance ou agir en prévention peut passer par plusieurs petits gestes simples : mettre en pause les notifications, supprimer les applications chronophages et inutiles, définir les situations « à risque » pour mieux les appréhender, trouver de nouvelles activités sans écran, etc.
Faites-lui porter une montre pour éviter qu'il regarde constamment l'heure sur son téléphone… et équipez sa chambre d'un réveil analogique : pas d'excuse pour garder son portable la nuit ! Encouragez-le à faire du sport, proposez autant que possible des activités en famille et/ou avec ses amis loin des écrans.
Je conseille d'abord de parler avec lui et de voir de quelle façon il réagit, mais de ne surtout pas le menacer. On peut rencontrer un médiateur (éducateur, médecin), se rendre dans un centre médico-psychologique (CMP), une association. Avec un médiateur, il n'y a pas de lien affectif, la parole est plus facile.
Si possible, débranchez les écrans et rangez-les quand ils ne servent pas. Hors de la vue, ils sont moins tentants. Fermez la télévision et les autres écrans durant les repas. Ne pas le faire vous prive d'un moment d'échange et de dialogue en famille.
Une utilisation prolongée des écrans peut causer une sécheresse oculaire (du fait qu'on cligne cinq fois moins des yeux quand on regarde un écran), une fatigue visuelle, une vision trouble, des maux de tête, des yeux qui chauffent ou qui picotent de même qu'une perte d'attention ou de concentration.
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau, comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Instaurer des règles ensemble et des temps sans écran
Par exemple, instaurer des temps sans écran comme pendant les devoirs, les repas, avant de se coucher, pendant la nuit, pendant les discussions en famille et fixer un temps d'écran par jour limité pendant le temps libre.
Un bon moyen de se sevrer de son smartphone consiste également à se rendre compte du temps que l'on passe dessus. Ainsi, essayez de chronométrer le temps écoulé entre le moment où vous le prenez dans votre main (hors travail ou urgence, bien sûr) et celui où vous le reposez de manière durable.
La dépendance au jeu vidéo désigne un trouble psychologique caractérisant un besoin irrésistible et obsessionnel de jouer. On parle d'addiction quand l'activité devient le principal centre d'intérêt, voire l'unique, au détriment des autres (relationnelles, artistiques, scolaires, sportives…)
Il semblerait qu'un ensemble de facteurs interviennent, liés à la personne elle-même, à son contexte et aux caractéristiques de l'activité numérique pratiquée. Le plus souvent, l'activité numérique qui est responsable d'une dépendance est l'utilisation d'Internet (jeux en ligne, relations virtuelles...).
"Les écrans nous stimulent sensoriellement. Le fait que l'on puisse toucher l'écran, contrairement à la télé, nous implique, c'est donc une expérience mémorielle", avance Vanessa Lalo, psychologue clinicienne spécialiste des pratiques numériques, également invité d'Europe 1, mardi.
Enfants de moins de 3 ans: aucun écran ou seulement quelques minutes. Enfants entre 3 et 5 ans: 30 minutes par jour au maximum. Enfants entre 6 et 9 ans: 1 heure par jour au maximum. À partir de 10 ans, les enfants peuvent rester plus longtemps devant les écrans.
Je vous conseille d'organiser un emploi du temps afin de ne pas tourner en rond et de programmer des sorties, des activités pour pas céder à la tentation des écrans. Commencer petit à petit si vous avez envie de tenter l'expérience, genre de 8h à 20h sans téléphone ou sans écran.
Le produit le plus addictif serait le tabac (32 % des consommateurs sont dépendants), suivi par l'héroïne (23 %), la cocaïne (17 %) et l'alcool (15 %). La vitesse d'installation de la dépendance varie également en fonction des substances.
Parmi ces aliments on trouve la pizza, le chocolat, les cookies, les chips, les frites, la crème glacée, les sodas, les hamburgers, le fromage, le pain ou encore les bonbons. Le point commun entre tous ces aliments, c'est qu'ils sont très sucrés, très salés ou très gras. Il est là le secret.
Pour le cerveau adulte : le premier danger lié à une surconsommation d'écrans chez l'adulte est celui de « l'attention multitâche ». Lors des activités sur écrans, le cerveau peut être attiré par des sources d'information plurielles et volatiles et aura du mal à se focaliser sur une dimension particulière.
De nombreuses études scientifiques ont déjà démontré que l'exposition à la lumière bleue et blanche émise par les écrans des smartphones, tablettes, ordinateurs et autres appareils électroniques empêche notre cerveau de libérer la mélatonine, l'hormone qui agit contre les troubles du sommeil.
Un usage excessif des écrans peut entraîner une cascade d'effets négatifs, allant de la fatigue visuelle et du mal de tête jusqu'aux problèmes de concentration ou aux troubles du métabolisme. Dans certains cas extrêmes, on parle même d'addiction aux écrans.
Nomophobie: «On parle d'addiction au smartphone quand il y a une perte de contrôle sur l'objet» Le smartphone, devenu compagnon indispensable et outil multifonctions, peut provoquer une addiction chez certains, et même une nomophobie, élu mot de l'année et contraction de « no mobile phone phobia »…