Pour réguler l'activité économique, l'État dispose de la politique économique, qui s'appuie à la fois sur des instruments de connaissance (comptabilité nationale, INSEE) et sur des instruments d'intervention, parmi lesquels on peut citer l'action sur les prélèvements obligatoires (ex. : la baisse de l'impôt), les ...
Et une fonction de régulation : l'État stabilisateur règle l'activité économique, corrige les déséquilibres comme l'inflation, le chômage, le déficit du commerce extérieur, et la baisse de la croissance. Il pallie les défaillances du marché.
Face aux défaillances du marché, l'État peut améliorer l'information économique des différents agents, lutter contre les monopoles ou les ententes illégales entre entreprises, intervenir sur les externalités ou prendre en charge la production de biens publics.
L'Etat, garant du bon fonctionnement des affaires économiques. L'Etat est un acteur particulier de la vie économique : il peut contraindre, grâce aux lois, les entreprises à agir dans certains sens. Il ne peut pas tout faire bien sur, mais il pose ce qu'on appelle un cadre juridique.
la régulation d'une activité économique : par exemple, l'Autorité de la concurrence, l'Autorité des marchés financiers (AMF), l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), la Commission de régulation de l'énergie (CRE), l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
La régulation publique de l'économie intervient au niveau d'un secteur (politique sectorielle), ou de l'économie dans son ensemble à court terme (politique conjoncturelle) ou à long terme (politique structurelle).
Enfin, la régulation sectorielle doit aujourd'hui faire face à la révolution numérique, qui modifie en profondeur les structures de marché, notamment via l'économie des plates-formes.
Les trois fonctions de l'État (aussi appelé fonctions musgraviennes) est une théorie de la science économique selon laquelle l'État, lorsqu'il est un État-providence, dispose de trois fonctions : régulation, allocation, et redistribution. Cette théorie porte le nom de Richard Musgrave et a été énoncée en 1959.
Près de 9 milliards sont ainsi alloués à la décarbonation de l'industrie et de l'énergie, ainsi qu'à la recherche et au développement dans le domaine des technologies vertes. Sept milliards d'euros sont également fléchés pour la rénovation énergétique des bâtiments.
L'autorité de la concurrence
Lutter contre les pratiques anticoncurrentielles, c'est favoriser de meilleurs prix, une plus grande diversité de produits et de services, ainsi que l'assurance pour les acteurs économiques de pouvoir rivaliser sur la base de leurs seuls mérites et dans des conditions équitables.
La lutte contre l'inflation en zone euro
En Zone euro, c'est surtout la politique monétaire - à travers la hausse des taux d'intérêt - qui est actuellement à l'œuvre, accompagnée d'un soutien aux revenus et au pouvoir d'achat à l'aide de la politique budgétaire.
Pour les keynésiens, l'intervention de l'État par des politiques qui visent à atteindre le plein emploi et la stabilité des prix est justifiée. Keynes soutient qu'une demande globale insuffisante risque d'aboutir à de longues périodes de chômage élevé.
L'État intervient pour améliorer l'exercice de la concurrence sur les marchés et pour protéger les consommateurs. La réglementation française et européenne interdit les pratiques anticoncurrentielles (entente et abus de position dominante), qui ont pour objet ou effet d'éliminer la concurrence.
Elle se définit par un ensemble de règles, de pratiques et d'encadrement des activités financières dont les objectifs prioritaires sont le bon fonctionnement du marché (transparence et intégrité), la protection de l'épargnant, la stabilité du système financier.
La régulation vise, sous le contrôle du juge, à maintenir un équilibre durable entre des principes parfois contradictoires. 1. En premier lieu, la régulation par les autorités indépendantes tend, spécialement en matière économique, à garantir l'application du principe de libre concurrence.
En effet, la régulation est l'ensemble des moyens mis en œuvre afin d'atteindre l'équilibre d'un système dans le but d'assurer sa pérennité. Il convient d'envisager la régulation comme le croisement d'une contrainte ou normalisation d'un choix x en présence d'une prescription ou d'un système de règles y .
Aujourd'hui, l'État assure trois grandes fonctions économiques : l'affectation des ressources, pour entretenir son administration et financer les biens collectifs, la redistribution des revenus, pour réduire les inégalités sociales, et la régulation de l'activité économique, pour orienter l'évolution spontanée de l' ...
En particulier, l'État : édicte les règles de droit (lois, décrets, etc.) qui s'imposent au corps social et à lui-même. La soumission de l'État au respect de la règle de droit constitue d'ailleurs la définition « sommaire et traditionnelle » (Guy CARCASSONNE) de l'État de droit.
En France, les dépenses de l'État sont structurellement supérieures à ses recettes. Pour combler ce besoin de financement, l'État lève des fonds auprès des marchés financiers.
Les grandes fonctions économiques - la production, la répartition des revenus, la consommation, l'épargne et l'investissement - constituent le cœur de l'étude de l'économie politique. Son objet est spécifique car les phénomènes qui le constituent sont interdépendants et soumis au changement.
la fonction d'allocation des ressources, la fonction de distribution, la fonction de régulation.
La fonction de stabilisation a pour objectif de maintenir l'économie proche d'un équilibre souhaité en utilisant les politiques budgétaire, fiscale et monétaire. Elle relève d'une régulation « conjoncturelle » macroéconomique qui vise à corriger l'impact des cycles d'expansion et de ralentissement de l'activité.
Si l'action régulatrice de l'État est généralement motivée par l'existence d'externalités, elle peut également constituer une manière de remédier à l'instabilité de certains marchés, en particulier ceux dont l'activité dépend étroitement des anticipations des agents, comme la banque et la finance.
Aujourd'hui, la majorité des pays occidentaux ont une économie mixte.