D'après Kant, l'Homme se dicterait librement le travail car il en aurai besoin pour se libérer de la nature qui est en lui. En effet, le travail est une activité qui induit de suivre des règles, et ces règles permettent à l'être humain de se libérer de la nature qui réside en lui, c'est-à-dire de se civiliser.
"Le travail rend libre" : provocation nazie inscrite à l'entrée des camps de concentration, notamment celui d'Auschwitz. Le travail rend libre, à condition que le travailleur ait l'intelligence de son travail et que les conditions de réalisation de son travail soient bonnes.
Le travail nie le donné naturel : il est ce par quoi l'homme se sépare de la nature et se crée lui-même. En ce sens, c'est par le travail que l'homme se libère et accède à son identité.
C'est parce qu'on est libre qu'on offre sa force de travail. L'esclave à Saint-Domingue ne jouissait pas de sa liberté, il était exploité, le colon abusait de sa force de travail. En résumé, la liberté humaine n'est pas limitée par le besoin de travailler, par son occupation, son absorption dans le travail.
Le salarié et son travail dépendent alors entièrement du patron. La notion de liberté ne peut se développer lorsqu'il y a exploitation. Le salarié exploité ne peut donc se concevoir comme un homme libre dans le travail et donc dans sa vie en général. Le travail apparaît donc comme ce qui prive l'homme de toute liberté.
L'aliénation du travail est alors indiscutable : l'ouvrier lorsqu'il travaille est dépossédé de lui-même et il est dépossédé de son humanité même. « Il [l'ouvrier] est lui quand il ne travaille pas, et quand il travaille, il n'est pas lui. Son travail n'est pas volontaire, mais contraint.
Pensée de Mamadou Aliou Diallo sur Travail
Le travail libère l'homme.
Il éloigne l'ennui, le vice et le besoin. Il humanise par le lien social qu'il crée et maintient nos capacités intellectuelles en éveil. Il redresse le perverti, moralise le dévoyé, rend l'homme vertueux. Ceux qui choisissent délibérément de ne pas travailler subissent l'opprobre de leurs contemporains.
Hommes et femmes y sont confrontés sans distinction, et font face à d'autres conséquences que l'augmentation du risque d'AVC : dépression, hypertension et difficultés relationnelles sont régulièrement observées auprès des salariés qui travaillent le plus.
[Synth.] Le travail peut donc avoir pour effet de développer les capacités rationnelles des hommes, leur permettant ainsi d'accroître leur autonomie, caractéristique fondamentale d l'humanité des hommes. la contribution des autres pour survivre : indépendance et image de soi sont liées.
Le travail rend heureux aussi parce qu'il structure le temps, donne un cadre et permet de mieux apprécier son temps libre. Enfin, travailler impose de développer ses compétences et ses qualités, ce qui est valorisant et donne confiance en soi, et contribue à l'épanouissement personnel.
La réponse tient en quelques mots. On travaille pour gagner sa vie, pour exister socialement (être connu et reconnu), voir des gens et enfin pour faire des choses qui nous intéressent : soigner, enseigner, construire ou réparer, faire la cuisine, écrire, etc.
Au même moment, en 1873, le romancier allemand Lorenz Diefenbach, auteur nationaliste et patriotique, connaisseur intime de l'œuvre de Marx, publie un livre intitulé « Arbeit macht frei » (le travail rend libre).
La philosophie définit aujourd'hui le travail comme un action consciente et volontaire par laquelle l'homme s'extériorise dans le monde à des fins destinées à le modifier, de manière à produire des valeurs ou des biens socialement ou individuellement utiles et à satisfaire des besoins.
Au-delà d'être une source indispensable de revenus, le travail apparaît comme un vecteur de sociabilité pour beaucoup de salariés, notamment chez les femmes et les plus jeunes. C'est l'occasion de faire de nouvelles rencontres, d'y nouer des amitiés et parfois même d'y trouver nos futurs partenaires professionnels.
Travailler suffit à survivre. Si on s'en tient à la notion biologique du terme vivre comme quoi un organisme existe et respire, on peut se contenter de travailler pour vivre car le travail est l'activité humaine dont la finalité est la satisfaction des besoins naturels vitaux.
Le travail, c'est produire un effort et percevoir une rémunération en échange. Le travail permet ainsi d'être indépendant, puisque sans argent, il est actuellement très difficile de survivre. L'être humain a besoin d'argent pour payer un loyer, pour payer sa nourriture et ses vêtements, pour se divertir, etc.
Le travail peut cependant satisfaire d'autres besoins non nécessaires (les désirs): travail et utilité. a. Le désir d'être reconnu L'homme est caractérisé par la conscience et par conséquent par le désir de se connaître. Grâce à la conscience, il peut se voir.
Notre travail contribue en moyenne à 18% de notre bonheur global. C'est ce que révèle l'Enquête nationale du Bonheur menée par l'UGent.
Par une conversion dialectique exemplaire, le travail servile lui rend alors sa liberté car il sait comment s'y prendre pour dominer la nature tandis que le maître, qui ne sait plus travailler, a de plus en plus besoin de son esclave et devient en quelque sorte esclave de l'esclave.
Pour se libérer de la pression au travail, il faut parfois sortir de sa zone de confort. Arrêter de subir ce qui ne nous convient plus et abandonner certains avantages pour se recentrer sur ce qui est important pour soi et retrouver une autre qualité de vie au travail.
2°) Le travail est aliéné lorsqu' « il n'est pas la satisfaction d'un besoin mais seulement le moyen de satisfaire des besoins en dehors du travail ». C'est le cas lorsqu'il s'impose dans sa seule dimension de contrainte vitale.
Introduction : Le travail permet à l'homme de transformer la nature et de se transformer lui-même, d'évoluer ; il est la seule façon pour l'homme d'accéder à la plus haute liberté. Or, l'organisation du travail est telle que l'homme en est réduit à n'être que le rouage asservi d'un système qui l'écrase.