Comment diagnostique-t-on un AIT ? Le diagnostic est essentiellement clinique et repose sur l'interrogatoire. Il nécessite néanmoins de réaliser une imagerie cérébrale pour éliminer d'autres causes de déficit neurologique transitoire.
Le bilan biologique réalisé en urgence recherchera une étiologie à l'AIT tel qu'un trouble de la coagulation, une hémopathie ou une angéite et permettra d'éliminer des troubles ioniques pouvant provoquer des symptômes neurologiques transitoires non ischémiques.
* En cas de suspicion d''accident ischémique transitoire (AIT), c'est aussi l'IRM, tout particulièrement la séquence de dif- fusion, qui est la technique de choix. En effet, sur la séquence de diffusion, une lésion ischémique cérébrale est visible chez environ la moitié de ces patients.
L'Accident Ischémique Transitoire (AIT)
Lorsque l'obstruction de l'artère cérébrale se résorbe d'elle-même et ne provoque pas de séquelle, on parle d'accident ischémique transitoire. Ses symptômes sont les mêmes que l'AVC, mais ils durent de quelques secondes à quelques minutes avant le retour à la normale.
La plupart des patients atteints d'AIT ont un risque élevé de subir un AVC dans les 90 jours. L'AIT est donc un moyen de prévention de l'AVC, au sens où un simple AIT sera souvent sans aucune conséquence sur les facultés du patient atteint, mais permettra d'éviter les conséquences plus graves de l'AVC.
En cas d'AIT, il faut s'asseoir, appeler le 15 et attendre les secours sans bouger (s'allonger si possible). En effet, dans un cas sur dix, l'AIT annonce un AVC, et plus on bouge, plus ce risque est élevé. Même si les symptômes disparaissent rapidement, il est important d'être pris en charge par un service d'urgence.
Après un AIT ou un infarctus cérébral mineur ne laissant pas de handicap, le risque de refaire un AVC handicapant ou un infarctus du myocarde, fatals ou non, est de 6,4% la première année et de 6,4% entre la deuxième et la cinquième année.
Les caractéristiques de la fatigue après un AVC comprennent notamment une fatigue et une absence d'énergie disproportionnées pour exécuter les tâches de la vie quotidienne; un besoin anormal de siestes ou de périodes de repos, ou de sommeil prolongé; le fait d'être plus facilement fatigué par des activités qu'avant l' ...
Les symptômes peuvent inclure : Faiblesse ou paralysie soudaine d'un côté du corps (par exemple, la moitié du visage, un bras ou une jambe ou la totalité d'un côté) Perte de sensation subite ou sensations anormales d'un côté du corps. Difficulté soudaine à parler (troubles de l'élocution)
L'accident ischémique transitoire (AIT) est dû, comme l'AVC ischémique, à la présence d'un caillot qui obstrue, de manière transitoire, la circulation sanguine cérébrale. Dans le cas d'un AIT, les symptômes durent en général moins d'une heure et aucune lésion cérébrale n'est visible aux examens radiologiques.
une faiblesse d'un seul côté de votre corps. un engourdissement ou un fourmillement au niveau du visage dans les bras ou dans les jambes. une difficulté à parler ou à comprendre ce que disent les autres. des troubles de la vue, comme une vision double ou l'incapacité de voir, surtout d'un œil.
Un mini-AVC est une forme moins grave d'AVC. Il se produit lorsque la circulation sanguine vers une partie du cerveau est interrompue. Il est généralement causé par un caillot sanguin qui bloque une artère qui alimente le cerveau en sang.
Les symptômes sont les mêmes que ceux d'un « vrai » AVC, mais ils disparaissent en moins d'une heure. Un mini-AVC est un signal d'alarme à prendre au sérieux : il peut être suivi d'une attaque cérébrale parfois plus grave au cours des 48 heures suivantes. Il est donc important de consulter un médecin au plus tôt.
La récupération se déroule en deux temps : une phase rapide au cours des trois premiers mois et une phase lente, s'étendant jusqu'à un an, voire dix-huit mois. Au-delà de un an, les améliorations sont toutefois rares. Tout l'enjeu est de favoriser le rétablissement spontané du patient.
Le médecin vous prescrira un arrêt maladie plus ou moins long après l'AVC (maximum 3 ans sous certaines conditions). C'est lui qui juge de la possibilité ou non de reprendre votre travail. Il peut vous orienter vers le médecin du travail.
Quel sport peut-on pratiquer après un AVC ? Il est conseillé de pratiquer une activité physique régulière : 30 minutes deux à trois fois par semaine, d'intensité modérée. Une activité physique adaptée est recommandée. La marche est toujours conseillée, tant que possible, dans la mesure du handicap.
Contrairement à l'AVC, l'accident ischémique transitoire ou AIT résulte d'une obstruction artérielle très transitoire, qui n'entraîne pas de lésion du cerveau. Ses symptômes sont les mêmes que l'AVC, mais ils durent de quelques secondes à quelques minutes (moins d'une heure) avant le retour à la normale sans séquelles.
Chez le neurologue
Si vous avez eu un accident vasculaire cérébral (AVC), vous êtes suivi par un neurologue ou un spécialiste des maladies neurovasculaires. Avec votre médecin traitant et votre cardiologue , il mettra en œuvre un programme thérapeutique pour éviter les récidives d'AVC ( accident vasculaire cérébral ).
L'ischémie est l'arrêt ou l'insuffisance de la circulation sanguine dans une partie du corps ou un organe, qui prive les cellules d'apport d'oxygène et entraîne leur nécrose. Les ischémies peuvent être dues à l'obstruction d'un vaisseau (thrombose) ou à la compression d'une artère (sténose).
Les avantages d'un plein sommeil à la suite d'un AVC
Tandis que le cerveau se sert habituellement de 20 % de notre énergie totale, ce pourcentage grandit pendant la récupération après un AVC : impliquant que le cerveau a moins d'énergie pour vous garder alerte et éveillé.