L'histoire
Il convainc l'instituteur et le pharmacien du bourg de l'intérêt de la médecine pour les rallier à ses cotés et instaurer des visites gratuites tous les lundi matins, dans le but d'attirer un maximum de patients.
Dans la pièce de Jules Romains, Knock commence à exercer sur un bateau dont tout l'équipage devient malade.
Le rapprochement entre Le Malade imaginaire et Knock invite à réfléchir à ce qui différencie les deux œuvres, en particulier le fait que Molière met en scène un unique patient là où Jules Romains donne à voir l'emprise d'un homme sur toute une communauté.
Le Docteur Knock qui a su fédérer les intérêts du pharmacien, de l'instituteur, de l'hôtelière, a assuré la fortune de ses alliés, mais sa vraie passion, c'est la volonté de puissance. Au bout de trois mois, il peut montrer au Docteur Parpalaid un paysage "tout imprégné de médecine" sur lequel il règne sans partage.
Une paysanne de 45 ans. Elle est mariée, avare et habite une grande ferme. Elle justifie qu'elle est très occupée pour ne pas aller aux consultations.
Cette orangerie avait été transformée en salon au 18e siècle. Jules Romains a vécu au manoir de Grandcour, et écrit une partie de son œuvre dans l'orangerie.
La médecine
Au temps de Molière, la médecine n'est pas très évoluée. On soigne toutes les maladies de la même façon, par des saignées, des purges et des clystères, procédés tous très présents dans le Malade imaginaire.
Aucun vrai malade donc, peu de vrais bons médecins, beaucoup de faux médecins qui se révèlent bons médecins, beaucoup de vrais mauvais médecins: le constat de Molière est sans appel. Béralde dit dans Le Malade imaginaire, «ce ne sont point les médecins qu'il (Molière) joue mais le ridicule de la médecine» (III,3).
Monsieur Purgon, médecin d'Argan. Thomas Diafoirus, fils de Diafoirus et choisi par Argan pour se marier avec Angélique. Monsieur Bonnefoy, notaire.
Asclépios, le plus grand médecin de tous les temps.
Claude Got, conseiller technique des ministres de la Santé de 1978 à 1981, est le rédacteur des décrets d'application de la loi de 1979 sur la réforme des études médicales, publiés en mai 1980 , et instaurant véritablement l'application du numerus clausus dans l'admission aux études de santé françaises.
D'abord en raison des inégalités territoriales qui s'accroissent. Dans les départements ruraux, déjà affectés, la désertification médicale s'intensifie. Au contraire, les grandes villes attirent toujours plus, principalement en raison de leurs centres hospitalo-universitaires.
En médecine, le terme de « professeur » est un titre universitaire qui correspond à une fonction d'enseignant d'une spécialité médicale : « professeur des universités » (PU). Comme les PU ont conjointement une fonction clinique pour laquelle ils sont praticiens hospitaliers (PH), le titre exact est PU – PH.
Elle analyse les conditions de travail des enseignants par niveaux. En maternelle, elle note le cumul d' "une fatigue physique liée aux postures qu'imposent les plans de travail des élèves", une fatigue nerveuse "dans un contexte bruyant" et une fatigue personnelle "liée à l'avancée en âge et à la ménopause".
Les médecins de l'éducation nationale sont des personnels de catégorie A. Ils participent à la politique de santé publique dans une démarche de promotion de la santé. Ils identifient les besoins et les demandes des publics scolaires pour construire et évaluer des actions avec l'ensemble de la communauté éducative.
Argan est un hypocondriaque, c'est-à-dire une personne toujours préoccupée par sa santé qui craint perpétuellement d'être malade. Par le biais de ce personnage, Molière fait la satire de la médecine de l'époque. Argan pense que la maladie et la mort le menacent de façon permanente.
Ce quiproquo est comique car il présente Thomas Diafoirus comme un jeune homme livresque qui ne voit pas le monde autour de lui et qui ne sais pas le juger. Cette situation atteste également que le mariage d'intérêt est fondé sur des personnes interchangeables.
Les médecins du temps de Louis XIV subissent régulièrement les attaques ironiques de Molière. Le personnage du patricien vieillissant, jaloux d'un savoir dépassé et inefficace, apparaît à l'occasion d'une scène. Le spectateur s'amuse de ses incompétences, de son orgueil méprisant, de ses habitudes grotesques.
Les circonstances de sa création ont jeté un voile sombre sur cette pièce qui aborde pourtant l'obsession de la maladie, le rapport irrationnel à la médecine et la peur de la mort avec une énergie carnavalesque, ainsi que les procédés de la farce et la grâce de la comédie « mêlée de musique et de danses ».
La pièce raconte l'histoire d'Argan, un hypocondriaque qui accumule les traitements. Même si tout le monde lui répète que son médecin se sert de lui en lui vendant des médicaments inutiles, il continue. Par ailleurs, Angélique, la fille aînée d'Argan, confie à la servante Toinette qu'elle aime le beau Cléante.
Louis Farigoule, dit Jules Romains, né à Saint-Julien-Chapteuil (Haute-Loire) le 26 août 1885 et mort à Paris le 14 août 1972 , est un écrivain, philosophe, poète et dramaturge français, membre de l'Académie française.
C'est le pharmacien, habillé d'une tenue banale. Il se fait complimenter par son installation soignée. On apprend qu'il est marié et entretient de bonnes relations avec le docteur Parpalaid.
Il s'agit d'une réplique célèbre de la pièce de théâtre de Jules Romain « Knock ou le triomphe de la médecine », réplique magnifiée en 1951 par l'acteur Louis Jouvet.
La pièce de Jules Romains qui oppose la rusticité de la ruralité et la modernité hygiéniste de la ville, le médecin humaniste et le médecin cynique, a une dimension fortement comique et farcesque. Extravagante même à bien des égards tant qu'une forme de démesure médicale peut apparaitre comme invraisemblable.