L'argent qu'il investit ne doit pas causer de torts et être bénéfique pour la société. Les activités de prêts sont interdites parce que le Coran dit que les musulmans ne sont pas autorisés à tirer profit du prêt d'argent. Il est donc interdit de toucher des intérêts d'un individu ou d'une banque.
En tant que musulman, il nous est permis d'investir dans les actions (actions qui répondent à certaines conditions), l'immobilier (achat sans utilisation de crédit bancaire, SCPI, REIT) et les matières premières.
Les principaux fonds d'investissements Halal sont généralement composés d'actions, d'actifs immobiliers ou de devises. Ces fonds doivent respecter les critères de la loi islamique et disposent d'un comité de conformité islamique. La spéculation étant interdite, ces fonds investissent généralement sur le long terme.
Tant que les banques investissent leurs fonds de manière licite (halal), alors la transaction est autorisée (halal)… Le problème découle de l'investissement des fonds. Dans le cas contraire, c'est interdit (haram)… la différence vient donc de la différence entre les banques islamiques et non islamiques.
“Concernant le Bitcoin, estime l'universitaire, on peut dire qu'il est adapté à l'islam grâce à trois de ses caractéristiques : la transparence dans les échanges qu'autorise la blockchain, l'inclusion financière des personnes peu bancarisées et le fait qu'il repose sur une économie réelle.”
L'achat d'actions est-il halal en Bourse ? De base, les théologiens musulmans sont unanimes pour dire que l'achat d'actions est hallal (autorisé). Cela que ce soit pour les entreprises non cotées (Entreprises classiques) ou les entreprises en Bourse (Entreprises cotées).
La solution la plus utilisée pour acheter sans riba un bien immobilier est le financement en utilisant une Mourabaha. Cette solution de financement est la plus utilisée par les banques Participatives afin de vous offrir la possibilité d'acheter sans riba.
Les intérêts perçus sur les prêts sont de l'usure car ils reviennent à exploiter quelqu'un qui est dans le besoin... et Dieu a interdit cette pratique.
Même si le terme de blanchiment est nouveau dans le langage des juristes, la fusion de l'argent sale, provenant d'un acte illicite (haram, i.e. tout ce qui est interdit et illicite), et d'une ressource licite (halal, i.e. tout ce qui est licite, permis et autorisé) est fortement prohibée dans l'islam.
Les banques islamiques pratiquent ce qu'on appelle la Mourabaha. Il est donc possible de devenir propriétaire d'un logement sans payer d'intérêts. C'est la banque qui achète le bien à la place du client.
L'argent rapporté par certains types de comptes bancaires (compte épargne, livret …) est en effet considéré comme étant de l'usure (« Ribâ »), prohibé en islam.
En effet, une banque islamique se comporte comme une banque classique en collectant les dépôts de ses clients. Elle se sert ensuite de ces mêmes dépôts pour financer l'actif. Ce dernier lui permettra en fin de compte d'avoir des retours sur son investissement. Ainsi, elle pourra se rémunérer avec ses déposants.
Le plan d'épargne en actions (PEA) est l'enveloppe fiscale la plus avantageuse pour investir en bourse. Et certaines banques ne vous demanderont pas plus de 100 euros pour ouvrir un PEA.
Pour acheter des actions, vous devez vous rapprocher de l'intermédiaire financier de votre choix (banque ou courtiers en ligne) et solliciter l'ouverture d'un compte-titres, d'un plan d'épargne en action (PEA) ou encore d'une assurance-vie s'il s'agit d'un placement collectif.
Il implique dans la vente et les transactions la fiabilité, l'honnêteté, l'absence de tricherie ou de mensonge. Les vendeurs doivent être sincères, honnêtes, tolérants. Ils ne doivent pas mentir ou cacher les défauts des produits/services qu'ils vendent. Le règlement par le consommateur doit être effectif.
Toute violation de l'hadith conduit à l'une des deux formes de riba suivantes : Riba al-fadl : l'argent est échangé en mains propres mais en quantités différentes. Riba al-nasi'ah : les sommes d'argent ne sont pas échangées au moment de la transaction mais à un moment ultérieur (existence d'un facteur temporel).
Selon la plupart des experts en religion musulmane, le crédit est haram et n'est donc pas autorisé. Plus précisément, c'est l'intérêt (riba) qui n'est pas autorisé. Un crédit peut donc être considéré comme tel notamment s'il s'agit d'un prêt immobilier.
La seule vraie banque présente en France avec des produits financiers islamiques est la banque Chaabi qui est une banque marocaine. Tous les autres sont des fintechs ou des cabinets/sociétés de conseils financiers.
Pour le mufti, la cryptomonnaie est une monnaie considérée comme haram, car il existe un certain degré important de risque, d'incertitude et de fraude. Il continue son analyse en mettant l'accent sur les fluctuations de prix et l'instabilité auxquelles la cryptomonnaie est sujette, notamment le Bitcoin.
Dans quels Cas l'Utilisation de l'Effet de Levier Peut-elle Être Haram en Islam ? Comme cela est expliqué plus haut, l'effet de levier en islam est halal s'il n'y pas d'intérêts facturés sur levier ou le prêt qu'accorde le courtier au trader / à l'investisseur en bourse.