L'inertage consiste à remplacer l'air ambiant contenu dans la cuve par un gaz neutre. L'azote, totalement inodore et incolore, a une densité proche de celle de l'air est le gaz le plus utilisé actuellement en œnologie. Il a l'avantage d'être économique, inerte et de ne pas se dissoudre dans le vin.
L'opération consiste à injecter du gaz neutre pour remplacer l'air au contact des raisins, du moût ou du vin, dans le but d'éviter toute oxydation. Un nuage de gaz neutre dans les cuves et... voilà le vin protégé de l'oxydation. C'est l'inertage.
L'utilisation de gaz dits « neutres », (car n'interagissant pas avec les composés du vin) permet de préserver le moût ou le vin du contact avec l'air : c'est l'inertage. Les gaz autorisés en œnologie pour l'inertage sont l'azote N2, le gaz carbonique CO2, l'Argon Ar, ou des mélanges de ces gaz.
Les procédés d'inertage, de balayage et de purge à l'azote permettent de réduire les risques d'inflammabilité et d'explosion lors du stockage de solvants inflammables ou de réactions chimiques, qui peuvent être rencontrés par exemple, dans un broyage de poudres ou lors du transfert pneumatique de produit.
Ce mode d'inertage consiste à injecter le gaz neutre par un orifice et d'évacuer l'atmosphère présente par un second trou d'évacuation (ou évent) généralement situé en partie haute de l'installation.
Le gaz inerte, le plus souvent utilisé en soudure est l'argon mais d'autres comme l'azote ou le CO2 sont également utilisés. Les gaz d'inertage sont destinés à chasser l'oxygène ambiant autour d'une zone de soudage, principalement afin d'éviter toute corrosion au niveau de la surface chauffée à haute température.
Un gaz inerte est un gaz qui n'a pas de réactions chimiques avec son environnement dans des conditions normales de pression et température. Dans l'industrie pharmaceutique et dans la chimie, ces gaz sont principalement l'azote (N2) et l'argon (Ar), qui sont des composants de l'air.
En règle générale, le débit de l'inertage et le temps prévu devraient conduire à remplacer de cinq à huit fois le volume de la chambre dans la zone considérée, alors qu'un débit courant de gaz est de 20 litres/min. Il faut donc environ 2300 litres d'argon pour inerter à 100 ppm la capacité.
Pour un tube en acier inoxydable par exemple, il faudra attendre que la pièce soit refroidie à un niveau en-dessous de 150 à 200 degrés pour éviter toute coloration post-soudage.
Le soudage sous azote (atmosphère inerte), permet de palier aux inconvénients d'un soudage traditionnel sans plomb, tels qu'oxydation, mouillage insuffisant, dommages aux joints de soudure consécutif à des températures élevées et utilisation excessif de flux.
Rochage : lors du soudage d'acier inoxydable, l'envers du cordon a tendance à devenir très noir, avec un aspect de ''roche volcanique''. C'est le rochage qui donnera très rapidement une zone corrodée et inacceptable. Pour l'éviter, il faut soit mettre un support à l'envers du joint, soit faire un inertage.
La brasure sous azote :
L'azote est introduit d'un côté du tube tandis que l'autre côté reste ouvert, il suffira d'un filet d'azote pour que l'oxygène du tuyau à souder soit chassé empêchant ainsi la calamine de ce former.
On réalise un chambrage à l'aide d'une fraise à lamer, sur une perceuse ou une aléseuse. La différence avec le lamage est la profondeur de perçage : dans le cas d'un lamage, la tête de vis dépasse de la surface de la pièce. Dans la pratique, on utilise souvent le terme « lamage » dans tous les cas.
L'inertage et l'acier inoxydable
Lorsque deux éléments en acier inoxydable sont portés à haute température lors du soudage, il est primordial de veiller à l'inertage. En l'absence ou dans le cas d'un mauvais inertage, un rochage se produit et le métal va subir un risque de corrosion.
L'azote est de tous les gaz connus, parmi ceux qui se rapprochent le plus du comportement des gaz parfaits. Aux conditions normales de T et P, une mole de gaz parfait occupe un volume de 22.4 litre. Pour l'azote, c'est 22.396 litre. L'écart entre le gaz parfait et le gaz azote n'est que de 4 mL sur 22.4 litre.
Un gaz inerte est un gaz qui n'a pas de réactions chimiques avec son environnement dans des conditions normales de pression et température. Dans l'industrie pharmaceutique et dans la chimie, ces gaz sont principalement l'azote (N2) et l'argon (Ar), qui sont des composants de l'air.
l'hélium (He)
L'azote est un gaz inerte qui convient à un large éventail d'applications, couvrant divers aspects de la fabrication, du traitement, de la manipulation et du transport de produits chimiques.
Soudage MAG sur de l'acier inoxydable
Pour souder de l'acier inox avec le procédé MAG, Air Liquide préconise l'utilisation d'ARCALTM Chrome. Ce gaz est un mélange d'argon (2%) et de CO2.
L'argon UPP s'utilise comme gaz de protection pour le soudage TIG de tous les métaux y compris les plus nobles : titane, zirconium et tantale et pour la soudure MIG de l'aluminium. Ce gaz est excellent en soudo-brasage cupro alu et cupro nickel pour la réparation automobile.
Le gaz de protection le plus souvent utilisé pour le soudage TIG est l'argon (l1). Le degré de pureté doit être d'au moins 99,95 %. Pour les métaux ayant une très bonne conduction de chaleur, comme l'aluminium ou le cuivre, on utilise également l'hélium (l2).
Le fraisage est un procédé dans lequel un outil de fraisage enlève de la matière par un mouvement rotatif. Comme pour le perçage, il est possible d'utiliser un large éventail d'outils de différents diamètres et de différentes duretés.
Soudure inox au TIG
Dans le procédé TIG, un arc électrique se forme entre la pièce à souder et une électrode infusible appelée électrode tungstène. Le soudage TIG est réalisé sous gaz de protection, dont le but est de protéger le bain de soudure. Il s'agit d'un procédé de soudage très précis.