La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
Nous serons tous des cyborgs
La première grande évolution repose sur le fait que nous ne serons plus 100% humains en 2050. En effet, chaque être humain sera augmenté, car doté de micro-robots circulant dans son corps et d'un assistant personnel greffé à son cerveau (bot cérébral*, appelé Mini-Moi).
En 2050, les jeux vidéo aura été beaucoup plus immersives qu'aujourd'hui, grace à les ordinateurs plus puissants et les nouveaux technologies comme la réalité virtuelle.
Ce sera le cas du sud de l'Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L'est de la Chine, une partie de l'Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d'ici 2070.
Pour Yves Cochet, l'effondrement est « possible dès 2020, probable en 2025, certain vers 2030 ». Il estime qu'il « n'y aura plus de voiture en 2040.
Selon les scientifiques, les eaux qui entourent les Pays-Bas pourraient monter de plus d'un mètre d'ici 2100 (1).
Avec tous les bémols inhérents à ce type de classement prospectif, cette réflexion sur le futur place en tête des pays dominants le monde en 2050 la Chine. Suivent les Etats-Unis (2 e) et l'Inde (3 e). Le Japon se place à la 4 e position suivi par le Brésil, l'Allemagne et la Grande-Bretagne.
Il affirme en effet que d'ici 2050, nous ne communiquerons plus par la parole, mais au moyen d'une conscience collective générée par ordinateur.
C'est à ces questions que tente de répondre le Hors-Série Comment vivrons-nous dans nos villes en 2050, réalisé par Terra Eco, en partenariat avec l'ADEME. Ce numéro aborde les aspects fondamentaux de la ville de demain que sont l'urbanisme, l'architecture, les nouvelles technologies ou encore la consommation.
En 2100 nous vivrons tous heureux parce qu'il n'y aura plus de maladies. En 2100, nous ne mangerons que des bonnes choses : burger, frites, glaces, gâteaux. Nous nous déplacerons avec des voitures volantes. A l'école, nous aurons tous des ordinateurs pour travailler.
La Chine continentale, le Bangladesh, l'Inde, le Vietnam, l'Indonésie et la Thaïlande sont les pays qui abritent le plus grand nombre d'habitants qui seront sous le niveau annuel moyen des inondations côtières d'ici 2050.
Selon les scientifiques, le nord de la France (Nord et Pas-de-Calais) serait la région la plus touchée, avec la submersion des villes de Dunkerque, Grande-Synthe, Calais et Saint-Omer. Une région, où près de 400.000 individus vivent sous le niveau de la mer.
Les villes devront être autonomes en matière d'énergie. Des immeubles pourront être capables de générer de l'électricité grâce à des éoliennes et des panneaux solaires intégrés. Des architectes imaginent même des espaces verts sur les toits comme des jardins ou même des fermes.
Combien d'humains demain ? Les nouvelles projections de l'ONU. En 2030, la planète comptera probablement 8,5 milliards d'habitants, et près de 10 milliards en 2050, contre 7,9 milliards aujourd'hui.
D'ici 30 ans, nous subirons une hausse des températures sans précédent. Le réchauffement climatique aura de nombreuses conséquences, qu'on peut déjà voir aujourd'hui. L'année 2019, par exemple, a comptabilisé 10 mois ininterrompus de températures au-dessus des normales avec des records de chaleur.
L'entreprise de 2050 sera éco-citoyenne, actrice d'une économie soutenable, circulaire, au service de la collectivité, préservant le vivant, respectant l'environnement. Elle contribuera au patrimoine commun, et au bien être des individus qui composent la société. Elle sera contributive.
Près de 2,5 milliards de personnes dans le monde, soit une personne sur quatre, souffriront de problèmes d'audition en 2050, selon un rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) publié le 2 mars 2021 qui souligne "la nécessité d'intensifier rapidement la prévention et le traitement de la perte auditive".
2030, c'est une planète de 8,3 milliards d'habitants (contre 7,1 à la fin de 2012), une planète vieillissante et de plus en plus urbanisée puisque, comme l'avait annoncé une étude publiée en septembre dont je m'étais fait l'écho, environ 5 milliards d'humains vivront alors en ville.
Le français est parlé dans des zones du monde à la démographie très dynamique, comme l'Afrique subsaharienne. Dans quelques décennies, il devrait donc être utilisé par 750 millions de personnes. Résultat : le français serait la langue la plus parlée au monde à l'horizon 2050.
L'ordre des langues les plus parlées du monde ne devrait que peu évoluer entre 2021 et 2050. Le mandarin, l'espagnol, l'anglais et l'hindi seront toujours les quatre langues les plus parlées au monde. Le mandarin devrait compter près d'1,2 milliard de locuteurs en 2050 (évolution de 27% par rapport à 2021).
Selon l'OIF, on comptera ainsi quelque 715 millions de locuteurs du français en 2050, soit 8% de la population mondiale, contre 3% actuellement. L'institution prévoit même 760 millions de francophones en 2060.
Pourquoi la date de 2030 figure-t-elle dans le nom? En 2008, nous avons calculé que si rien ne changeait, nous aurions en 2030 un déficit d'eau douce de 60 %. Concrètement, l'humanité dispose de 4200 km3 d'eau potable par an que nous pouvons prélever de manière durable.
Selon une étude publiée en 2015 dans les Comptes-rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS), le résultat est inéluctable : Miami et la Nouvelle-Orléans seront submergés par les eaux avant 2100, peu importe ce qui est fait pour lutter contre le réchauffement climatique.