Figure de style par laquelle on désigne le tout par la partie, le contenu par le contenant, etc. Exemple : "Boire un verre", pour désigner le liquide contenu dans ce verre.
Différence entre une métonymie et une synecdoque
Si la métonymie est généralement quantitative et remplace un concept par un autre, la synecdoque est qualitative et va introduire une relation entre le tout et la partie.
Métaphore repose sur un rapport de ressemblance entre deux réalités, or la métonymie se fonde sur un rapport de voisinage et sur un rapport de relation logique entre ces deux réalités. Par exemple, une « bouteille » ne ressemble pas à du « vin », « Paris » ne ressemble pas à ses « habitants », etc.
Une hypallage est une figure de style par laquelle on associe un terme d'une phrase (par exemple : « endeuillé ») à un terme différent de celui qui aurait convenu selon le sens (« endeuillée » associé à « maison » à la place de « famille » dans l'exemple : « La famille se trouvait dans la maison endeuillée »).
Son vélo a crevé. Ici, « vélo » désigne le pneu, le tout désigne la partie (synecdoque généralisante). Après plusieurs mois de recherche, il a enfin trouvé un toit. Ici, le « toit » est la partie qui désigne le tout (la maison), c'est donc une synecdoque particularisante.
On peut donc dire que la synecdoque est une métonymie, mais pas l'inverse. Précisément, la synecdoque permet le remplacement d'un mot par l'une de ses parties (la partie pour le tout) ou par l'ensemble dont il fait partie (le tout pour la partie).
La synecdoque est une figure de style qui consiste à utiliser un mot pour un autre. Il s'agit d'une variété de métonymie qui permet d'élargir ou restreindre le sens d'un mot.
N.B. Pour former un oxymore, les mots de sens contraire sont toujours accolés, tandis que l'antithèse ne fait que les unir au sein d'une même proposition.
Une figure de style est un procédé d'expression qui s'écarte de l'usage ordinaire de la langue et donne une expressivité particulière et un caractère figuré au propos.
La métaphore, du latin metaphora, lui-même du grec μεταφορά (metaphorá, au sens propre, transport), est une figure de style fondée sur l'analogie. Elle désigne une chose par une autre qui lui ressemble ou partage avec elle une qualité essentielle.
La litote consiste donc à dire moins pour suggérer plus. La plus connue est contenue dans Le Cid de Corneille. Dans l'acte III, scène IV, Chimène s'adresse à Rodrigue en ces termes : « Va, je ne te hais point ! », pour lui signifier qu'elle l'aime encore.
Figure de style basée sur l'atténuation d'un mot, d'une expression qui serait trop choquante. Exemple : Les "personnes de couleur" ou le "troisième âge" sont des euphémismes qui permettent de ne pas froisser certaines populations. Étymologie : du grec ancien euphêmismos, qui signifie l'emploi du mot approprié.
Hyperbole = Exagération de la réalité de façon à frapper l'imagination. Exemple : "Il n'avait pas UN camarade, Mais des millions et des ... HYPERBOLE : Exagération de langage. EXEMPLE : Je vous l'ai déjà répété cinquante millions de fois.
PERIPHRASE : Donner la définition d'un mot au lieu de dire ce mot. EXEMPLE : Le roi des animaux -> Le lion. L'astre du jour -> Le soleil ... Par exemple tu as collision /collusion ou alors conjecture /conjoncture, ...
« C'est malin ! », pour signifier au contraire que c'est complètement idiot. « Cet honnête homme », pour exprimer que c'est un fripon. « C'est la vie de château, pourvu que cela dure ! », alors que les conditions de vie sont difficiles.
La périphrase est la figure de style dans laquelle on dit en plusieurs mots ce que l'on pourrait dire en peu de mots. Généralement, on remplace le mot par un groupe de mots qui le définit de façon imagée.
Forme particulière de langage qu'on emploie pour donner plus de vivacité, plus de relief à l'expression de la pensée. Sont des figures de rhétorique, entre autres, la métaphore, la litote, l'antithèse, l'oxymore, l'allégorie, la parabole, l'ironie, la prosopopée et l'hypotypose.
Ces procédés d'écriture permettent de varier l'intensité du propos. Anaphore, pléonasme, gradation, parallélisme et répétition sont les figures stylistiques les plus simples. Mais leur pertinence dépend de l'intention du locuteur et du sens général de son énoncé.
la périphrase qui dit en plusieurs mots ce qu'on pourrait dire en un seul ; Exemple : l'homme du 18 juin (= de Gaulle) l'euphémisme et la litote qui atténuent l'expression ; Exemple : Va, je ne te hais point. (= Je t'aime.) l'antithèse qui oppose deux mots ou deux groupes de mots de sens contraire.
L'effet de l'anadiplose
L'anadiplose, qui est une figure de style de répétition, permet à l'auteur de fixer l'attention du lecteur sur un mot en particulier. Elle permet de donner de l'emphase à un discours. L'anadiplose est aussi un procédé d'oralisation : elle permet à l'auteur de rendre plus réelle une conversation.
Le chiasme (prononcé kiasme) est une figure dans laquelle les contraires s'opposent en symétrie dans une forme AB-BA. L'effet du chiasme s'appuie sur le rythme et la répétition. Le chiasme est une forme d'antithèse dédoublée qui peut également souligner les similitudes dans les mots opposés.
Une anacoluthe est une figure de construction qui consiste en une rupture de la cohésion syntaxique de la phrase. L'auteur prend alors des libertés avec les règles de syntaxe habituelles. Cette rupture a pour conséquence un effet de surprise.