éviter l'épuisement des nappes par des prélèvements trop importants ; adapter les prélèvements en cas de crise liée à une sécheresse ; éviter la contamination des eaux souterraines par des produits toxiques ; protéger de manière renforcée la proximité des captages d'eau en vue d'une production d'eau potable.
Un cuvelage : caisson étanche protégeant les fondations des infiltrations de nappe phréatique. Ce cuvelage peut se faire en bois, en béton ou avec des revêtements spéciaux comme de la peinture ou un enduit.
L'exploitation des nappes par l'homme
L'application la plus connue est celle des puits (en grec le mot phréar désigne un puits ou une réserve d'eau). Ainsi, grâce à un trou suffisamment profond, ces derniers atteignent directement dans les nappes phréatiques.
Pour évacuer l'eau de la nappe phréatique, les pointes filtrantes sont reliées à une pompe de surface. La technique de tranchées drainantes assèche les surfaces horizontales grâce à des matériaux drainants disposés dans la tranchée en fond de fouille. Ensuite, le pompage s'effectue grâce à des puisards.
Les nappes d'eaux souterraines sont en très grande majorité alimentées par les précipitations. Plus précisément, les nappes se rechargent par l'infiltration des eaux de pluie qui s'introduisent dans les zones de recharges situées au sommet des nappes.
Les nappes se rechargent
La pluie non interceptée par les végétaux atteint le sol. Suivant les conditions données, elle peut s'évaporer directement du sol, s'écouler en surface jusqu'aux cours d'eau (ruissellement de surface) ou encore s'infiltrer dans le sol.
La collecte des eaux de pluie et le recyclage des eaux usées permettent également de réduire la pénurie et d'atténuer les pressions exercées sur les eaux souterraines et les autres masses d'eau naturelles.
Les forages domestiques
Depuis le 1er janvier 2009, tout particulier utilisant ou souhaitant réaliser un ouvrage de prélèvement d'eau souterraine (puits ou forage) à des fins d'usage domestique doit déclarer cet ouvrage ou son projet en mairie.
La surveillance du niveau des nappes s'effectue en mesurant leur profondeur, c'est à dire l'épaisseur de la zone non saturée. Cette mesure s'effectue grâce à des dispositifs appelés piézomètres.
Ces nappes peuvent être très profondes, parfois plus de 1 000 mètres.
La pollution agricole
L'agriculture représente une double menace pour les nappes phréatiques : Elle entraîne une multiplication des pompages pour répondre à ses besoins en eau toujours grandissants. Elle utilise de nombreux engrais et pesticides que les eaux de pluie vont emmener dans les réservoirs souterrains.
Une partie de ces eaux de pluie s'infiltre à l'intérieur du sol à travers les pores et les fissures des roches. Ce phénomène d'infiltration se déroule dans la zone non saturée de l'aquifère, appelée zone vadose.
Elle peut être d'origines diverses : L'humidité remontant des nappes phréatiques jusqu'aux fondations de l'habitation, lorsque plusieurs saisons pluvieuses se succèdent. Les terrains humides et marécageux à proximité où de l'eau stagne en permanence.
Les nappes phréatiques se remplissent surtout en fin d'automne et en hiver.
Pour se faire prenez un angle de 45 ° à droite ou à gauche du centre de la cible. Ensuite marchez. Lorsque l'appareil tourne, mesurez la distance entre la cible et le point de retournement de l'appareil, puis multipliez cette distance par 10. Le nombre obtenu correspond à la profondeur.
Principal avantage de ce type de puits : il n'est pas nécessaire de creuser très profond pour récolter l'eau, "entre 7 et 8 mètres, pour un bon puits traditionnel" selon José Estevez. De plus, l'eau n'étant pas profonde, une pompe de surface, équipement plus économique que les pompes de forage, sera suffisante.
La profondeur du forage ne dépasse généralement pas 30 mètres. Le puits artésien a pour fonction d'exploiter une eau située plus en profondeur, jusqu'à 70 mètres. Du fait de la haute pression, l'installation d'une pompe n'est alors pas nécessaire.
NON, l'eau de puits privés n'est pas soumise à surveillance et peut contenir des micro-organismes et composés chimiques toxiques, rendant l'eau impropre à la consommation.
Le prix d'un forage est de 83€/ml en moyenne, avec une fourchette comprise entre 50€ et 160€/ml tout compris. Le tarif d'un forage peut aller de 50€ à 100€/ml pour un forage sur nappe phréatique, tandis que celui d'un puits traditionnel peut aller de 50€ à 160€.
Si vous avez l'intention de construire un puits de plus de 10 mètres de profondeur, vous devez également déposer une déclaration préalable auprès de la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal). La déclaration doit être déposée au moins 1 mois avant le début des travaux.