Elagueurs, ferblantiers, rempailleurs, marchands ambulants, couvreurs-zingueurs, artistes de cirque (20 000 Tsiganes travaillent sous 200 chapiteaux familiaux)… leurs activités sont par nature indépendantes, et presque toujours héritées de la tradition.
Concernant les voyageurs, l'argent gagné est souvent investi dans les véhicules et caravanes car en plus d'être leurs lieux de vie, ce sont souvent leurs outils de travail. D'autre part, les véhicules et caravanes sont souvent les uniques biens mobiliers et immobiliers des Voyageurs.
Disons le clairement, pour l'essentiel, les ressources des gens du voyage proviennent de deux sources majeures : le travail et les allocations familiales.
Selon la voix-off de Zone Interdite, ce père de famille "peut gagner entre 5 000 et 6 000 euros en un mois" si les "affaires sont bonnes." Téléstar.fr vous propose de découvrir cet extrait en exclusivité.
Le prêt caravane de la CAF est un crédit à taux zéro ou une subvention que vous n'aurez pas à rembourser (selon votre département). Il est réservé exclusivement aux gens du voyage et commerçants ambulants. Il est conçu pour soutenir l'achat ou la réparation d'une caravane d'habitation et à usage familiale.
La Mercedes-Benz est l'une des voitures les plus populaires parmi les gitans. C'est parce que c'est une voiture fiable qui peut les emmener d'un endroit à l'autre sans aucun problème.
Les gens du voyage ne paient pas l'électricité et l'eau
Lorsqu'une communauté de gens du voyage s'installe sur une aire d'accueil, elle dispose d'un accès à l'eau et l'électricité. Tout ce qui est consommé lui est alors facturé.
Pour se marier, les gitans ne vont ni à la mairie, ni à l'église, l'union se déroule en famille. Pour eux, seul un mariage selon les rites gitans a de la valeur.
En fait, l'appellation « gens du voyage » est avant tout une appellation administrative, qui provient de la loi du 3 janvier 1969. Elle désigne les Français ayant un mode de vie nomade. Les Tsiganes sont de tradition nomade, mais, en pratique, beaucoup sont sédentarisés.
Les Gitans, présents en France depuis des générations, vivent principalement dans le sud du pays (Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d'Azur). Les populations gitanes sont majoritairement sédentaires.
Les gens du voyage dans leur ensemble possèdent à 95% la nationalité française et, depuis 2005, l'Assemblée nationale a adopté la taxe d'habitation des personnes résidant dans un habitat mobile terrestre. En ce sens, ils sont obligés de payer des impôts comme tout le monde.
À Château-Gontier, la communauté des gens du voyage a son carré au cimetière de la Trinité. Un carré qui détonne au style baroque et très entretenu par les familles.
2. Avec de la boue. C'est l'option choisie par un maire français des environs de Lille en avril dernier: déverser de la boue sur une partie d'un terrain occupé par des gens du voyage pour que leur campement ne puisse pas s'étendre, et bloquer leurs caravanes avant expulsion.
Le drapeau rom se compose des couleurs bleues et vertes ainsi que d'une roue rouge au milieu. La roue, chakra en romani, à 16 rayons symbolise le voyage, la route mais surtout les origines indiennes des peuples roms.
Elle dépend beaucoup des relations au territoire et à la famille. Les voyageurs ne parlent pas de travail. Ils intègrent à leur quotidien des activités économiques et sont en recherche perpétuelle de sources d'échanges, monétaires ou non. Il y a donc un rapport très utilitaire à cette activité.
Amay, Bastogne, Charleroi, Lessines, Mons, Ottignies-Louvain-la-Neuve, Ramillies, Sambreville et Verviers. En Wallonie, seules trois communes disposent d'une infrastructure complète (eau, électricité, sanitaire) pour accueillir les gens du voyages : Ath, Bastogne et Namur.
Ainsi, « Je t'aime » dans cette langue gitane peut être traduit par « Te camelo ». Par exemple, pour signifier à sa chérie « Je t'ai tellement aimé », on peut dire « Yo que tanto te camelo ».
« Choucarde », aussi, pour dire jolie, en parlant d'une fille (une « racli » ; le garçon étant un « raclo »)… « Gadjo » (pour désigner les non-Manouches) est connu depuis longtemps.
Ce qui caractérise les familles manouches, c'est le nombre d'enfants, à moitié nus, dépenaillés, libres de leurs mouvements à proximité du campement. L'adultère est sévèrement puni et jamais une Tsigane ne doit se livrer à la prostitution. La séparation ou le divorce sont admis dans le couple, mais pas la tromperie.
Cérémonie du Panuelo ou du mouchoir
Il s'agit de vérifier sa virginité : L'Aroutadora (une femme de la communauté réputée pour sa sagesse) vérifie la virginité de la future épouse avec un mouchoir. Elle peut ensuite exhiber un tissu tâché de sang durant les festivités pour prouver la vertu de la jeune-fille.
Originaires d'Allemagne et surnommés « les H », ils sont issus de la communauté yéniche sédentarisée et installés à Montreuil-sous-Bois en Seine-Saint-Denis. Les trois frères sont, depuis 1994, à la tête du clan. L'ainé, Jean-Claude Hornec, dit « Eddy Mitchell » ou « Lounes », est né en 1953.
Pour financer leurs voitures et leurs roulottes, les nomades en sont donc réduits à s'endetter auprès des établissements de crédit à la consommation (Cetelem, Cofinoga…) à des taux pouvant atteindre 20%.
«Ils sont riches, regardez leurs caravanes»
D'autres font les foires, les marchés... L'été, ils se déplacent là où vont leurs clients : les touristes. L'argent qu'ils gagnent, ils l'investissent en partie dans leur lieu d'habitation, que ce soit une caravane ou un fourgon, qui est souvent aussi leur outil de travail.
Depuis janvier 2014, ils ont libre accès au marché du travail. La loi sur le droit au logement - dite loi Besson - oblige les villes de plus de 5 000 habitants à prévoir des "conditions de passage et de séjour des Gens du voyage sur son territoire, par la réservation de terrains aménagés à cet effet".