La bordure en bois
Vous pouvez vous procurer de long rondins ou des poutres que vous placerez simplement à l'horizontale, ce qui permettra de retenir la terre. Vous pouvez aussi aligner des morceaux de bois plantés à la perpendiculaire dans le sol pour créer une sorte de petite palissade.
Pour monter un mur de soutènement, la solution la moins chère serait celle du bloc à bancher. En effet, cette solution permet de mettre en oeuvre des coffrages préfabriqués, ce qui reste le moins onéreux.
Les gabions sont une solution très en vogue. Il s'agit de cages métalliques dans lesquelles sont stockés des galets ou autres petits rochers. Pour créer une retenue de terre, il suffit d'aligner les cages sur la longueur souhaitée puis de les superposer jusqu'à obtenir la hauteur de retenue désirée.
Des fondations hors gel pour le mur de soutènement
Par exemple, si vous vivez le long des côtes Atlantique ou Méditerranéenne, 50 cm de profondeur suffisent. En revanche, si votre terrain se situe en montagne, dans les Pyrénées, le Massif Central ou les Alpes, il faut creuser jusqu'à 1 m de profondeur selon l'altitude.
Ménager une légère inclinaison
Nivelez le sol et déposez un lit de sable grossier pour créer une assise stable. Placez les moellons les plus volumineux à la base puis montez progressivement le mur, rang par rang, en remblayant le vide au dos de l'ouvrage avec de la terre.
La profondeur d'enfoncement des rondins est fonction de la nature du sol (mou/dur), de la hauteur du mur et de la charge à supporter (remblai instable ou sol stable). En moyenne, on peut prendre 1/3 enfoncé en terre pour 2/3 de mur. Le diamètre des rondins est lui aussi fonction de la hauteur de mur.
Le prix d'un mur de soutènement est de 160€/m² en moyenne, avec une fourchette comprise entre 60€ et 400€/m² construction incluse. Plus spécifiquement, le tarif d'un mur de soutènement en buses de béton va de 60€ à 80€/m², alors que celui d'un mur de soutènement en béton banché va de 150€ à 400€/m².
Le coût dépend essentiellement du matériau choisi : Un mur de soutènement en parpaings : va coûter entre 150 et 300 € en moyenne par m2. Un mur de soutènement en béton armé : coûte entre 200 et 300 € du m2 en moyenne. Un mur de soutènement en gabion : coûte entre 300 et 400 € du m2 en moyenne.
Le bloc à bancher (en H) : parpaing avec lequel le béton est coulé directement dans les alvéoles. On l'utilise pour les murs de soutènement.
Dans le cas où votre pente serait comprise entre 10 et 20%, reliez vos dalles stabilisatrices en vous servant de pointes ou d'agrafes. Cela diminuera le risque de mouvements au fil du temps. Une fois la pose terminée, il ne vous restera plus qu'à ajouter vos graviers directement sur les dalles.
L'idéal pour fleurir durablement un talus, ce sont des végétaux à port rampant, s'étalant rapidement, résistant à la sécheresse, se débrouillant seuls sans entretien dans un sol pauvre, avec si possible un feuillage persistant ! Une grande variété de vivaces répond totalement ou partiellement à cette définition.
Les plantes couvre-sol adaptées aux talus en pente
plantes aux racines traçantes et puissantes : millepertuis (Hypericium spp.), pervenche (Vinca major et Vinca minor), hémérocalle, iris, ainsi que dans les régions méditerranéennes, agave, yucca, opuntia…
Vous pouvez tout à fait choisir entre différentes essences de bois comme le pin, le chêne ou l'acacia, pour des murs ou une clôture avec un design qui vous plaira.
Le mur de soutènement est présumé appartenir à celui des deux voisins auquel il est utile, c'est-à-dire à celui dont le terrain est soutenu. La Cour de cassation a donc jugé qu'un tel mur ne devait pas empiéter sur le terrain du voisin.
Un mur de soutènement ne doit normalement pas excéder quatre mètres de hauteur et ne doit pas être construit sur des terrains dont la pente est supérieure à 10°.
Contrairement à un mur de clôture, un mur de soutènement peut être construit sans déclaration préalable mais il faut qu'il ait vraiment une fonction de soutien.