La litote consiste donc à dire moins pour suggérer plus. La plus connue est contenue dans Le Cid de Corneille. Dans l'acte III, scène IV, Chimène s'adresse à Rodrigue en ces termes : « Va, je ne te hais point ! », pour lui signifier qu'elle l'aime encore.
Les exemples courants sont « Ce n'est pas un lâche, un poltron » pour dire « c'est un homme de cœur, un homme courageux » ; « il n'est pas peu insolent » pour « il est d'une grande insolence ». L'exemple souvent donné est le « Va, je ne te hais point » de Chimène à Rodrigue.
Figure de rhétorique consistant à affaiblir l'expression de la pensée pour laisser entendre plus qu'on ne dit. (Par exemple le « Va, je ne te hais point » de Chimène à Rodrigue, dans le Cid de Corneille.)
La litote est une figure de style par laquelle on dit moins pour faire entendre beaucoup plus. En d'autres termes, on dit moins pour suggérer davantage. Par métonymie, on désigne par litote une expression utilisant ce procédé. La litote utilise souvent la négation.
La litote est une figure de rhétorique et d'atténuation qui consiste à dire moins pour laisser entendre davantage. Elle caractérise une expression de façon à susciter chez le récepteur un sens beaucoup plus fort que la simple énonciation de l'idée exprimée.
Cette figure de style exprime des idées qui présentent un sens implicite plus fort qu'un sens explicite. Ce procédé sert à faire des commentaires, des hommages ou des confessions. D'un point de vue linguistique, la litote est souvent représentée par une double négation.
« — Va, je ne te hais point ! » est une litote souvent citée. Elle se trouve dans un vers célèbre prononcé par Chimène dans Le Cid de Corneille (1636). Chimène avoue à Rodrigue qu'elle l'aime encore, bien qu'il ait tué son père en duel, suite à l'affront de ce dernier.
la périphrase qui dit en plusieurs mots ce qu'on pourrait dire en un seul ; Exemple : l'homme du 18 juin (= de Gaulle) l'euphémisme et la litote qui atténuent l'expression ; Exemple : Va, je ne te hais point. (= Je t'aime.) l'antithèse qui oppose deux mots ou deux groupes de mots de sens contraire.
Figure de style basée sur l'atténuation d'un mot, d'une expression qui serait trop choquante. Exemple : Les "personnes de couleur" ou le "troisième âge" sont des euphémismes qui permettent de ne pas froisser certaines populations. Étymologie : du grec ancien euphêmismos, qui signifie l'emploi du mot approprié.
Figure de style réunissant deux termes antinomiques (opposés, de sens contraire). Exemple : Un "silence assourdissant" est un oxymore.
Figure de style qui réunit deux mots en apparence contradictoires. (Exemple : un silence éloquent.)
Un euphémisme se construit souvent avec une périphrase : on emploie alors un groupe de mots qui vient remplacer un mot qu'on veut éviter d'employer. Pour reprendre l'exemple de la mort, on la désigne sous plusieurs appellations, dont la plus célèbre est sans doute « la Grande Faucheuse ».
L'antiphrase est une figure de style par laquelle on dit quelque chose dans le but d'exprimer le contraire de ce que l'on pense réellement, afin de créer un effet d'ironie ou de dénoncer quelque chose.
La périphrase : Figure qui consiste à remplacer un mot par une expression de même sens. La métonymie : Figure qui consiste à remplacer un mot par un autre pour désigner le tout par une partie, le contenu par le contenant. L'euphémisme : Façon de présenter une réalité brutale en atténuant son expression.
Une figure de style est un procédé d'expression qui s'écarte de l'usage ordinaire de la langue et donne une expressivité particulière et un caractère figuré au propos.
● «Monter en haut»
Le verbe «monter» indique toujours l'action de se déplacer de bas en haut. Et c'est inéluctable. De la même façon, «descendre en bas» ne se dit pas.
N.B. Pour former un oxymore, les mots de sens contraire sont toujours accolés, tandis que l'antithèse ne fait que les unir au sein d'une même proposition.
Une métaphore est une figure de style qui consiste à désigner une idée ou une chose en employant un autre mot que celui qui conviendrait. Ce mot est lié à la chose que l'on veut désigner par un rapport de ressemblance.
► Ce sont l'hyperbole, l'anaphore, la gradation, la répétition, l'accumulation et la paronomase.
Ainsi, la phrase « Je meurs de faim » est une hyperbole. Hypotypose (féminin) : L'hypotypose est une figure qui se fonde sur l'animation d'une description et qui est destinée généralement à faire voir au lecteur quelque chose. L'hypotypose permet de se représenter une scène ou un objet.
La litote consiste donc à dire moins pour suggérer plus. La plus connue est contenue dans Le Cid de Corneille. Dans l'acte III, scène IV, Chimène s'adresse à Rodrigue en ces termes : « Va, je ne te hais point ! », pour lui signifier qu'elle l'aime encore. Mais la litote n'est pas réservée à la littérature !
L'antiphrase (substantif féminin), du grec antiphrasis, de anti- préfixe (« contre ») et phrasis (« action d'exprimer par la parole »), est une figure de style qui consiste à employer, par ironie ou par euphémisme, un mot, une locution ou une phrase, dans un sens contraire à sa véritable signification.
Chimène : fille de Don Gomès et maîtresse de Don Sanche et de Don Rodrigue dont elle est aussi l'amante. Léonor : gouvernante de l'Infante. Elvire : suite de Chimène.