La température au cœur du compost augmente jusqu'à 50 à 70°C au fur et à mesure de la décomposition. Maintenant que le compost et prêt, il vous suffit de faire passer sous le couvercle (ou la bâche) le tuyau dans lequel passe votre eau, et celle-ci sera immédiatement chauffée.
L'aération est un facteur essentiel puisque le compostage est un processus aérobie : la transformation des déchets est réalisée par des bactéries qui produisent de la chaleur.
Un compost génère de la chaleur, par la décomposition des matières qui le composent. Dans un composteur de grande taille (plusieurs tonnes), la température peut atteindre 80°C.
Si le compost ne chauffe pas, c'est qu'il n'y a pas de vie bactérienne. Dans ce cas, il faut rajouter des matières azotées, car il faut absolument que le compost chauffe. Quand le compost sent trop mauvais, il faut le refaire entièrement.
4/6 Pourquoi ne pas mettre d'épluchures de pommes de terre dans le compost ? Elles peuvent être porteuses de maladies et contaminer le compost ainsi que la terre.
À côté des fougères, l'ortie est un des activateurs naturels de compost les plus efficaces. Elle fournit en effet beaucoup d'azote, notamment sous forme de purin, mais elle est également très riche en matières organiques et en bactéries.
La phase active peut durer de 1 à 4 mois si l'andain est retourné fréquemment, de 4 à 8 mois si les retournements sont moins fréquents, et de 6 à 24 mois dans le cas d'un compostage passif sans retournement ni aération active.
Dans votre composteur, mélangés à d'autres matières compostables (épluchures de fruits et légumes, feuilles mortes, broyat...), ces feuillages vont se transformer en une matière riche en humus qui permettra de rendre et maintenir votre sol en bonne santé.
Le procédé de compostage se déroule généralement en quatre grandes étapes qui s'échelonnent sur plusieurs semaines : la réception des matières organiques, la préparation des matières en vue de leur compostage (prétraitement), le procédé de compostage lui-même incluant la phase de maturation et l'affinage du compost en ...
Évitez les feuilles épaisses ou coriaces (platane, hêtre, chêne...), longues à se décomposer, ou passez-les au broyeur.
Isoler votre serre de jardin
En complément, isolez les parois intérieures de votre serre en verre avec du plastique à bulles. Celui-ci se fixe à l'armature grâce à des clips. Vous allez gagner quelques degrés. Vous pouvez également protéger les parois nord de votre serre de jardin avec du polystyrène jusqu'à la mi-mai.
Il ne faut pas enterrer le compost de manière trop profonde. Mettez en place le compost au début de l'hiver et il finira sa maturation directement dans le sol. La chaleur dégagée va alors permettre de chauffer l'intérieur de votre mini-serre ou de vos grandes serres.
Chauffer une serre : un bidon noir à placer au soleil
Ce bidon est à placer au soleil dans la serre. Le soleil tapera sur le bidon, ce qui produira de la chaleur ! Vous pouvez y mettre de l'eau ou encore de la pierre qui restitue encore bien la chaleur !
On ne peut pas chauffer une serre sans la protéger contre le froid. Isoler impérativement les parois intérieures avec du plastique bulle permet de réaliser une économie de chauffage d'au moins 3°C. Cette isolation laisse passer la lumière indispensable au développement des semis.
Pour que vos feuilles mortes se décomposent au plus vite, vous alternerez couche de feuilles (30 cm) et matière organique riche en azote comme la corne torréfiée ou les fientes de volaille. Le purin d'ortie est aussi un très bon activateur (lire : Activateurs de compost : utiles ou non ?).
Quelles feuilles mettre au compost ? Les feuilles de châtaignier, comme celles du chêne, sont riches en tanins : elles mettent plus longtemps à se décomposer. Cependant, à la différence de celles du laurier, épaisses et vernissées, et de celles du noyer, riches en juglone, elles sont excellentes à composter.
Pour accélérer la décomposition, passez-les au broyeur, au débroussailleur ou à la tondeuse, sur une pelouse légèrement humide. Cette dernière façon de procéder fournit un mélange intéressant de feuilles et de déchets de tonte, plutôt équilibré en carbone et azote.
Comment savoir que votre compost est prêt à l'emploi ? Un compost mûr se caractérise par un aspect homogène, une couleur sombre, une agréable odeur de terre de forêt et une structure grumeleuse qui s'émiette. Sa texture est fine et friable.
Posséder plusieurs bacs à compost
Il est souvent recommandé de posséder 2 à 3 composteurs. Le compostage étant un processus lent, vous pourrez utiliser le premier composteur pour y garder le compost en phase de maturation et un second bac pour y stocker les déchets quotidiens.
Ajoutez les peaux de banane au tas de compost. Elles l'enrichiront grâce à leur teneur élevée en azote. Pour obtenir un compost bien équilibré, mélangez-les aussi aux déchets bruns tels que les cartons, la litière de poulailler ou les bouses de vache.
Quels sont les activateurs de compost naturels ? Certains végétaux broyés comme la fougère aigle, les orties, la consoude, la bardane donnent de très bon résultats lorsqu'ils sont incorporés au compost. Ces plantes peuvent aussi y être intégrées sous la forme de purins.
Il vous suffit d'y déposer les crottes en y ajoutant un liquide activateur d'élimination de composition biologique. Les déjections sont digérées par le liquide biologique et rapidement décomposées, puis éliminées naturellement dans le sol, sans le polluer.