Sur un avion, les forces aérodynamiques sont décomposées en une force de traînée, qui s'exerce dans la direction opposée à la vitesse de l'avion, et une force de portance, dirigée vers le haut, qui s'exerce dans une direction perpendiculaire à cette vitesse.
1) La mise en virage : Le pilote incline, en déplaçant le manche à balai soit à gauche ou soit à droite, l'avion progressivement pour atteindre finalement l'inclinaison choisie pour effectuer le virage : 30º, 45º ou plus.
D'où vient la portance ? Quand l'avion avance, grâce à la forme de son aile, l'air qui passe au-dessus de l'aile accélère. La pression de l'air est alors moins forte au-dessus de l'aile qu'en dessous. Ça crée une dépression : ça veut dire que l'aile est aspirée vers le haut.
Tant que l'avion a de la vitesse, l'air s'écoule au dessus et en dessous de son aile et il est capable de voler. Si les moteurs ne fonctionnent pas, on ne peut pas maintenir sa vitesse en gardant son altitude et on se met donc en descente.
Un avion ne peut pas tomber comme une pierre. S'il perdait ses moteurs, ou s'il était en panne d'essence, il pourrait planer plus d'une demi-heure sur plusieurs centaines de kilomètres !
Il y a trois phases de vitesse majeures quand un avion décolle : V1, Vr et V2. Quoi qu'il arrive, un avion doit décoller une fois la vitesse V1 dépassée. C'est la vitesse critique. Au cours d'un vol, les phases de décollage et d'atterrissage d'un avion sont considérées comme les plus critiques.
L'air passe sur ses ailes bombées et quand la vitesse est suffisante, l'accélération les fait monter comme si elles étaient aspirées vers le haut. En même temps, le dessous de chaque aile étant plat, l'air qui arrive par en-dessous “pousse” l'appareil.
La portance est une force liée à l'effet du vent sur l'aile qui attire l'avion vers le haut. C'est elle qui permet de faire décoller un avion et de le maintenir dans les airs. À l'inverse, le poids est une force qui attire l'avion au sol.
La procédure de freinage consiste alors, une fois que l'avion est au sol, à déployer les inverseurs, puis à augmenter le régime du moteur après le toucher des roues pour recréer de la poussée (le moteur étant pratiquement au ralenti lors de la phase d'atterrissage).
Lorsqu'on arrive proche du décrochage les commandes deviennent molles, l'avion commence à vibrer et si tout fonctionne bien, l'avertisseur de décrochage se met à biper. Pour sortir du décrochage, il suffit de pousser sur le manche en maintenant les ailes à plats et mettre plein gaz.
Le virage engagé survient lorsqu'un pilote vire à forte inclinaison sans ajuster l'incidence pour augmenter la portance, plaçant ainsi l'aéronef sur une trajectoire en spirale descendante avec une forte augmentation de la vitesse.
À bord d'un avion commercial, deux pilotes sont généralement aux commandes : le commandant de bord (CDB) et l'officier pilote de ligne (OPL, aussi appelé copilote). Ils forment le personnel navigant technique (PNT). Le CDB, comme son statut l'indique, est le chef du vol.
Les avions, à l'atterrissage et au décollage, se placent toujours face au vent. Cette règle permet de réduire au minimum leur vitesse lorsqu'ils se posent et assure leur portance au moment de prendre leur envol. A la construction d'un aéroport, les pistes sont donc toujours installées en fonction des vents dominants !
Un avion équipé d'un dispositif lui permettant de décoller et de se poser sur l'eau (amerrir) est un hydravion. D'autres accessoires permettent l'atterrissage et le décollage sur des surfaces enneigées comme des skis situés sous les roues de l'avion. Celui qui le dirige est appelé pilote ou aviateur.
Le décollage et l'atterrissage sont largement considérés comme les moments les plus dangereux d'un vol.
Le cerveau va associer l'avion à un danger de mort. C'est pour cette raison que les personnes phobiques ne parviennent pas à se rassurer. Une fois dans l'avion, leur corps va envoyer des signaux. Dans cette situation perçue comme dangereuse, le cerveau émotionnel envoie une alerte.
Ca accélère (fort) et ça monte, mais c'est beaucoup moins violent que les manèges à sensations, car ça ne tournicote pas dans tous les sens. Si vous êtes stressé, n'hésitez pas et parlez-en à l'équipage en arrivant dans l'avion, les agents de bord sont formés pour ce genre de situation et vous rassureront.
L'ordre de grandeur de la vitesse de décollage est de : 20 à 50 km/h pour les planeurs ultra-légers motorisés (ULM). 80 à 120 km/h pour les avions monomoteurs de loisir ou les bimoteurs à hélices d'affaire. 240 à 280 km/h pour les avions de ligne selon leur taille (A320, A380).
1- Pour répondre à cette question, il convient d'abord de se demander de quel avion parle- t'on. 2- S'il s'agit d'un avion de ligne, la vitesse est en général de 0,7 à 0,8 Mach, c'est à dire environ 900 km/h. 3- Le concorde lui, par contre, volait à Mach 2, soit environ 2400 km/h.
Elle dépend, entre autres, de la masse à l'atterrissage, de la température et de la pression atmosphérique. Elle peut être légèrement majorée en cas de vent de face. On peut retenir comme valeur moyenne 140 nœuds (environ 260 km/h).
Le décollage et l'atterrissage d'un avion peuvent causer un véritable stress et de la tension. Il peut alors être judicieux d'opter pour un vol sans escale, si vous avez le choix (et le budget) pour cela.
1. Le Golfe du Bengale. Golfe avec un «e», même si comme le sport du même nom, il est rempli de trous… mais d'air cette fois. Cette zone sac à vomi se situe entre l'Inde et les côtes Birmanes et est réputée pour ses fortes turbulences, et ce, quelle que soit la saison.
Le vol par temps orageux génère souvent des turbulences anxiogènes à bord des avions. C'est surtout en phase de décollage et d'atterrissage que les nuages peuvent créer des turbulences mais, en altitude de croisière, un avion de ligne vole la plupart du temps au-dessus de la zone orageuse.