Essayez de vous hydrater suffisamment le matin et l'après-midi pour ne pas avoir soif le soir, limitez le nombre de boissons, ainsi que l'alcool, le thé et la caféine avant de vous coucher, et ne mangez pas trop tard pour ne pas aller au lit en pleine digestion.
Se lever plus de deux fois la nuit pour aller uriner, est considéré comme un peu excessif. En effet, à partir de plus de 2 réveils on parle de nycturie. Cela peut révéler un mode de vie non adéquat, voire un problème médical.
La desmopressine, prise par voie orale, est le médicament utilisé en première intention. Il s'agit d'une substance proche de l'hormone antidiurétique. Elle diminue fortement la production d'urine pendant la nuit.
Diminuez votre consommation de thé, café et alcool qui sont diurétiques et en même temps des irritants de la vessie favorisant la pollakiurie. Si vous prenez énormément de boissons, buvez moins et moins souvent. Observez ensuite si vos symptômes s'estompent.
"Le traitement repose sur des règles hygiéno-diététiques afin de changer des mauvaise habitudes : diminuer les apports en boisson et surtout en thé, café, alcool, tisane à partir de 17 heures. Avancer l'heure du repas du soir.
Après 18 heures, il est préférable de réduire autant que possible sa consommation d'eau et autres liquides. L'absorption de boissons irritantes pour la vessie, comme l'alcool, le café et les sodas, est déconseillée plusieurs heures avant le coucher. Les tisanes, fortement diurétiques, sont également à éviter le soir.
En temps normal, les intervalles entre deux mictions sont supérieurs à deux heures. Si on urine fréquemment avec des intervalles plus courts, cela est considéré comme pathologique", explique le docteur Ala Chebbi, urologue qui précise que "la pollakiurie est fréquente chez les femmes".
L'eau est la meilleure boisson possible en cas de fuites urinaires. C'est la seule boisson avec laquelle vous ne prenez aucun risque pour votre vessie.
Par ailleurs et afin de limiter les gênes urinaires :
limiter la consommation d'aliments ou de boissons pouvant irriter la vessie comme : le thé et le café, les boissons gazeuses contenant de la caféine, l'aspartame (édulcorant artificiel), les aliments acides (agrumes, tomates…), les épices pimentées….
Le café, le thé, le cola et le chocolat (aliments et boissons caféinées) La consommation de caféine est une source d'irritation importante pour la vessie. Parce que la caféine est un diurétique, elle peut favoriser la production d'urine.
En règle générale, tous les fruits et légumes riches en eau ou en antioxydant, les légumes à feuilles vertes, les noix et les grains entiers sont considérés comme des diurétiques. Betterave, carotte, tomate, myrtille, poivron, oignon, céleri : vous avez donc l'embarras du choix !
Une envie d'uriner trop fréquente est parfois le signe d'une hyperactivité de la vessie. L'hyperactivité vésicale résulte d'une contraction anormale du muscle de la vessie, dont la cause n'est pas identifiée.
Ne pas pousser : la vidange de la vessie doit se faire en douceur pour ne pas abîmer le périnée ; Vider complètement la vessie : lorsqu'une vessie ne se vide pas complètement, les germes présents dans la région peuvent proliférer et entraîner une infection urinaire.
La diurèse normale est d'environ 1,5 L d'urine par 24 h (maximum 2 L), ce qui correspond à 5-7 mictions par jour d'un volume de 200-250 mL. En cas d'hyperactivité vésicale, ce système est déréglé : la vessie se contracte trop souvent, avant qu'elle ne soit pleine.
3. Le citron. Acide et donc irritant pour la vessie, le citron – tout comme les autres agrumes — vous donnera envie d'aller aux toilettes.
Surproduction d'urine
L'insuffisance cardiaque, les maladies neurologiques comme la maladie de Parkinson et d'Alzheimer, le cancer de la vessie et de la prostate, le diabète, l'insuffisance hépatique, et les maladies rénales chroniques font partie des pathologies qui peuvent entraîner une polyurie nocturne.
La nycturie peut concerner tout le monde, aussi bien les hommes que les femmes. Néanmoins, elle est plus fréquemment diagnostiquée chez les personnes âgées. Après 70 ans, on estime qu'entre 69 et 93% des hommes se réveillent au moins une fois pour uriner. Le pourcentage se situe entre 74 et 77% chez la femme.
Urine blanche : ça veut dire quoi ? L'urine est normalement transparente et jaune clair. Une urine blanchâtre peut être un symptôme d'inflammation ou d'infection urinaire d'origine bactérienne.
Durant le sommeil, notre cerveau secrète une hormone anti-diurétique qui ralentit le travail des reins afin que nous ne soyons pas réveillés pendant la nuit par une envie d'uriner. Mais boire trop d'eau avant le coucher (même 2 à 3 verres), perturbe ou annule cette fonction.
Une maladie nommée «hyponatrémie»
Boire trop d'eau ne coupe pas l'appétit, peut entraîner des dommages aux reins et altérer la concentration, rapporte le Daily Mail ce mardi.
"Boire de l'eau avant de se coucher évite la déshydratation pendant votre sommeil et aide faire baisser la température corporelle, ce qui assure un endormissement serein", écrivent-ils.
Un léger rétrécissement de l'urètre entraîne généralement un jet urinaire moins puissant ou un double jet. Les sténoses sévères peuvent obstruer complètement le flux d'urine.
Le terme "pollakiurie" ou "vessie hyperactive" signifie un besoin d'uriner trop fréquemment (plus de 7 fois dans la journée), parfois plusieurs fois par heure. En cause : le muscle pelvien, qui se situe au niveau inférieur de la vessie et se contracte trop souvent.
Tout le monde émet autant d'urine que ce que l'on boit. C'est la stabilité de la composition du corps. On a une quantité d'urine qui est exactement dépendante du fait d'avoir une quantité d'eau fixe dans l'organisme. Il est impossible d'uriner plus que ce que l'on boit."
La consommation de lait favorise certains types de constipation. Dans le cas de l'incontinence urinaire, la constipation expose la vessie à une surcharge permanente, ce qui va aggraver la situation.