entre 7 et 7,6 W/kg : professionnel de très haut niveau. entre 5,6 et 6,4 W/kg : amateur de très bon niveau. entre 4,3 et 5 W/kg : amateur moyen. entre 3 et 3,7 W/kg : cycliste occasionnel.
Il s'agit de faire régulièrement des séances d'EPI sous forme d'aller-retour dans des côtes de pente moyenne, élevée et très élevée, en grimpant à intensité modérée. Il faut vraiment y aller mollo dans les premières montées et augmenter l'intensité d'un poil à chaque répétition.
L'entraînement spécifique consiste à réaliser des exercices répétés au cours d'une même sortie, appelés Interval Training. Ces exercices consistent en des enchaînements d'intensités différentes et de récupération. Donc, 1mn à 96% de votre FCmax puis 4mn à 85/90% de votre FCmax, le tout à répéter 9 fois.
Commencez chaque poussée de puissance en tournant à une cadence et une vitesse très basses. Passez à la vitesse supérieure (par exemple, 50 x 11) et, en position assise, pédalez aussi fort que possible jusqu'à ce que vous atteigniez 80 tr/min. Cela devrait prendre environ 15 secondes.
Au niveau de la circulation sanguine, mouliner plus vite aura également ses avantages. Tout d'abord, cela vous permettra de réduire les risques d'hypertension artérielle.
En montée, la vitesse moyenne est de 15 à 20 km/h. Si vous êtes un cycliste expérimenté, vous pouvez sans doute atteindre une vitesse supérieure.
C'est pourquoi, il faut essayer de se donner des règles de conduite pour améliorer sa vélocité au quotidien : Lors des débuts de séance et lors des retours au calme en fin séance, soyez vigilent à bien tourner les jambes au delà des 95-100 tours par minute même si cela fait chuter la moyenne horaire.
Rouler trop vite
Tout ceci est un frein à la progression, à cause de l'excès de fatigue. Accumuler les séances de gladiateur sur home trainer n'est pas la solution, car trop d'intensités par rapport au volume global conduit au surentraînement, quand ce n'est pas au dégoût pur et simple.
Un 39×24 est un petit braquet, pour passer des côtes assis en tournant les jambes par exemple … Plus le braquet est grand, plus la distance parcourue en un tour de pédalier est importante. Ainsi un plateau de 53 et un pignon de 11 dents permet en un tour de pédalier de faire 10m10.
ÉVITER LA FATIGUE À VÉLO
Adoptez une fréquence de pédalage de 60 tours par minute, en utilisant des braquets souples pour conserver cette vitesse de jambes. Cette cadence exige un effort modéré tout en vous assurant une bonne vitesse de croisière.
Inspirez par le nez, sentez l'oxygène arriver et le bedon se gonfler. Laissez l'air écarter tout doucement les côtes puis monter progressivement vers le haut des poumons, entraînant le soulèvement de la cage thoracique. Expirez lentement par la bouche en laissant s'échapper un filet d'air.
Pour la montée : Utiliser le petit plateau avant et les pignons de gauche. Pour la descente : Utiliser le grand plateau et les pignons de droite sur la cassette. Pensez toujours à utiliser une bonne cadence de pédalage c'est à dire entre 60 et 90 tours/minute.
Par exemple, le poids idéal de Lorentz s'établit à 68 kg pour 1,74 mètres ; les cyclistes de haut niveau qui font cette taille pèsent 3 à 5 kg de moins.
Un autre outil de comparaison : pendant le Tour de France, les cyclistes produisent en moyenne entre 220 et 320 watts par étape (soit pendant trois à cinq heures). Un cycliste amateur peut difficilement tenir plus d'une heure à cette puissance. À vous de faire le test !
En règle générale, le guidon doit se situer entre 2 et 5 cm plus bas que le milieu de la selle. Cependant, surtout si vous débutez sur un vélo, il existe une formule largement acceptée par la plupart des experts en biomécanique pour vous donner une hauteur de guidon approximative.
Grâce à une pratique quotidienne, vous vous maintenez en forme, vous augmentez votre force musculaire, vous améliorer votre circulation sanguine grâce au pédalage, votre souplesse, votre équilibre et votre coordination. Le vélo ville permet de vous rendre plus résistant à la fatigue et de gagner en qualité de sommeil.
Tenez le guidon près du cintre. Baissez les coudes et gardez le haut de votre corps détendu. Cette position vous permet de respirer librement. Ne vous balancez pas d'un côté à l'autre sur la selle et ne serrez pas trop les poignées du guidon, cela vous fatiguera sans vous donner plus de force ou d'élan.
Une cadence de pédalage trop faible de 50 ou 60 tr/min maintenue sur toute une montée ne vous permettra rien d'autre que de profiter d'une sortie tranquille à vélo." Il faut jouer avec la cadence. Grimpez lentement mais avec une cadence élevée.
Maintenir la selle droite et à la hauteur idéale
Elle doit être à la bonne taille pour que vous puissiez pédaler avec une bonne flexion des genoux et du dos, sans forcer votre posture. La selle doit également être droite, tant en inclinaison qu'en position, et perpendiculaire au guidon.
Prenez l'habitude de positionner vos pédales au milieu de la pointe de votre pied, puis déplacez la d'avant en arrière pour voir ce qui est le plus confortable. Marquez la bonne position avec un marqueur une fois que vous êtes à l'aise pour gagner du temps les fois suivantes.
À l'inverse, si le pignon est 2 fois plus petit, pour un coup de pédale le pignon et la roue font 2 tours. Tu vois, plus tu choisis un pignon petit, et plus un coup de pédale fait tourner ta roue. Mais ça demande aussi plus de force à tes jambes ! Un conseil : quand la route est plate, choisis le pignon du milieu.
Si vous êtes équipé d'une transmission triple, vous aurez sans doute un petit plateau de 32 dents qui, associé à un grand pignon de 25 voire 28 dents, vous permettra sans doute de grimper de façon assez aisée sur tous les pourcentages.
Pour le mesurer, sur un pédalier 4 branches vous pouvez mesurer la distance axe-axe* entre 2 trous de fixation l'un en face de l'autre ; pour un 5 branches mesurez la distance entre 2 trous de fixations consécutifs puis reportez-vous au schéma.