Pour analyser la qualité microbiologique de l'eau on utilise des « micro-organismes indicateurs » de la contamination fécale, généralement non pathogènes, mais indiquant la présence de pathogènes issus des matières fécales.
2) Méthodes d'analyse bactériologique de l'eau :
Sur le terrain, la méthode de filtration sur membrane est relativement facile à mettre en œuvre : Elle consiste à filtrer un volume d'eau connu sur une membrane poreuse, calibrée pour retenir les bactéries (0,45 μm).
Les facteurs principaux dont il faut tenir compte dans un programme d'analyse microbiologique incluent la fréquence des tests, les étapes de production idéales pour la réalisation des tests, la composition de la matrice ou du produit, la nature de l'organisme d'altération cible et les méthodes de test.
LES PARAMÈTRES MICROBIOLOGIQUES
Il s'agit de détecter les bactéries indicatrices de contamination fécale ; les Escherichia coli (E. coli) et les Entérocoques. Naturellement présents dans les déjections animales ou humaines, ces organismes d'origine intestinale peuvent se retrouver dans l'eau.
Les échantillons d'eau doivent être prélevés dans des récipients propres, rincés plusieurs fois avec l'eau à analyser, puis fermés hermétiquement sans laisser de bulles d'air dans le flacon. l'inconvénient de libérer du chlore si ces sachets restent trop longtemps exposés à la lumière.
Les micro-organismes pathogènes véhiculés par l'eau étant pour la plupart d'habitat fécal, il a donc été suggéré de retenir comme principe de contrôle « la recherche de certaines espèces ou groupe de bactéries, comme témoins indicateurs de contamination ou pollution fécale ».
L'analyseur d'eau PCE-PH20M est un appareil portable facile à utiliser pour déterminer la valeur du pH dans des solutions aqueuses. L'analyseur d'eau étanche PCE-PH20, sert à déterminer la valeur du pH rapidement et avec précision. L'écran permet une lecture facile de la valeur du pH.
Les principales étapes du processus d'analyse consistent à cerner les sujets d'analyse, à déterminer la disponibilité de données appropriées, à décider des méthodes qu'il y a lieu d'utiliser pour répondre aux questions d'intérêt, à appliquer les méthodes et à évaluer, résumer et communiquer les résultats.
L'analyse microbiologique permet de mettre en évidence les bactéries présentes dans les produits. Des échantillons sont prélevés et sont mis en culture sur des milieux contenant tous les nutriments nécessaires au développement des bactéries.
La technique BactoSense permet d'analyser automatiquement et in situ la concentration de bactéries dans l'eau, en un quart d'heure seulement, ce qui en fait un produit révolutionnaire sur le marché. Son utilisation est par ailleurs très simple: une alarme se déclenche dès lors qu'une bactérie est détectée.
Réglez le débit du robinet pour éviter que l'eau ne rejaillisse. Remplissez la bouteille jusqu'à la ligne de remplissage ou, s'il n'y en a pas, jusqu'au col de la bouteille, en laissant un espace d'air. Ne laissez pas l'eau déborder. L'espace d'air est nécessaire pour faire l'analyse au laboratoire.
Placez la tête du patient en hyperextension. Poussez doucement l'écouvillon dans la narine jusqu'au nasopharynx. Faites tourner l'écouvillon 3 à 5 secondes et, si possible, laissez-le sur place pendant environ 30 secondes (ou jusqu'à ce que le patient soit pris d'une quinte de toux).
Il suffit de déposer quelques gouttes de liquide sur du sulfate de cuivre anhydre. Si l'on peut observer l'apparition d'une couleur bleue on peut conclure que le liquide testé contient de l'eau et si cette couleur n'est pas visible alors il n'en contient pas ou trop peu pour être détectée.
Prenez la bouteille d'échantillon toujours fermée et approchez la bouteille du filet d'eau. Dévissez le couvercle de la bouteille en tenant le bouchon d'une main et la bouteille de l'autre main. Remplissez jusqu'à la ligne tout en retenant votre respiration. Fermez ensuite la bouteille avec une bonne force.
Par ailleurs, le montant annuel du coût des examens de la qualité des eaux par abonné dans les situations sévères n'est pas prohibitif : de l'ordre de 40 à 50 € par an et par abonné.
Les coliformes totaux et Escherichia coli (E. coli) sont des bactéries indicatrices, aussi appelées bactéries cibles. Les autres bactéries qui peuvent être présentes dans l'eau potable sont appelées des bactéries non ciblées.
Pour être considérée comme potable, l'eau doit être exempte de toute substance jugée nocive pour la santé : Les germes pathogènes, comme les bactéries et les virus. Les micro-organismes parasites.
Ainsi, depuis le 1er mars 2021, l'agrément des laboratoires pour la réalisation des prélèvements et des analyses du contrôle sanitaire des eaux pour les paramètres physico-chimiques et microbiologiques est délivré par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses).
La qualité de l'eau est caractérisée du point de vue physico-chimique, biologique et hydromorphologique (dans le cadre de la Directive-cadre sur l'eau, norme européenne).
La teneur en chlorures doit être inférieure à 200 mg/l. La teneur en potassium doit être inférieure à 12 mg/l. Le pH de l'eau doit être compris entre 6,5 et 9. Le TH soit la dureté de l'eau, qui correspond à la mesure de la teneur d'une eau en ions calcium et magnésium, doit être supérieur à 15 degrés français.