Vous devez expliquer votre refus. Tout ce qui relève d'une charge de travail trop lourde est recevable (« Je ne vais pas pouvoir te faire ça bien en si peu de temps »).
Le principal risque d'une surcharge de travail est de mener l'employé vers un « burn-out » ou syndrome d'épuisement professionnel. Le burn-out peut causer une dépression plus ou moins sévère, qui s'étend jusqu'à la vie personnelle de l'employé.
Une surcharge du travail peut mener au burn out. Le Conseil Supérieur de la Santé (CSS) définit le burn out comme « un épuisement causé par un manque d'équilibre entre l'investissement de la personne et ce qu'elle reçoit en retour ». Il est donc primordial de lever le pied pour s'en prémunir.
L'excès de travail
Il agit en faveur de l'entreprise, mais met sa vie de couple en danger, car l'incompréhension s'y intègre rapidement. Cette dernière s'amplifie lorsque le conjoint ne travaille pas. Le doute s'installe dans la relation, ce qui tend à détruire la confiance installée au sein du couple.
Travailler trop est essentiellement lié au temps consacré au travail pour diverses raisons: L'aveuglement sur sa propre endurance. La négligence de ses besoins de repos et de déconnexion. Des systèmes de convictions qui valorisent excessivement l'effort dans le travail et la négation du plaisir.
Essaye ça: «J'ai du mal à me tenir au courant de tout ce qui se trouve dans mon assiette à présent et espérais que nous pourrions parler de mon rôle dans [le point que vous aimeriez déléguer] et le [autre point], car ce sont des prendre beaucoup de temps. »
Il ne s'agit pas de rejeter la personne, mais de lui dire qu'on ne peut pas répondre à son attente, et pourquoi. On commence donc par montrer qu'on l'a entendu, en reformulant par exemple sa requête ou en cherchant à en comprendre les raisons.
Rester calme et agir dans l'urgence
Être à l'écoute de soi, de ses émotions, avoir recours à des techniques corporelles de respiration, identifier ce qui est ressenti comme néfaste ou, au contraire, stimulant, permet de faire face efficacement à la pression et, par ailleurs, de s'affirmer en situation de tension.
En effet, les causes d'un mal être au travail peuvent être très nombreuses : l'ambiance avec ses collègues, les relations avec son manager ou les clients de l'entreprise, la nature des tâches à accomplir, les horaires etc. Souvent on sait que cela ne va pas, mais on a dû mal à identifier la cause exact.
Si les nouvelles tâches ne correspondent plus à la qualification figurant au contrat ou modifient la rémunération, le salarié est donc en droit de refuser ses nouvelles attributions sans que son refus ne soit constitutif d'une faute.
Pour inspirer le respect, efforcez-vous de rester courtois en toutes circonstances. N'hésitez pas à maintenir une certaine distance avec vos interlocuteurs. Raconter sa vie lors d'un entretien ou se laisser un peu trop aller au cours d'un séminaire vous déconsidérera. "Dans le conseil, l'usage est de se tutoyer.
Comment survivre à un patron toxique? Limiter les interactions au strict minimum. Faire appel à un témoin le plus souvent possible. Limiter les sujets de conversation au contexte professionnel.
Parler au collègue concerné
Pour régler cette situation injuste, la première étape est de rester calme et de discuter avec la personne concernée : Expliquez-lui ce qui pose problème. Indiquez-lui que son comportement impacte votre charge de travail. Rappelez que les heures de travail sont faites pour travailler.
La première étape consiste à relativiser et rationaliser la relation et par éliminer si possible la partie émotionnelle et relationnelle (même si c'est compliqué lorsque la relation s'est fortement dégradée dans le temps).
Le meilleur moyen de vous sortir de cette situation est de faire ressortir votre caractère un peu féroce en lui montrant qu'il aura beau vous proférer des menaces contre vous, vous n'avez pas peur de lui. Montrez lui tout l'apport que vous avez pour lui. Que vous n'êtes pas là contre lui mais pour lui.
"Il faut évoquer les choses objectivement, en utilisant d'abord des formules impersonnelles, puis en parlant de ses propres émotions", conseille le spécialiste. Par exemple : "Je me sens stressé·e ces derniers temps", au lieu d'incriminer directement son interlocuteur : "Votre façon de fonctionner me stress".
Inutile de préciser que vous avez grossi (ou perdu du poids), que vous devenez irascible en famille, etc. Résumez plutôt l'affaire en annonçant que vous avez tous les symptômes du burn-out.
Popularisé aux Etats-Unis, le mot “workaholic”, signifie littéralement “alcoolique du travail”. Les symptômes sont les mêmes que pour une autre addiction, et les conséquences aussi dramatiques : dégradation de la santé mentale, physique, et perte de vie sociale.
Il est interdit de faire travailler un salarié plus de 6 jours par semaine. Le repos hebdomadaire est d'au moins 35 heures consécutives. Toutefois, des dérogations peuvent remettre en cause le droit au repos du week-end des salariés. Tout salarié âgé de moins de 18 ans bénéficie de dispositions spécifiques.