Si la dépendance de votre proche vous cause de la détresse, vous pouvez demander l'aide d'un psychothérapeute. Discuter de votre situation avec un professionnel de la santé mentale peut vous aider à gérer l'impuissance, la frustration et la peur que vous ressentez en raison de la dépendance de votre proche.
L'état de manque ne met à aucun moment la vie de la personne en jeu, mais il est indispensable d'appeler son médecin traitant ou en son absence le SAMU (15) . Il est indispensable de résister fermement aux pressions du toxicomane et de son entourage, tout en évitant le moindre jugement de valeur.
La prise en charge médicale peut se faire soit à l'initiative de la personne toxicomane elle-même, soit à la suite d'un signalement. Un(e) toxicomane peut bénéficier d'une cure de désintoxication. La justice peut également prononcer une injonction thérapeutique.
Les trois produits de substitution aux opiacés actuellement autorisés sont la méthadone, la buprénorphine haut dosage (le Subutex® et ses génériques) et le suboxone. La substitution concerne également le tabagisme pour lequel il existe les substituts nicotiniques (patch, gommes etc.).
Dites à la personne que vous êtes là pour la soutenir à toutes les étapes de son cheminement. Expliquez-lui que vous allez l'aider à trouver un traitement adapté et l'accompagner tout au long du processus de guérison. Respectez son choix si elle n'est pas prête à entamer les démarches tout de suite.
Sautes d'humeur, excitation, colère, hostilité, dépression. Mensonges et vols à répétition. Refus d'admettre les effets néfastes de la drogue. Refus de voir des amis de longue date ou des personnes qui pourraient remarquer un changement de comportement.
A force d'être en contact permanent avec une personne dépendante, par envie d'aider, par amour, parfois par pitié ou compassion, l'entourage va adopter un certain nombre d'attitudes toujours dirigées dans le même sens: éviter les conséquences négatives ou les atténuer, éviter les conflits, avoir la paix à tout prix.
Le syndrome de manque des stimulants (cocaïne, amphétamines) se manifeste essentiellement par la dysphorie, l'asthénie, l'anhédonie, la dysomnie, et peut même constituer un véritable syndrome dépressif.
L'héroïne est la drogue la plus addictive, selon l'étude de David Nutt.
Ces symptômes ne sont pas dangereux en soi et disparaissent habituellement au bout de 7 à 10 jours d'abstinence. Après 24 heures, les symptômes de sevrage atteignent un pic et, après trois jours, le pire est passé. Cependant, les idées noires et l'insomnie peuvent persister pendant plusieurs semaines.
DT : deux lettres bien connues des personnes alcooliques, celles qui riment avec agitation, tremblements et hallucinations terrifiantes, les symptômes caractéristiques du Delirium Tremens ou syndrome du manque. Comment sont traitées ces impressionnantes crises ?
C'est une complication grave typique du sevrage d'alcool, qui est potentiellement mortelle, notamment en raison du risque de déshydratation et d'étouffement (conséquence de l'agitation). Il existe des médicaments pour calmer ces symptômes. C'est pourquoi tout sevrage d'alcool nécessite impérativement un suivi médical.
Généralement, le deuxième ou troisième jour de sevrage est le plus compliqué lorsqu'on arrête de fumer.
La nicotine
Le tabac, dont la nicotine est le principal addictif, est responsable de la mort de sept millions de personnes dans le monde d'après l'OMS. Il tue la moitié de ceux qui en consomment. L'addiction au tabac est d'autant plus forte qu'elle est liée à des comportements sociaux.
Une drogue à fort potentiel addictogène est par exemple l'héroïne, suivie de près par le tabac (nicotine). Un autre indicateur de dangerosité, et non des moindres, est la toxicité des produits, donc leur potentiel effet nocif sur votre santé.
Elle rend les personnes paranoïaques et agressives. Dix ans après la dernière prise, la cocaïne perturbe encore et provoque des troubles du sommeil, de l'appétit et de l'anxiété.
« Un sevrage classique en lui-même peut durer de 24 heures à 7 jours et se fait en plusieurs étapes : admission, réalisation d'un bilan de santé, arrêt de l'alcool, traitement », explique Amine Benyamina.
Ressentir les symptômes du manque
Parmi les symptômes remarqués, on note : malaise physique avec sueurs, courbatures des bras et des jambes,douleurs abdominales, nausées, insomnies, agitation, anxiété importante, tremblements et irritabilité.
Le fentanyl est une drogue dangereuse pour les raisons suivantes : Il est de 20 à 40 fois plus puissant que l'héroïne et 100 fois plus puissant que la morphine, ce qui accroît considérablement le risque de surdose accidentelle. Il est inodore et sans goût.
La cocaïne peut également nuire directement aux reins en réduisant la quantité d'une molécule antioxydante importante appelée glutathion.
De plus, un total de 43 000 décès ont été attribué à la dépendance aux opioïdes en 2010, ce qui suggère que l'espérance de vie a été réduite de 46 ans pour chacun de ces décès. La morbidité mondiale attribuée à la dépendance au cannabis est plus élevée que celle dela cocaïne.
Les substances psychoactives libèrent la dopamine qui active différentes zones du cerveau reliées entre elles (circuit de la récompense). Cette libération de dopamine procure un afflux de plaisir et en contrepartie de ce plaisir, la substance va demander au cerveau de continuer de consommer.