« Il faut sortir des « jamais » et des « toujours ». Plutôt que dire « Tu me fais toujours ce coup-là », soyez précis et prenez une situation particulière comme « l'autre jour en réunion… » De la même manière, concentrez-vous sur une critique et n'en compilez pas plusieurs en même temps.
Si votre chef vous stresse, attention à ne pas vous laisser déstabiliser. La méthode Coué peut opérer des merveilles : répétez-vous que votre travail a de la valeur, que vous avez le droit de dire non. Si vous n'êtes pas d'accord, en revanche, préparez votre argumentaire avec soin.
Détrôner le roi
Plus périlleux mais tout aussi réjouissant : aller dévisser le siège de votre cher patron dans son bureau. Ne vous engagez pas à l'aveugle dans cette opération, soyez accompagné d'un complice pour monter la garde. En quelques coups de tournevis vous aurez rendu le siège complètement instable.
Réagir face à un management toxique : mode d'emploi
Le plus souvent, la solution la plus simple consiste à informer son manager des conditions de travail qu'il est en train d'imposer à ses salariés. Cela consiste à faire remonter son mal-être au travail à celui-ci ou bien à un responsable RH de l'entreprise.
Elle consiste à parler de soi plutôt que de parler de son interlocuteur et éviter de le placer dans une position d'accusé." Rappelez à votre chef ce que vous avez vu ou entendu et pourquoi cela vous affecte. "C'est le moment de donner à votre manager votre opinion, votre ressenti, confirme Marie-Luce Dubois.
Laissez la personne s'exprimer jusqu'au bout, ne répondez que lorsque vous vous sentez prêt. N'hésitez pas à lui demander un moment pour réfléchir. Et faites le tri : ce que l'on vous a reproché ne remet pas en question la totalité de votre être", conseille la spécialiste.
Si on est en désaccord avec cette affirmation, on peut dire “je ne suis absolument pas d'accord avec toi” ou “je ne suis pas du tout d'accord avec toi“. Pour nuancer davantage le propos sans être aussi catégorique, on peut répondre “je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi” ou bien “je n'en suis pas sûr/certain“.
"Il faut évoquer les choses objectivement, en utilisant d'abord des formules impersonnelles, puis en parlant de ses propres émotions", conseille le spécialiste. Par exemple : "Je me sens stressé·e ces derniers temps", au lieu d'incriminer directement son interlocuteur : "Votre façon de fonctionner me stress".
N'affrontez pas les conflits de front en déclenchant une discussion avec votre supérieur sans témoin. Autant que possible cherchez toujours un observateur, un tiers neutre présent lors des meetings afin d'éviter tout débordement. Privilégiez les rencontres avec vos supérieurs lorsque vous êtes entouré.
Ignorer son chef.
"Cette option consiste à laisser dire son chef sans jamais lui répondre, tout en préparant ses munitions quand viendra le jour de l'entretien d'évaluation.
Montrez-leur que vous êtes fier de votre corps et le risque qu'ils vous harcèlent diminuera. Vous pouvez par exemple leur dire que vous aimez votre corps tel qu'il est, même si ce n'est pas vrai. Dites-leur que vous êtes heureux comme ça et que vous vous moquez de leur opinion.
Le critiqueur
Ses commentaires vous blessent et minent peu à peu votre confiance.
C'est le droit de s'affirmer !
En fait, dire les choses ne consiste en rien d'autre qu'à s'affirmer, c'est-à-dire à se comporter en nous respectant tel que nous sommes, si possible en toute situation. C'est vrai, exprimer son avis, son désaccord ou encore son accord n'est pas toujours chose facile, et pour cause !
Commencez par vous demander quelle est votre motivation à faire cette remarque. S'il s'agit d'aider cette personne, d'améliorer votre relation, alors, c'est bon signe. Si au contraire, vous cherchez à vous mettre en avant, à écraser l'autre, à vous venger, à marquer des points, freinez avant qu'il ne soit trop tard.
Les patrons toxiques sont connus pour utiliser leur autorité afin de contourner les règles et les processus. Ils pensent que leur rôle dans l'entreprise les rend infaillibles.