Plus on est aisé, plus l'espérance de vie est élevée. Ainsi, parmi les 5 % les plus aisés, l'espérance de vie à la naissance des hommes est de 84,4 ans, contre 71,7 ans parmi les 5 % les plus pauvres, soit 13 ans d'écart. Chez les femmes, cet écart est plus faible : 8 ans séparent les plus aisées des plus pauvres.
Enfin, parmi les hommes, un ouvrier sur deux n'atteindrait pas 80 ans, contre un cadre sur trois. Les natures-mêmes des professions exercées expliquent en partie ces écarts. En effet, les cadres ont moins d'accidents, de maladies ou d'expositions professionnels que les ouvriers.
Là encore, les comportements et le mode de vie expliquent largement les écarts entre les sexes. Dans une enquête datant de 2008, l'Insee montrait que les ouvrières consomment moins d'alcool que les hommes cadres à tout âge. L'espérance de vie des ouvrières est ainsi supérieure d'un an à celle des hommes cadres.
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l'espérance de vie à la naissance augmente fortement, principalement grâce aux progrès médicaux contre les maladies infectieuses [Meslé, 2006] : plus de 6 mois sont gagnés chaque année en moyenne entre 1947 et 1957.
Seules les 30% les plus modestes (moins de 1 300 euros de revenus mensuels) vivent en moyenne moins âgées. Plusieurs facteurs expliquent la longévité des femmes : consommation moindre d'alcool, meilleur suivi médical, plus faible exposition aux risques professionnels.
Les facteurs qui influencent l'espérance de vie sont nombreux : géopolitiques : conflits, guerres, instabilité politique. sanitaires : épidémies, accès et salubrité de l'eau, accès aux soins, progrès de la médecine, hygiène, accès à l'alimentation et conservation de celle-ci.
Santé Les Français les plus modestes sont beaucoup plus touchés par les maladies chroniques que les plus aisés, confirme une étude de la Drees publiée ce jeudi. Une inégalité à l'origine des très forts écarts d'espérance de vie entre riches et pauvres.
La France consacre peu d'argent à la prévention, et les comportements des jeunes s'en ressentent. Les Français vivent plus longtemps que la moyenne de la population européenne, et cela malgré de faibles dépenses publiques en matière de prévention et davantage de comportements à risque chez les jeunes.
Mais il existe aussi des explications sociales, c'est-à-dire principalement environnementales et comportementales, à l'espérance de vie plus élevée des femmes. Avant tout, les hommes fument plus, boivent plus, mangent moins bien, se droguent plus et conduisent plus dangereusement.
Plusieurs initiatives de santé publique ont contribué à l'augmentation de l'espérance de vie chez l'être humain, et la vaccination fait partie de celles qui ont eu le plus grand effet à long terme.
Plusieurs facteurs sont en cause. Tout d'abord, les ouvriers exercent des professions par nature plus risquées que celles des cadres. Avantagés par leur niveau de vie, les cadres consultent davantage de médecins et de spécialistes.
Plus on est aisé, plus l'espérance de vie est élevée. Ainsi, parmi les 5 % les plus aisés, l'espérance de vie à la naissance des hommes est de 84,4 ans, contre 71,7 ans parmi les 5 % les plus pauvres, soit 13 ans d'écart. Chez les femmes, cet écart est plus faible : 8 ans séparent les plus aisées des plus pauvres.
Les cadres vivent plus longtemps que les ouvriers...
Un cadre a une espérance de vie à 35 ans de 49 ans, contre 42,6 ans pour un ouvrier, autrement dit, les cadres peuvent espérer vivre jusqu'à 84 ans, les ouvriers jusqu'à 77,6 ans.
Comment la calcule-t-on ? Qu'elle soit mesurée par la Drees ou par l'organisme européen de statistiques Eurostat, l'espérance de vie en bonne santé se calcule à partir des données exhaustives de mortalité d'un pays, par sexe et par âge.
Les femmes plus sensibles à la douleur que les hommes
Il semblerait que les hormones aient un impact direct : la testostérone, hormone mâle, diminuerait en effet la sensation de douleur des hommes.
Cette plus grande espérance de vie des femmes peut s'expliquer par plusieurs facteurs. Elles sont moins souvent exposées à des conditions de travail pénibles au cours de leur vie professionnelle (contraintes physiques, travail de nuit, exposition à des produits nocifs...).
En cause notamment, le fait que leur peau soit à 25% plus épaisse que la nôtre, et avec un taux de densité en collagène (qui assure l'élasticité de la peau et qui décroît avec l'âge) bien plus élevé.
En 2016, celle-ci atteint 85,3 ans pour les femmes et 79,3 ans pour les hommes. Alors que la France occupe l'une des meilleures places en matière d'espérance de vie à la naissance, elle est assez proche de la moyenne européenne pour l'espérance de vie en bonne santé.
Il y a environ 1,89 milliard de pauvres dans le monde mais Jérôme Kerviel est la personne la plus pauvre du monde. Jérôme Kerviel a travaillé comme trader et consultant en France. Il était un ancien employé de l'une des plus grandes banques d'Europe, la Société Générale.
Les dix pays du monde où l'espérance de vie est la plus basse sont tous situés en Afrique subsaharienne. Guerres et épidémies ajoutent leurs effets à la pauvreté et à la malnutrition.
Les guerres, les catastrophes naturelles et les épidémies la font diminuer, alors que les progrès de la médecine et du niveau de vie (hygiène, vaccins, alimentation...) tendent à l'allonger.
En vingt ans, l'espérance de vie des femmes a progressé de 2,9 ans en France et celle des hommes de 4,7 ans. L'écart d'espérance de vie entre femmes et hommes y est de 5,9 ans en 2018. Il augmente légèrement par rapport à 2017 (5,8 ans), après plusieurs années de convergence (6,7 ans en 2008 et 7,7 ans en 1998).