Le doute débouche ici sur une certitude absolue (enfin !) : je doute, il y a donc quelque chose qui doute, je suis donc une chose pensante. S'il y a bien une chose dont le doute ne saurait avoir raison, c'est bien ma puissance de douter elle-même. Dès lors que je doute, je sais que je pense et donc, que j'existe.
État naturel de l'esprit qui s'interroge, caractérisé à des degrés différents soit par l'incertitude concernant l'existence ou la réalisation d'un fait, soit par l'hésitation sur la conduite à tenir, soit par la suspension du jugement entre deux propositions contradictoires.
État d'incertitude qui fait qu'on ne peut prendre une décision soit par manque de connaissance, soit par faiblesse psychologique (on parle alors d'aboulie, voire de « folie du doute »), soit volontairement.
Il existe deux formes de doute: le doute ordinaire et le doute philosophique.
Douter si deux et deux font quatre, si l'homme est un animal raisonnable, c'est avoir des idées de deux, de quatre, d'homme, d'animal, et de raisonnable. Le doute laisse donc subsister les idées telles qu'elles sont ; ainsi, nos erreurs venant de ce que nos idées ont été mal faites, il ne les saurait prévenir.
Comme le champignon qui s'insinue dans ces arbres, les doutes peuvent envahir nos pensées. Si nous les laissons proliférer, avec le temps, ils peuvent affecter nos racines et faire pourrir notre fondement de foi jusqu'à ce que nous aussi, nous soyons abattus.
Le doute méthodique est le signe de la plus grande exigence de vérité, de celle qui ne se satisfait jamais du probable ou du vraisemblable. Provisoire, le doute constitue ainsi pour Descartes un moment fondateur en ce qu'il permet de distinguer le vrai du faux.
En théorie, le doute est conseillé car il ne faut pas se précipiter, il ne faut pas confondre sa croyance avec un vrai savoir, etc. Mais en pratique, quand il s'agit de vivre, d'agir, il ne faut pas douter.
Le doute méthodique fut élaboré par Descartes. Dans cette théorie, il était préférable de douter de tout, tout en parvenant à trouver des vérités dites indubitables telle: "je pense, donc je suis". Le doute, est donc essentiel dans la vie courante et dans la philosophie, afin de raisonner et de juger correctement.
Ainsi, une personne sceptique désigne une personne qui doute. Ce peut être de quelque chose, d'une idée ou encore d'un individu... Elle peut alors, dans ce contexte, réserver son jugement et refuser d'émettre une opinion. Exemple : je suis sceptique quant au programme politique de ce candidat.
a) Le sens de cette métaphore : le sel a ici une vertu conservatrice ; le doute permet, comme le sel pour la viande, aux connaissances de ne pas pourrir. Si on ne doute pas, si on reste sur ses positions sans les interroger, on prend le risque de se tromper : on croit savoir, mais, en fait, on ne sait pas.
Les gens qui doutent pratiquent sans le savoir… la zététique
Thomas Durand explique : "Les sceptiques pratiquent la zététique ou l'art du doute. Instituée en France par le professeur Henri Broch, elle s'inspire de la philosophie ancienne pour délivrer une démarche pratique appliquée à la science".
On trouve une force dans le doute car il relève d'une attitude d'esprit. Pour les sceptiques rien ne peut être vrai ou faux, juste ou injuste. On ne peut atteindre aucune vérité certaine.
Un peu de doute n'est pas seulement normal, c'est aussi sain - il nous empêche d'être trop confiants et de ne pas réfléchir pleinement aux décisions que nous prenons. Cependant, une peur et un doute persistants peuvent vous empêcher de vivre une vie de bonheur et de réussite.
1 – Accepter de douter de soi
En effet, douter de soi est humain. C'est normal. Pourtant, dès que nous avons des doutes, dès que nous ne nous sentons pas à la hauteur, nous avons tendance à croire que ce n'est pas normal.
Elle justifie d'éliminer ceux qui ne la partagent pas. Les gens qui doutent, qui critiquent ou qui s'opposent, deviennent autant d'ennemis à éliminer. Si besoin est, on jugera légitime de les asservir, de les torturer ou de les tuer. La certitude, en rendant fou, rend barbare.
Fixez vous un délai. “Une autre solution est aussi de vous autoriser une période donnée de questionnements et de vous fixer une échéance pour reparler du problème ou analyser où vous en êtes. Avoir un délai clair permet de ne pas se laisser ronger par les doutes au quotidien et de les vivre plus sereinement.”
Contraire : affirmation, assurance, certitude, conviction, croyance, décision, résolution.
Les méditations de Coelia. Quelle que soit la manière dont vos doutes se manifestent, qu'on se le dise, c'est quand même très probable qu'ils vous inquiètent, voire provoquent en vous un sentiment de peur à cause de l'effet de récurrence.
Si l'on se réfère au Dictionnaire de la Bible2, le terme « doute » partage la même étymologie que le terme « deux ». Il souligne alors une dualité dans la pensée, divisée entre deux directions sans que l'on puisse se décider pour l'une ou pour l'autre.
Synonyme : en être réduit aux hypothèses, se méfier, rester dans l'expectative. – Littéraire : se défier.
Définition de catégorique
Qui ne permet aucun doute, ne souffre pas de discussion. ➙ absolu, clair, indiscutable, net. Refus catégorique.
la possibilité, le doute ou l'incertitude, comme il est possible que, il est peu probable que, on trouve le subjonctif. Il est peu probable qu'il fasse beau samedi faire, subjonctif présent. Il est possible que je sois absent demain être, subjonctif présent.