Pour limiter la survenue d'effets indésirables, la HAS recommande d'utiliser les plus petites doses efficaces et de tout faire pour maintenir une hygiène de vie saine, notamment un régime de type méditerranéen et de l'activité physique régulière.
Lorsqu'un médicament est justifié, la Haute Autorité de Santé recommande la pravastatine ou la simvastatine comme premier choix car ce sont les hypolipémiants les mieux évalués en termes de morts et d'accidents cardiovasculaires.
Ezétimibe. L'ézétimibe est souvent utilisé en adjonction aux statines, avec une baisse attendue du LDL-cholestérol d'environ 24 % en association avec la simvastatine.
Moment de l'apparition de ces effets secondaires
Les symptômes des myalgies apparaissent en général une à plusieurs semaines après l'instauration du traitement et non un jour après la prise de statines, comme certains patients le rapportent parfois (probable preuve d'un effet placebo).
Fibrates. Les fibrates (fénofibrate, bezafibrate, gemfibrozil, ciprofibrate) sont employés en cas d'inefficacité de la statine ou d'intolérance à celle-ci. Ils sont hypocholestérolémiants, mais de façon plus modérée que les statines et ils n'ont pas d'efficacité préventive au niveau cardiovasculaire.
Adopter l'huile d'olive, de colza ou de lin, également source de bons acides gras. Consommer quotidiennement des fruits et des légumes, frais et de saison si possible. Boire chaque jour deux grands verres de jus de radis noir, de céleri... Grignoter des graines de courge dans la journée ou à l'apéritif.
Les chercheurs ont conclu que les douleurs ou faiblesses musculaires n'étaient probablement pas causées directement par les statines, mais plutôt par l'effet appelé « nocebo », selon lequel les patients sont plus susceptibles de rapporter un effet secondaire s'ils s'attendent à le subir.
« Les résultats de l'équipe de Philippe Giral et, dans une moindre mesure, les nôtres suggèrent qu'il est délétère d'arrêter les statines chez les personnes âgées à fort risque. En revanche, chez celles à faible risque, il faut peut-être envisager de les dé-prescrire », postule Philippe Gabriel Steg.
Une étude coréenne montre une régression de l'athérosclérose du cœur, grâce au traitement précoce. Bonne nouvelle pour les patients ayant les artères du cœur partiellement obstruées par des plaques d'athérosclérose: un traitement par statines serait un bon moyen de faire régresser ces plaques.
Selon le Pr Beatrice Golomb, de l'Université de Californie à San Diego, les déclarations des patients sous statines font ressortir un état de fatigue plus fréquent et plus prononcé que chez les autres participants. Ils ont par exemple, été plus nombreux à faire état d'un épuisement après exercice physique.
L'evolocumab fait partie d'une nouvelle catégorie de médicaments appelés inhibiteurs de la PCSK9. Ceux-ci inhibent l'activité de la molécule PCSK9, qui, ainsi, augmentent la capacité naturelle du corps à éliminer le cholestérol du flux sanguin.
Prescrites pour combattre l'excès de cholestérol, les statines font l'objet de critiques dans le livre du Pr Even. Pourtant, leur arrêt expose à un risque accru d'infarctus les patients à risque.
Les statines ne provoqueraient pas de douleurs musculaires, selon une nouvelle étude. Par peur de ces effets, de nombreux patients refusent ces médicaments anti cholestérol pourtant efficaces contre les maladies cardiovasculaires. Pas de risque de douleurs musculaires avec les statines.
Un taux de cholestérol inférieur à 189 mg/dL, chez le sujet de plus de 75 ans, doit être un signe d'alarme de pathologies occultes ou de déclin fonctionnel rapide.
En effet, la celle ci contient des monacolines K qui ont la capacité d'inhiber une enzyme (HMG-CoA réductase) intervenant dans la voie de synthèse du cholestérol comme les statines. Sa consommation via des compléments alimentaires par des patients traités avec des statines pourraient donc entraîner un surdosage.
THÉ VERT. Les feuilles de thé regorgent d'un certain polyphénol qui possède d'importantes propriétés médicinales et antioxydantes. Il a été démontré qu'elles protègent contre les maladies cardiaques, le cancer, les lésions cellulaires dues au stress oxydatif et qu'elles favorisent la santé du cerveau.
Elle stimule également la production d'oxyde nitrique dans le sang, qui maintient la bonne ouverture des artères et aide à réguler la pression artérielle et la bonne circulation du sang. Pour protéger vos artères, mangez donc une grenade fraîche ou buvez un jus de grenade bio !
Pratiquer une activité physique régulière : faire 30 minutes de marche rapide, 5 fois par semaine diminue le taux de "mauvais" cholestérol et la tension artérielle.
Une nouvelle classe de médicaments hypocholestérolémiants oraux a été récemment développée. Ils pourraient aider les patients qui ne peuvent pas prendre des statines en raison de leurs effets secondaires, musculaires notamment.
La spiruline, de plus en plus populaire dans les officines, contribue notamment à faire baisser le taux de cholestérol, ainsi qu'à réguler le taux d'insuline chez les diabétiques. Quant aux flavonoïdes, elles sont utiles dans la lutte contre les maladies cardiovasculaires.
L'ézétimibe inhibe l'absorption intestinale du cholestérol. Cette substance est réservée aux cas où les statines seules ne constituent pas un traitement efficace ou suffisamment bien toléré. Dans le premier cas, elle peut leur être associée ; dans le second cas, elle peut remplacer la statine mal tolérée.
Ils stimulent l'appétit, qui est régulé notamment par des facteurs cérébraux. Le mécanisme cérébral de la dopamine ou la modulation neuronale des endocannabinoïdes sont modifiés et vont faire grossir.
Si la première année, les patients sous statines prennent moins de calories que les personnes qui ne sont pas sous statines, la différence a tendance à disparaitre dans les années qui suivent.
Les effets indésirables observés peuvent varier selon les substances : Digestion difficile, nausées ou diarrhée, démangeaisons, urticaire, photosensibilité, vertiges ou fatigue. Des cas de calculs biliaires ont également été rapportés.