Être à l'écoute de soi, de ses émotions, avoir recours à des techniques corporelles de respiration, identifier ce qui est ressenti comme néfaste ou, au contraire, stimulant, permet de faire face efficacement à la pression et, par ailleurs, de s'affirmer en situation de tension.
Grâce au travail sur la respiration, comme la cohérence cardiaque, vous pouvez également mieux gérer les pensées négatives qui vous assaillent. Si une contrariété surgit au travail ou à la maison, fermez les yeux quelques minutes, prenez une respiration profonde abdominale, puis expirez lentement par la bouche.
Pour éviter le stress au travail, il faut veiller à avoir une bonne hygiène de vie ! Ponctuez votre emploi du temps perso de pauses sportives. Yoga, jogging, marche à pied ou encore piscine, peu importe tant que vous vous dépensez ! Bon nombre d'activités sportives ont un effet bénéfique sur le stress.
Ces divers symptômes apparaissent en quelques semaines : symptômes physiques : douleurs (coliques, maux de tête, douleurs musculaires, articulaires, etc.), troubles du sommeil, de l'appétit et de la digestion, sensations d'essoufflement ou d'oppression, sueurs inhabituelles...
Si votre chef vous stresse, attention à ne pas vous laisser déstabiliser. La méthode Coué peut opérer des merveilles : répétez-vous que votre travail a de la valeur, que vous avez le droit de dire non. Si vous n'êtes pas d'accord, en revanche, préparez votre argumentaire avec soin.
Le stress, lui, nous fait toujours courir. De même, nos doudous électroniques – téléphones et tablettes – créent une distorsion du temps. Nous vivons dans un sentiment d'urgence permanente qui pousse à se mettre la pression.
La cause est habituellement un stress extrême ou de longue durée. En plus des difficultés au travail, les problèmes de la vie privée peuvent également engendrer un stress. Le stress en lui-même n'est – tout comme la peur – pas intrinsèquement négatif.
Une estime de soi faible, un manque de confiance en soi, un événement négatif au travail, des échecs professionnels, une surcharge de travail ou encore des récits et croyances autour du travail entendus dans l'enfance sont des raisons qui pourraient expliquer la survenue de ce trouble.
Prenez aussi le temps d'écouter les remarques de votre interlocuteur et essayez de vous mettre à sa place. Cela peut aider à digérer et éviter de dire quelque chose que vous pourriez regretter. Du reste, si vous êtes énervé à cause d'un collègue ou d'un client, il ne sert à rien d'exploser et hurler contre lui.
Prendre le temps de répondre. Avant de donner votre réponse (positive ou négative), prenez le temps de réfléchir à la demande, que ce soit pendant quelques minutes ou quelques heures. ...
Lorsque vous êtes surmené, vous pouvez ressentir des symptômes du surmenage comme des douleurs diffuses, des tensions musculaires, mal de dos (lombalgie), etc. D'autres symptômes du surmenage comme des vertiges ou des maux de tête peuvent apparaître.
«Le burn-out touche souvent les individus très engagés, qui ont tendance à se surpasser et à toujours privilégier la performance au détriment de leurs besoins, confirme la Dre Barlet-Ghaleb. Ce syndrome affecte également souvent les personnes perfectionnistes ou celles qui ont un besoin prononcé de contrôle.»
« Parfois, ils n'ont pas la reconnaissance qu'ils méritent de leur chef, ou ne parviennent pas à déléguer », explique Florian Ferreri. Il faut donc se fixer les limites d'un nouvel équilibre. On ne vient pas trop tôt, et on ne reste pas trop tard. À midi, on va déjeuner, se promener, respirer.
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.