On ne peut pas prévenir l'apparition du trouble bipolaire, toutefois, si on sait qu'on y est sujet, ou qu'il y a des risques génétiques, plusieurs mesures peuvent être mises en œuvre : Éviter les excitants en tout genre. Éviter les drogues et l'abus d'alcool. Dormir à heures régulières.
Chez certaines personnes, les symptômes apparaissent soudainement, sans raison précise. Chez d'autres, ils semblent apparaître à la suite d'une crise personnelle, de stress ou d'une maladie. Le trouble bipolaire peut également être héréditaire, c'est-à-dire se transmettre par les gènes.
Les troubles bipolaires débutent le plus souvent à l'adolescence entre 15 et 19 ans soit par un épisode dépressif soit par un épisode maniaque. Dans les deux cas, l'entourage observe un changement brutal de l'état psychique de l'adolescent.
Le trouble bipolaire est une maladie psychique chronique responsable de dérèglements de l'humeur avec le plus souvent une alternance d'états d'exaltation et de dépression. Favorisée par des facteurs biologiques et génétiques, cette maladie apparaît le plus souvent chez l'adulte jeune.
"Nous ne pouvons pas affirmer que l'on peut guérir sans se soigner. Il s'agit d'une forme de déni de la maladie. Mais il y a des patients qui sont en rémission complète sous traitement. Et après 10-15 ans, peut se poser la question de l'arrêt du traitement.
Les patients restent bipolaires à vie mais, avec un traitement adapté, la très grande majorité d'entre eux pourra vivre confortablement, même si certains regrettent de temps en temps l'énergie délirante des épisodes maniaques…
Elle recommande une activité d'endurance (marcher, courir, pédaler, nager, danser…) deux à trois fois par semaine pendant au moins 150 minutes, couplée à des exercices de résistance (pompes, gainage).
Pour les personnes souffrant d'un trouble bipolaire, un bilan de santé initial est mis en place, souvent par un médecin psychiatre. En général, celui-ci travaille en collaboration avec d'autres professionnels de santé : médecin traitant, médecin du travail, médecin de santé scolaire, etc.
Rappelez-vous que la bipolarité est un trouble psychologique : une maladie mentale qui ne se contrôle pas simplement par un effort de volonté. Une personne bipolaire ne peut pas "prendre un peu sur soi" pour s'en débarrasser. Il est donc essentiel de ne surtout pas la juger : cela ne ferait qu'empirer les choses.
Comment savoir qu'une personne est bipolaire : les signes
Ceux d'une phase maniaque sont notamment l'euphorie, l'exaltation de l'humeur, l'excitation psychomotrice ( projets multiples, désinhibition, présentation extravagante, flux de paroles (logorrhée), fuite des idées, insomnie sans sentiment de fatigue, etc.).
D'autres traitements sont également envisageables, psychologiques ou physiques. "Les physiothérapies et les thérapies cognitivo-comportementales ont d'excellents résultats. Le patient y apprend à gérer son stress vis-à-vis de facteurs qui engendreraient de nouveaux épisodes."
Des facteurs biologiques : Plusieurs études montrent des anomalies des médiateurs chimiques au niveau du cerveau des patients de la maladie bipolaire. En effet, une diminution du taux de noradrénaline et de sérotonine est observée dans la dépression, alors que dans la manie, les taux de noradrénaline sont élevés.
D'après une nouvelle étude menée par le King's College London (en Grande-Bretagne), les personnes non-malades qui ont, dans leur famille, un individu touché par des troubles bipolaires, subiraient un vieillissement cellulaire accéléré.
Il contribue à l'accélération des cycles dépressifs et euphoriques et favorise l'impulsivité.
Dans les phases aiguës de la maladie, l'alcool et les drogues sont les principaux facteurs de risque qui conduisent à des comportements agressifs. L'alcool et les drogues augmentent en fait les épisodes de violence verbale et physique, même s'ils réduisent l'irritabilité et les crises d'agitation psychomotrice.
Troubles bipolaires : bien réagir dans la phase dépressive
En début de crise : Essayez d'entrer en communication avec votre proche : écoutez sa souffrance et aidez-le à analyser la situation de manière plus objective. Essayez de le divertir. Encouragez-le à prendre rendez-vous avec son psychiatre.
Le traitement de référence (le premier à avoir été mis sur le marché) est le lithium. Les autres traitements disponibles appartiennent à la famille des antiépileptiques comme la carbamazépine, le valpromide et le divalproate.
La bipolarité type I
Pendant les phases de manie, l'humeur décolle au point de perdre le contrôle sur ses pensées, ses émotions et son comportement : dépenses excessives, désinhibition, projets irréalisables, prise de risques... voire même délire et paranoïa dans les cas les plus extrêmes.
En phase dépressive, le manque de sommeil pousse le malade encore plus dans ses retranchements et il est encore moins actif. Son désintérêt pour tout activité, son inertie sont accentués et il a tendance à dormir plus dans la journée.
Le lithium est le chef de file des médicaments régulateurs de l'humeur. Il est prescrit en première intention dans la prophylaxie du trouble bipolaire. Ce thymorégulateur est utilisé pour son activité sédative dans les états d'excitation mais aussi en prévention des rechutes.
Il n'est pas rare pour elle d'être pris dans un certain nombre de mensonges aussi. Beaucoup de gens qui souffrent de trouble bipolaire mentir pour attirer l'attention . Bien que ce soit seulement une caractéristique d'un épisode maniaque , les gens qui souffrent de cette maladie ont un besoin aigu de l'attention .
Parmi les signes d'une concentration trop élevée de lithium dans le corps, citons des nausées, des vomissements et de la diarrhée graves, des tremblements et des secousses musculaires, la perte d'équilibre, des troubles de l'élocution, une vision double et un affaiblissement général.