Si le salarié vient travailler le 8 mai, il percevra le même salaire que celui qu'il reçoit en temps normal sans majoration. En effet, la loi n'a pas prévu de majoration de salaire sur le fait de travailler un jour férié.
Cependant, lorsque vos salariés travaillent le 8 mai, pour l'Ascension et/ou le lundi de Pentecôte, le salarié n'a pas le droit à une majoration de salaire contrairement à ce qui est applicable pour le 1er mai.
Quel jour férié est payé double ? Si le 1er mai est travaillé dans une entreprise, la rémunération est doublée.
Durant le jeudi de l'Ascension, la rémunération du salarié reste le même que pour une journée de travail ordinaire. Seul le 1er Mai est payé double si ce jour férié est travaillé selon les dispositions de l'Article L. 3133-6 du Code du travail.
Le jour férié du 1er mai ne peut pas être une cause de réduction de salaire. Les salariés rémunérés à l'heure, à la journée ou au rendement ont droit à une indemnité égale au salaire perdu du fait de ce chômage. Cette indemnité est à la charge de l'employeur.
Ultime changement en 1981 : le 8 mai est finalement déclaré jour férié, en mémoire de la fin de la Seconde Guerre mondiale et de ses combattants.
Les heures de travail effectuées exceptionnellement les jours fériés légaux donneront lieu à une majoration de 100%. Le salarié bénéficie d'une indemnité de rappel (à l'exception des salariés cadres) lorsqu'il est rappelé pour les besoins du service après avoir quitté l'entreprise.
Les heures qui auraient dû être effectuées un jour férié chômé ne sont pas prises en compte pour le calcul des heures supplémentaires. Exemple : Un salarié à temps plein travaille du lundi au vendredi, 7 heures par jour, soit 35 heures par semaine. Le mardi est un jour férié.
Si le 1er mai est chômé, il doit être payé intégralement par l'employeur, que le salarié soit à l'heure, au rendement, saisonnier... et ce sans aucune condition d'ancienneté. Certains salariés préfèrent travailler car ils seront payés le double voire le triple, pourront bénéficier d'un jour de repos supplémentaire…
Le jeudi de l'Ascension est un jour férié dit « ordinaire ». Autrement dit, vous pouvez demander à vos salariés de venir travailler ce jour-là. À condition toutefois que votre accord d'entreprise ou, à défaut, la convention collective applicable à votre entreprise ne s'y oppose pas.
D'autres jours fériés peuvent exister dans une région ou une localité, pour célébrer des événements locaux. Par exemple, en Alsace et Moselle, le Vendredi saint et le 26 décembre (jour de la Saint-Étienne) sont des jours fériés. Les jours chômés sont des jours non travaillés. Il s'agit en général du dimanche.
Le 8 mai, un jour férié ordinaire
Si le salarié vient travailler le 8 mai, il percevra le même salaire que celui qu'il reçoit en temps normal sans majoration. En effet, la loi n'a pas prévu de majoration de salaire sur le fait de travailler un jour férié.
1. Travail occasionnel ou exceptionnel du dimanche. Chaque heure de travail effectuée occasionnellement le dimanche ou le jour de repos hebdomadaire lorsque celui-ci est fixé à un autre jour que le dimanche donne droit à une majoration égale à 100% du salaire horaire, qui s'ajoute à la rémunération mensuelle.
si le jour férié tombe un dimanche, le salarié à qui il est demandé de travailler ce dimanche, a droit, en sus de son salaire mensuel habituel, à la rémunération des heures effectuées ce jour-là (elles ne sont pas comprises dans le salaire mensuel) majorée de 100 % (Cass. soc., 27 mars 1996, no 92-40.705).
Que se passe-t-il si un jour férié tombe pendant les congés payés ? Si le jour férié est un jour ouvrable et : - chômé dans l'entreprise : il n'est pas décompté sur les congés payés ; - travaillé dans l'entreprise : il est décompté des congés payés (vous devez poser un jour de congé).
avoir 3 mois d'ancienneté dans l'entreprise ; avoir accompli au moins 200 heures de travail au cours des 2 mois précédant le jour férié considéré ; avoir été présent le dernier jour de travail précédant le jour férié et le premier jour de travail qui lui fait suite, sauf autorisation d'absence préalablement accordée.
Les dates des jours fériés ordinaires
Chaque année, il y a 11 jours fériés : le 1er janvier, le lundi de Pâques, le 1er mai, le 8 mai, le jeudi de l'ascension, le lundi de Pentecôte, le 14 juillet, le 15 août, le 1er novembre, le 11 novembre et le 25 décembre.
Le repos hebdomadaire est d'au moins 24 heures consécutives, qui s'ajoute à l'obligation de repos quotidien de 11 heures consécutives. Par conséquent, la durée minimale du repos hebdomadaire est fixée à 35 heures consécutives. Le plus souvent, le salarié bénéficie de 2 jours de repos consécutifs.
Si, du fait de dispositions conventionnelles ou d'usage, les jours fériés sont chômés, alors un salarié sera en droit de refuser de venir travailler un jour férié si son employeur le lui demande. Et il percevra sa rémunération normale.
Selon l'article L. 3133-6 du code du travail : « les salariés occupés le 1er mai ont droit, en plus du salaire correspondant au travail accompli, à une indemnité égale au montant de ce salaire.
Dès lors la commémoration est concurrencée par la fête de Jeanne d'Arc. Communistes et gaullistes finissent par imposer que le jour soit férié au Parlement en 1953 mais de Gaulle le supprime en 1959, sauf pour le 20e anniversaire en 1965.
Il faudra alors attendre 1981 et l'arrivée de François Mitterrand à la présidence de la République pour voir rétablir la date du 8 mai comme jour férié, avec une loi datée du 23 septembre 1981.
Victoire des forces alliées sur l'Allemagne nazie et fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, le 8 mai 1945 marque une date importante.