Le Soleil est la seule source d'énergie disponible pour alimenter la station spatiale internationale. C'est pourquoi 16 panneaux solaires, chacun composé de 16400 cellules photovoltaïques, sont installés sur l'ISS, pour stocker et convertir l'énergie solaire en énergie électrique (Garcia 2017).
La majorité de la nourriture présente dans la station est irradiée (ce qui permet une conservation de longue durée en tuant les micro-organismes), lyophilisée ou en conserves. Elle doit pouvoir être conservée à température ambiante (environ 22°C dans l'ISS), car il n'y a pas de réfrigérateur.
Pour assurer le ravitaillement et rehausser l'orbite régulièrement dégradée par la traînée atmosphérique, plusieurs vaisseaux spatiaux se relaient : les cargos Progress russes, les cargos HTV japonais, les ATV, Véhicule automatique de transfert européen, les Cygnus et SpaceX Dragon américains.
L'air provient de bouteilles d'oxygène et d'azote transportées régulièrement par les fusées à la station ISS, car il n'y a pas d'air dans l'espace. Pour respirer, il faut reconstituer l'environnement ambiant et fabriquer de l'air artificiel.
Dans les soutes de ce vaisseau-cargo ultrasophistiqué construit par Astrium (lire ci-dessous) : 860 kilos de carburant destiné aux réservoirs de l'ISS, 565 kilos d'eau, 100 kilos d'oxygène, des vivres, des vêtements, des articles de toilette, du matériel médical, des pièces de rechange.
[*] Cette vitesse de 28 000 km/h est un minimum pour que l'ISS ne retombe pas sur Terre car la station est soumise d'une part à l'attraction terrestre qui l'attire vers notre planète et d'autre part à sa vitesse qui l'en éloigne.
Mais pourquoi les États-Unis ont-ils écarté la Chine de l'expérience de l'ISS ? Ce refus tient à un seul homme : Frank Wolf. Ce membre du Congrès américain a passé sa carrière, année après année, à faire tout ce qui était en son pouvoir pour empêcher la Nasa de travailler avec la Chine à quelque titre que ce soit.
Oui. Vous ne pouvez pas verser d'eau dans un verre, mais vous pouvez l'aspirer d'un sac à l'aide d'une paille. Et c'est délicieux : après tout, cette eau provient vraisemblablement de transpiration et d'urine des membres de l'équipage.
Comme pour les satellites, l'ISS est attirée à la fois par la Terre et sa gravité, et « entraînée » vers le vide intersidéral par sa vitesse (7,66 kilomètres par seconde). C'est cet équilibre délicat entre les deux forces qui la maintient toujours sur la même trajectoire.
Le système russe de traitement de l'eau issue de la condensation (SRV-K) récupère la vapeur d'eau contenue dans l'air à bord de la SSI (humidité provenant de la transpiration), mais ne recycle pas l'urine comme. L'ECLSS récupère environ 90 % de l'eau utilisée par les astronautes et la transforme en eau potable.
L'ISS est construite par 16 pays: le Canada, le Danemark, la France, l'Allemagne, l'Italie, le Japon, la Belgique, le Brésil, la Hollande, la Norvège, la Russie, l'Espagne, la Suède, la Suisse, le Royaume-Uni, les Etats-Unis. . Les USA en finance la part la plus importante , suivis de près par la Russie.
L'ISS est gérée par cinq agences spatiales : la NASA (américaine), Roscosmos (russe), l'ESA (européenne), JAXA (japonaise) et l'ASC (canadienne). A l'origine, l'ISS est le résultat de la fusion de trois projets : la station américaine Freedom, la station soviétique Mir 2 et le laboratoire européen Columbus.
Celui de la station Mir, détruite en 2001 quinze ans après sa mise en orbite. La solution envisagée avait alors été une rentrée atmosphérique, provoquée dans le but de désintégrer la station russe, ancêtre de l'ISS. Le 23 mars 2001, la station s'était enflammée lors de son entrée de l'atmosphère.
Que mange-t-on dans l'espace ? Habituellement dans l'espace, les astronautes mangent des plats lyophilisés. La lyophilisation est un principe de déshydratation d'un produit par le froid. Elle a d'ailleurs été développée par et pour la NASA.
Selon le plan initial, l'équipage de la Station spatiale devait dormir dans un module d'habitation. Mais les six astronautes qui composent notre équipage dorment à divers endroits dans la Station. Pour dormir, on doit se faufiler dans un sac de couchage accroché au mur, ou au plafond.
Nourriture irradiée et lyophilisée
Dans une vidéo postée sur Twitter, il explique : “La nourriture dans la station spatiale, le concept c'est très lyophilisé. Ça peut l'être, une fois de temps en temps, comme par exemple ici, on a des tomates et des artichauts", dit-il en agitant un plat sous vide peu appétissant.
Son temps orbital n'est pas synchronisé avec celui de la rotation de la Terre. Et, la station ISS possède une trajectoire inclinée par rapport à l'équateur terrestre.
La Station spatiale internationale sera désorbitée en janvier 2031. Pour ce faire, elle va être volontairement reguidée vers la Terre. Elle se désintégrera dans l'atmosphère en se dirigeant vers un point précisément défini : le point Némo. La fin de la Station spatiale internationale (ISS) est programmée.
L'ISS se déplace à une vitesse relativement rapide (un passage complet dure environ 6 minutes d'ouest à est. On voit la station comme un point brilliant; si ça clignote, c'est un avion. L'ISS ne clignote pas. Les seuls moments pour voir l'ISS, sont au coucher et au lever du soleil (ou à quelques heures autour).
Pour aller à la selle, les astronautes soulèvent le couvercle des toilettes et s'assoient sur le siège – comme ici sur Terre. Mais ces toilettes commencent à aspirer dès que le couvercle est soulevé afin d'empêcher les choses de s'échapper – et de contrôler l'odeur.
Pour s'hydrater, les astronautes utilisent un tuyau propulsant l'eau. Une fois le liquide en mouvement, il ne reste plus qu'à le récupérer en ouvrant la bouche. Une méthode particulière qui prouve qu'un voyage dans l'espace n'a rien d'anodin, alors que le tourisme autour de la Terre est en train de se développer.
En réalité, on n'est pas plus léger. En raison de l'attraction terrestre, le corps continue de peser de tout son poids (mieux: de toute la force de sa pesanteur), mais il semble plus léger car l'eau déplacée le pousse vers le haut. Il s'agit de la portance (ou poussée).
Nommée en chinois Tiangong (« Palais céleste ») mais aussi connue par son acronyme CSS (pour « Chinese Space Station » en anglais), la station spatiale chinoise devrait être pleinement opérationnelle d'ici à la fin de l'année 2022.
C'est véritablement à partir des années 80 et l'arrivée au pouvoir de Deng Xiaoping, et de sa politique de réformes et d'ouverture, que le programme spatial chinois peut véritablement prendre son envol, et se structurer autour de programmes « bien structurés et surtout ambitieux, avec des budgets beaucoup plus ...
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