Le nid est creusé pendant plusieurs jours grâce au bec pointu et tranchant du pivert. L'orifice du nid mesure entre 5 et 8 cm de diamètre. La profondeur est comprise entre 20 et 40 cm. Les copeaux de bois sont utilisés par l'oiseau pour aménager le fond du nid.
Le pivert fréquente les endroits où se trouvent à la fois de grands arbres et des pelouses. Pour installer son nid, il creuse avec son long bec pointu les arbres tendres ou morts, en général à une assez faible hauteur.
Il lui arrive parfois de communiquer en tambourinant les branches mortes avec son bec. Mais cette attitude lui permet surtout de trouver de la nourriture dans le bois sec dont il jauge la résonnance. C'est un bruit très particulier qui nous permet de deviner sa présence.
Alimentation du pic vert
Insectes xylophages, fourmis capturées au sol dans leur fourmilière, lombrics, mollusques, quelques fruits et graines. Sa langue gluante mesure 5 fois la longueur de la tête.
Le pic épeiche creuse son nid dans pratiquement tous les arbres. La loge, forée à 4 ou 5 m au-dessus du sol, possède un orifice d'entrée et de sortie horizontal, de forme ovale, et d'un diamètre de 5 à 6 cm environ. La profondeur du nid est de 30 cm environ.
Planter des haies
Le pivert adore la végétation. Alors, pour attirer cet oiseau au jardin, n'hésitez pas à laisser un petit coin à l'état sauvage. Les friches sont les bienvenues (broussailles, buissons, feuilles, branches…), de même que les haies que vous pouvez planter pour favoriser la biodiversité.
L'espérance de vie du pic vert est de 7 à 12 ans à l'état sauvage.
Dès le solstice d'hiver passé et avec l'augmentation de la durée du jour, le Pic vert redevient vocal et peut exprimer son chant territorial. Ce chant est l'apanage du mâle. C'est à la voix qu'il manifeste ses prérogatives sur un territoire qu'il défendra contre tout concurrent.
Qu'il soit mâle ou femelle, le Pic vert a la face supérieure verte, le croupion jaune, la face inférieure gris-vert et le dessus de la tête rouge. La femelle se distingue par sa moustache noire, tandis que celle du mâle est rouge, entourée de noir. Les jeunes sont plus clairs et tachetés.
Le ricanement très sonore du pivert est souvent entendu avant même d'apercevoir l'oiseau. Ce cri est une note aiguë unique, répétée et qui ressemble à s'y méprendre à un rire moqueur.
Taper contre un tronc d'arbre permet au pic-vert de communiquer avec ses congénères, d'atteindre les insectes situés sous l'écorce et de creuser des trous dans le bois mort afin d'y pondre ses oeufs. Les pics-glandivores, eux, utilisent cette technique pour creuser des trous censés accueillir des glands pour l'hiver.
Le suif et les mélanges avec du suif feront l'affaire, mais les pics aiment bien aussi d'autres friandises savoureuses telles que les graines de tournesol, les baies, les noix et les cacahouètes.
Il se nourrit de chenilles, de larves, diptères, araignées et surtout coléoptères comme les capricornes. Son régime est complété par les graines et semences de conifères, des noisettes, noix, gland et noyaux de fruits dont il extrait l'amande.
Les cygnes aussi qui se regroupent sur la Loire ou sur les étangs. Des oiseaux venus du nord en période de grand froid peuvent venir se réfugier chez nous, même s'il ne s'agit pas d'une migration à proprement parler. Comme le pinson du nord mais aussi les perdrix ou les bécasses.
Chante-t-il la pluie ? Selon les sources et les régions, l'oiseau de la pluie c'est lui ou la mésange charbonnière ou encore le pic vert.
Ils ont découvert qu'il possédait son propre système de protection. Un gros bec pointu pour amortir les coups. Et un os bien particulier, l'os hyoïde qui encercle le crâne, et peut ainsi dévier et retarder l'onde de choc.
Les fruits rouges et noirs seraient les plus représentés dans la nature, en partie parce que les oiseaux sont plus friands de ces couleurs: une étude chinoise publiée jeudi tend à confirmer cette hypothèse encore controversée.
C'est tout simplement une coïncidence que le bruit ait commencé peu après leur installation. Le pic (il n'y en a qu'un seul qui entreprend cette action dans un territoire donné) a découvert que le revêtement agit comme une caisse de résonance et qu'y frapper amplifie le son.
Pourquoi faire des trous? D'abord pour manger. Les pics sont la plupart d'insatiables insectivores et se nourrissent de bibittes qui vivent sous, dans et sur l'écorce des arbres.
on peut éloigner les pics à court terme avec • des bandes en plastique tendues sur la fa- çade exposée, par des tourniquets à vent ou des guirlandes de bandes métalliques. Mais il faut savoir que les oiseaux s'y habituent.
C'est dire que le Pic vert se nourrit essentiellement à terre et qu'il lui faut des surfaces découvertes:herbages, prairies, gazons en lisière de bois ou dans les vergers. Le Pic épeiche au contraire est très éclectique et essentiellement arboricole pour la nourriture. Il descend rarement à terre.
Cela se retranscrit sur la perception des couleurs non-spectrales : alors que les humains peuvent n'en percevoir qu'une seule, le violet, les oiseaux ont accès à d'autres combinaisons que nous ne sommes même pas en capacité d'imaginer : violet ; ultraviolet + rouge ; ultraviolet + vert ; ultraviolet + jaune ; et ...
Pouillot véloce - Phylloscopus collybita.