La nuit, on peut dormir sans sous-vêtements afin d'aérer la vulve et le vagin", explique Loudi Khawach-Alissa.
Pour bien faire, utilisez également un nettoyant doux spécialement formulé pour cette zone fragile ou un savon ayant un PH alcalin doux, c'est à dire qui respecte le pH de la zone vulvaire. En général, il varie entre 4 et 5,5. Vous pouvez aussi réaliser cette toilette avec de l'eau claire, tout simplement.
« Ces ovules doivent être mis le soir, juste avant de se coucher, parce qu'ils peuvent provoquer des sécrétions. Le traitement est souvent monodose. » Cela signifie qu'il suffit de mettre un ovule un soir, et que ses principes actifs vont se diffuser pendant trois jours.
Sous traitement adapté et selon la zone du corps infectée, une mycose guérit généralement en 1 à 3 semaines, parfois plus si l'infection est sévère. Consultez à nouveau votre médecin si votre mycose persiste, s'aggrave ou récidive.
Lorsqu'elle est sévère, la mycose digestive peut provoquer une perte de poids et une grande fatigue, accompagnées de vertiges.
Lorsque vous avez totalement guéri votre mycose, la sensation de brûlures et les démangeaisons disparaissent. Si votre mycose se trouve sur la peau, celle-ci commence généralement rapidement à retrouver son aspect normal, et si c'est une mycose vaginale, les pertes blanchâtres disparaissent également.
Plus facile à dire qu'à faire, se gratter n'aide pas à la bonne guérison de la zone atteinte et facilite la contamination d'autres zones ou personnes. Ensuite ne partagez ni vos vêtements, ni vos serviettes. Le mieux est de bien les laver, voir de les désinfecter. Si les textiles peuvent être bouillis, faites-le.
Causes de mycoses vulvo-vaginales récidivantes
Lorsqu'elles deviennent récidivantes, les mycoses traduisent la plupart du temps une modification du terrain et une altération de la flore vaginale. Ces modifications peuvent être liées à : Des modifications hormonales : pendant la grossesse, au moment des règles…
Sensation de brûlure, démangeaisons. Cela brûle le premier jour car les mycoses meurent en libérant une substance irritante.
Pour faire simple, il faut toujours choisir un savon avec un pH compris entre 4,8 et 8. À noter qu'en cas de mycose, les professionnels de santé peuvent prescrire un savon intime dont le pH se situe entre 7 et 8 afin de traiter le déséquilibre de la flore vaginale et empêcher la prolifération des bactéries.
En soi, ne pas soigner votre mycose vaginale n'est pas très grave, mais risque de vite devenir très inconfortable et douloureux pour vous. Non traité, Candida albicans va continuer de proliférer et s'étendre à toute la zone génitale, touchant alors l'ensemble du périnée et la région anale.
Sous l'action de divers facteurs, les spores sortent de leur sommeil et se mettent à produire des filaments qui vont être évacués à l'extérieur du vagin sous la forme de pertes. En adhérant à la vulve, ces pertes vont être responsables d'irritations très importantes.
Le bain est sans doute plus relaxant qu'une douche, mais il est contre-indiqué aux femmes ayant tendance à contracter des mycoses vaginales. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, un bain n'hydrate pas la peau : au contraire, il provoque un assèchement des tissus.
La mycose chez les hommes comme chez les femmes est contagieuse mais elle n'est pas dangereuse, rassurez-vous. Les champignons qui provoquent les mycoses sont transmissibles dans des lieux de promiscuité comme les piscines ou les douches communes.
Pour se nettoyer, il suffit de passer de l'eau sur votre vulve, sur les lèvres, et de sécher délicatement. Vous pouvez utiliser de l'eau, ou un savon à Ph neutre (sans parfum). Enfin, il faut toujours nettoyer du haut vers le bas et jamais l'inverse, pour éviter de ramener les germes à l'intérieur du vagin.
Ainsi, l'application d'une crème est conseillée pour soulager les désordres externes (au niveau du vagin et des lèvres) et l'application de capsule ou d'ovules vaginaux complètent l'effet en interne en étant appliqué au fond du vagin.
Appliquer de l'huile de coco localement, sur un ou deux jours, pour hydrater et calmer l'inflammation. En cas de douleur liée à une brûlure légère : vaporiser un spray d'eau florale de Camomille noble (ou Romaine) sur la zone concernée, 4 à 6 fois par jour.
Mode d'administration et précautions d'emploi
La protection est efficace entre 2 et 4 heures. Un nouvel ovule doit être introduit avant tout nouveau rapport. Il faut absolument proscrire toute toilette vaginale avant le rapport sexuel et de 6 à 8 heures après, pour conserver une protection maximale.
Des maladies inflammatoires chroniques de la peau comme l'eczéma ou le psoriasis. Des infections cutanées comme les mycoses ou la gale. En cas de gale, les démangeaisons sont plus intenses le soir et la nuit tout simplement car la femelle pond ses œufs et creuse des sillons dans la peau majoritairement à ce moment-là.
La principale cause de la mycose vaginale : un milieu vaginal déséquilibré Dans un environnement stable et équilibré, les lactobacilles cohabitent avec Candida albicans, hôte naturel opportuniste du milieu vaginal.
« En pratique, ce sont surtout la prise d'antibiotiques et des séances plusieurs fois par semaine en piscine ou jacuzzi qui sont à l'origine de mycoses récidivantes », note le Dr Bagot. Si les mycoses surviennent après la prise d'antibiotiques, le médecin prescrira en prévention des ovules antifongiques.
Les symptômes de la mycose vaginale
Une sensation de brûlure à la vulve et/au vagin. Des petites fissures à l'entrée du vagin provoquant de fortes démangeaisons. La vulve rouge et parfois gonflée. Des douleurs dans le bas-ventre.
Il est conseillé de complémenter notamment en vitamines D et vitamine B12 les personnes atteintes de candidose chronique dont l'état général est affaibli (personnes âgées, diabétiques...). la carence en fer en présence de champignons est souvent plus importante car le candida albicans diminue l'absorption intestinale.
Elle n'est que très rarement contagieuse. Il arrive parfois que l'homme ressente une irritation après un rapport sexuel avec une femme qui a une mycose, mais on ne le traite que s'il présente des symptômes (rougeur, brûlures, démangeaisons), car il devient alors à son tour contagieux.