Commencez par mettre des écouteurs dans vos oreilles et diffusez une musique douce et relaxante. Mieux encore, optez pour une séance de sophrologie, accessible gratuitement sur YouTube ou sur certaines applications smartphone. Les bruits extérieurs couverts, vous trouverez plus facilement un parfait sommeil.
On privilégiera le bruit blanc, composé de fréquences à puissances égales, très doux à l'oreille. Ou encore mieux : le bruit rose, similaire au bruit blanc mais à basse fréquence. Il s'écoute presque comme la pluie qui tombe dehors.
Cette activité du cerveau entraîne une cascade de réactions physiologiques (sécrétion d'adrénaline, de noradrénaline et de cortisol, accélération du rythme cardiaque, augmentation de la pression artérielle) qui vont venir altérer le sommeil, avec des répercussions différentes selon les phases du sommeil.
Installer sa chambre à coucher dans la pièce la plus isolée, poser des isolants phoniques sur les murs, installer des rideaux et des tapis qui absorbent le bruit ou encore porter des bouchons d'oreilles peuvent déjà aider à réduire les nuisances.
L'hyperacousie est une sensation d'intolérance aux sons ou à des bruits présentés à un volume jugé tolérable par l'entourage. Une personne souffrant d'hyperacousie perçoit un son comme étant plus fort qu'en réalité.
C'est bien connu, certaines personnes ne supportent pas des sons au point d'éprouver un profond énervement et l'envie de fuir. Une réaction disproportionnée dont le nom est "misophonie", un trouble qui trouverait son origine dans une suractivité anormale dans une zone précise du cerveau.
Vous pouvez aussi installer des tapis, qui participent à atténuer le bruit. Évitez de mettre le volume de votre télévision et de votre musique trop fort et fermez vos fenêtres. Pensez également à fixer des patins sous les chaises pour ne pas déranger lorsque vous les déplacez, cela protègera également vos sols.
Le corps ne s'habitue pas aux bruits qui se produisent pendant la nuit, même après plusieurs années. Ces réactions se répètent donc nuit après nuit. L'impression d'avoir mal dormi peut toutefois diminuer avec le temps.
Divers facteurs peuvent être responsables de ce bruit intérieur, notamment les bruits très forts, le vieillissement, le diabète, les infections auriculaires, les traumatismes de l'audition.
Réapprendre à tolérer le bruit
«Il faut commencer par éviter de surprotéger l'oreille, préconise le Dr Ohresser. C'est le mauvais réflexe, car plus le patient se protège et plus l'oreille est sensible.» Pour guérir de son hyperacousie, il faut donc réapprendre à tolérer le bruit.
Le mur du son
Hush peut isoler des sons d'une puissance inférieure ou égale à 70 décibels, de quoi réduire au silence les nuisances sonores les plus bruillantes. Le problème des boules quiès, c'est qu'on entend pas forcément le réveil.
Le sommeil léger est l'une des phases naturelles du cycle du sommeil. Il intervient après l'endormissement, et avant le sommeil profond. Durant cette phase, les sens sont encore en éveil. Si bien qu'un léger contact, un petit bruit ou même une odeur peuvent nous sortir de notre sommeil.
Si l'affaiblissement acoustique des bruits aériens est globalement acceptable, celui des bruits de chocs est lui exécrable. On attend absolument tous les bruits du quotidiens des voisins: bruits de pas, de vaisselles, de portes, de portes de placards, de chaises, tables tirées sur le sol,...
Insonorisation des murs de la chambre
Pour les murs mitoyens, vous pouvez doubler ces derniers en y ajoutant une ossature métallique complétée d'un isolant acoustique telle que la laine de verre (ex : PAR Phonic en 45 mm). Le tout doit ensuite être recouvert d'une plaque de plâtre phonique (comme Placo® Phonique).
Selon les spécialistes, une exposition quotidienne et répétée à des niveaux supérieurs à 85 dBA constitue déjà une menace pour le système auditif: risque d'acouphènes (sifflements, bourdonnements ou tintements dans les oreilles ou dans la tête), d'hypersensibilité à certains sons et de perte d'audition définitive.
Le bruit constant de bas niveau comme le trafic sur une autoroute ou un aéroport voisin détruit la capacité du cerveau à percevoir et à traiter le son et peut accélérer le déclin cognitif.
Pour des niveaux d'exposition à des niveaux supérieurs à 40 dB(A) la nuit et à 50-55 dB(A) en journée, l'OMS considère que des effets extra-auditifs du bruit peuvent se manifester : troubles du sommeil, gêne, risques cardiovasculaires accrus, difficultés de concentration et retards dans les apprentissages.
Il existe principalement deux solutions anti-bruit: le talus anti-bruit et le mur anti-bruit. Si le premier nécessite un grand espace et est, par conséquent, plutôt adapté aux grands terrains, le second offre une isolation acoustique efficace même pour les petits jardins.
Maux de tête causés par des acouphènes
Les personnes acouphéniques entendent un bruit persistant dans les oreilles, de façon plus ou moins prolongée et intense. Parmi les symptômes courants, on compte le manque de sommeil, une perte d'audition, l'isolement et les maux de tête.
Par exemple, une exposition diurne de 12 heures à 85 dB(A) provoque une réduction du nombre et de la durée des cycles de sommeil ; si bien que le bruit interfère avec la fonction récupératrice du sommeil et peut entraîner une fatigue chronique.
La misophonie est décrite comme étant un état chronique caractérisé par une aversion à certains sons produits par un autre individu, tels que les bruits gutturaux, nasaux ou buccaux (mâchement de gomme, claquement des lèvres), le clic du stylo, ou le tapotement des doigts sur la table ou sur un clavier.