En fait, dire les choses ne consiste en rien d'autre qu'à s'affirmer, c'est-à-dire à se comporter en nous respectant tel que nous sommes, si possible en toute situation. C'est vrai, exprimer son avis, son désaccord ou encore son accord n'est pas toujours chose facile, et pour cause !
Ayez comme objectif la résolution de la situation, et non l'autodéfense. Concentrez-vous sur la situation plutôt que sur vos propres sentiments et reconnaissez que l'autre personne a un problème non pas avec vous, mais avec la situation elle-même.
Certaines astuces aident aussi à faire accepter une remarque déplaisante. Montrez dès le début que vous avez conscience de l'impact que peuvent avoir vos propos : "Es-tu d'accord pour que nous nous parlions franchement ? Je ne voudrais pas te blesser mais...".
Maîtrisez vos émotions
Souvent, une conversation nous paraît difficile parce qu'on est engagé émotivement avec ce qu'on a à dire ou avec la personne en face de nous. Alors, la première chose à faire est de vous distancier de vos émotions. C'est la condition sine qua non pour vous donner le courage de parler.
La communication bienveillante passe par l'acquisition d'un vocabulaire riche autour des émotions et des besoins pour pouvoir les nommer d'abord pour nous-même en phrases Je (je me sens… et j'ai besoin de…) et pour les autres dans un langage naturel.
J'ai apprécié J'ai été sensible J'ai ressenti J'ai compris J'ai été intéressé J'ai été surpris Je me suis sentis mal à l'aise J'ai été troublé j'ai été captivé J'ai découvert J'ai appris …
Evitez de réagir à chaud: les réactions immédiates se font dans l'expression d'une colère tournée vers l'autre, alors qu'en réalité, elle nous parle de nous. Prendre le temps d'écouter son message, c'est assurer que la critique exprimée sera la bonne, aussi préférez la réflexion au rôle surjoué de reine outragée.
La crainte de blesser, de vexer, d'être la source d'un conflit est très grande. Celle de perdre le contrôle en se laissant submerger par ses émotions l'est aussi. Ce sont ces comportements qu'il faut travailler pour avoir enfin le courage de dire les choses, même si elles sont difficiles à dire.
Si vous n'arrivez pas à dire ce que vous pensez, il est fort probable que vous ayez également du mal à gérer vos émotions. Le meilleur moyen d'apprendre à les gérer, c'est de se recentrer sur soi-même.
Invitez-les à parler d'eux. Développez l'écoute active, par des mouvements de la tête, en reformulant le discours de votre interlocuteur, en rebondissant sur ce qu'il est en train de vous dire plutôt que de penser à votre prochain monologue. Laissez de la place à l'autre, mais sans vous effacer.
De simples hochements de tête suffisent, ou des mots brefs tels que « Ha oui », ou « Ha bon ? » permettent de maintenir le fil de la conversation. Vous pouvez également l'encourager avec de courtes questions comme : « Comment avez-vous fait ? », ou « Que vous a-t-elle dit ? »
Je voudrais tellement être à tes côtés. Tu me manques énormément. 15. Tu es peut-être loin de moi en ce moment et notre relation à distance est difficile, mais je pense tout de même à toi tous les jours.
Or, il y en a plusieurs milliers, il est donc impossible de pouvoir tout dire, car chaque individu est limité à quelques systèmes linguistiques, c'est à dire à quelques visions possibles du monde, mais n'a pas la possibilité de toutes les connaître. Ainsi chaque langue ne se focalise pas sur les mêmes choses.
L'égocentrique ne s'intéresse pas aux autres sauf pour savoir ce qu'ils pensent de lui. L'égocentrique jalouse le succès des autres. L'égocentrique est toujours en demande de compliments. L'égocentrique se croit supérieur aux autres.
C'est dire «oui» quand on pense «oui», et «non» quand on pense «non». C'est demander, refuser, critiquer, répondre à des critiques, faire des compliments, répondre aux compliments, et tout cela d'une façon satisfaisante pour soi et pour l'autre. C'est aussi respecter l'autre en communiquant avec lui.