Depuis sa naissance, l'enfant crée avec la personne qui s'occupe le plus de lui, un lien d'attachement très étroit. Cette personne est sa figure d'attachement. Il ne faut pas se mentir, il s'agit généralement de la mère. Mais cela peut aussi être le père, la grand-mère, le grand-père, une oncle ou une tante…
La figure d'attachement principale est pour lui sa base d'exploration : s'il sent qu'il peut s'y replier en cas de problème, alors il se sentira suffisamment en confiance pour explorer le monde. En cas de détresse, il ira aussitôt chercher sécurité et réconfort auprès d'elle.
En fait, l'attachement va se créer par une réponse appropriée et répétée aux besoins émotionnels de bébé afin de lui permettre de se sentir en sécurité. Selon Bowlby, pendant les 9 premiers mois de sa vie, Bébé va développer un lien particulier avec sa figure d'attachement principale.
Il existe quatre grands profils d'attachement : l'attachement sécurisant, l'attachement insécurisant de type évitant, l'attachement ambivalent et l'attachement désorganisé.
sensation de poids, , angoisse d'abandon, jalousie, symptômes physiques (allergie, syndrome de fatigue chronique, stress…), maladies, manque d'affirmation de soi (phobie sociale) ou réussite sociale, inhibition de l'action, accès de rage, violence, ruptures à répétition, difficulté à faire le deuil d'une relation.
Un trouble de l'attachement est d'ordre réactionnel, c'est-à-dire, qu'il signifie un désordre émotionnel et comportemental. Les relations sociales pour ces personnes sont difficiles et désorientées à cause de leur échec d'attachement relatif aux besoins primaires lors de leur enfance.
Le trouble de l'attachement se caractérise par une rupture dans le lien mère-enfant, surtout lorsque celui-ci a lieu avant l'âge de 3 ans. D'autant plus s'il s'accompagne de négligences, carences de soins ou de maltraitances. Identifier cette problématique le plus tôt possible permettra de tenter de réparer le trouble.
Tenir votre bébé, le bercer ou lui parler doucement favorise l'attachement. Le premier lien d'attachement d'un bébé s'établit généralement avec sa mère, mais le lien qu'il partage avec son père est tout aussi important.
L'attachement anxieux/ambivalent est l'aboutissement d'un schéma relationnel marqué par l'inconstance des réponses de la figure d'attachement et par l'implication excessive de l'enfant dans l'état d'esprit du parent. Cela donne lieu à une hyperactivation du système d'attachement de l'enfant.
En réalité, c'est la dopamine et l'ocytocine qui concrétisent la véritable sensation de tomber en amour. Elles impliquent les mêmes douze zones cérébrales et on les retrouve dans le lien de couple et celui du parent-enfants. L'ocytocine a un rôle extrêmement important dans l'attachement envers l'autre.
Qu'est-ce que la sécurité affective ? La sécurité affective est un lien qui se construit avec le temps, dans l'attention et la régularité. C'est à travers la sécurité affective qu'un enfant trouvera la force de s'élever, de grandir, de s'éloigner sur les bases d'une confiance en soi solide.
Il existe actuellement des outils d'évaluation de l'attachement pour tous les âges. Les méthodes sont variées : observation, questionnaires d'autoévaluation, entretiens semi-directifs, évaluations de type projectif (jeux structurés ou histoires à compléter).
Aimer sans attachement, sans développer de dépendance, c'est aimer…sans avoir besoin. Il s'agit de se donner à l'autre librement et consciemment. Afin de partager un même projet où personne ne perd. Où les identités ne sont pas boycottées.
Les huit ans, quant à eux, ont été unanimement désignés comme l'année la plus difficile à vivre.
impassible. 1. Qui ne laisse pas voir son émotion, ses sentiments, qui montre un calme imperturbable : Rester impassible devant le danger.
La peur d'être seul, la mauvaise estime de soi, les interprétations déformées et un ego surdimensionné sont les symptômes caractéristiques de mener à cette dépendance de l'autre. "L'autre n'est pas perçu comme une individu mais juste comme un objet d'assouvissement de ces angoisses.
Le manque affectif se ressent par une douloureuse sensation de vide intérieur et une tendance aux conduites addictives. Identifiable comme symptôme de la dépendance affectif, le manque d'affection s'exprime dans le cadre des relations affectives.
Lorsque vous êtes amoureux, vous ressentez de nombreuses émotions, parfois très fortes. Il est normal d'être attentif à l'autre, de ressentir de l'empathie et des sensations parfois inexpliquées. En revanche, le dépendant affectif en amour vit constamment des émotions intenses.
Fouiller dans le téléphone ou l'ordinateur de quelqu'un est une violation de la confiance établie entre deux personnes en couple, une invasion de la vie privée et un sacré manque de respect. Si vos faits et gestes sont étudiés, surveillés et vérifiés, c'est que vous êtes dans une relation malsaine.
L'amour demande beaucoup de choses : du temps, la connaissance de l'autre, avoir vécu des moments forts ensemble, etc. L'attachement est une certaine emprise sur l'autre, on a peur de le perdre, on a souvent de grandes attentes par rapport au comportement de l'autre, des frustrations et des déceptions en découlent.
À plus long terme, les experts ont démontré que les enfants qui ne réussissent pas à développer un lien d'attachement adéquat avec une figure maternelle ou paternelle ont plus de risque d'être agressifs, provocateurs ou hyperactifs. Ils auraient aussi davantage de difficulté langagière, et des problèmes à l'école.
Mais alors, qu'est-ce que les figures d'attachement ? Le spécialiste nous livre une définition : « Les figures d'attachement sont les différents adultes qui s'engagent durablement et dans des relations affectives avec un enfant, et qui essayent de répondre à ses besoins. »