Interrogée par: Sébastien Imbert | Dernière mise à
jour: 23. Oktober 2023 Notation: 4.3 sur 5
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La première règle est de ne pas réagir à chaud, sous le coup de l'émotion, en s'aidant éventuellement d'un réflexe "Stop". Se laisser du temps permet de prendre du recul pour mieux comprendre ce qui se joue et élaborer la stratégie la plus adaptée pour amener l'autre à changer.
Dire la vérité : 5 clés pour ne pas blesser les autres
S'exprimer de façon constructive au moment de dire la vérité Avant tout, il est important d'examiner quelles sont nos intentions au moment de dire la vérité. ...
Vous pourriez également être honnête, avoir raison dans les faits et tout de même blesser votre interlocuteur. Restez humble dans votre point de vue. Écoutez les arguments des autres et résistez à l'envie d'essayer de les convertir à votre point de vue.
Il est absolument nécessaire d'exprimer ce que l'on ressent, à partir d'un lieu, en nous, centré et responsable : c'est à dire qui ne nie pas les émotions et ressentis mais ne rend pas non plus les autres ou les situations responsables de ce qui nous arrive. »
La première chose à faire, pour mieux contrôler ses émotions est donc de reconnaître et de nommer exactement dans le détail ce que l'on ressent, au moment où on l'éprouve, particulièrement pour les ressentis négatifs (colère, peur, tristesse, dégoût, jalousie, honte…), qui sont forcément les plus contraignants à gérer.
Comment dire ce qu'on a sur le cœur sans se censurer, ni blesser son interlocuteur ? En faisant preuve d'assertivité ! Ni passive ni agressive, cette méthode de communication équilibrée consiste à affirmer ses sentiments et défendre ses droits de manière claire et directe, tout en respectant ceux d'autrui.
Mentir, c'est cacher sciemment la vérité que l'on connaît et que l'on pourrait dire : le mensonge met donc en cause l'idée même de vérité, et le comble du mensonge est de dire qu'il n'y a pas de vérité, qu'on ne peut pas la chercher ensemble, qu'il n'y a rien à chercher ou rien à contester, et cela, par un calcul même ...
On peut être tenté de ne pas dire la vérité par crainte de blesser l'autre. Cependant, ne pas la dire, ou bien mentir, c'est trahir la confiance que l'autre peut avoir en nous, et parfois reculer pour mieux sauter quand la vérité émerge après coup.
Dire: «J'ai honte de ce que j'ai dit» ou «je suis triste de t'avoir blessé» peut dissiper la tension liée à la situation. Il est important également de faire comprendre à l'autre que l'on comprend l'avoir blessé. Rassurez la personne en lui disant que vous avez retenu la leçon et que cela ne se reproduira plus.
Restez vague mais convaincu. Econduisez directement celui qui vous adresse sa demande, sans trop de palabres : "Non, cela ne sera malheureusement pas possible." Ensuite, taisez-vous. Dites-le gentiment mais fermement. Si l'autre personne insiste, c'est elle qui passera pour une enquiquineuse, pas vous.
Comment réagir face à quelqu'un qui nous rabaisse ?
Vous pouvez répondre avec un “Je comprends pas où tu veux en venir”. Faites attention à votre langage non verbal quand vous répondez, vous devez envoyer le signal que vous êtes indifférent à ce qu'il vient de vous dire. Soyez affirmé et sûr de vous.
En faisant cela, vous prouverez à la brute qu'elle ne vous effraie pas et que vous n'avez pas peur de ses propos. Ne répondez pas directement aux propos de la brute. Au contraire, dites quelque chose qui prouve que vous n'êtes pas intéressé par ce qu'il dit.
Exprimez ensuite votre critique, puis passez à l'écoute active: votre interlocuteur aura peut-être besoin de s'exprimer, d'expliquer etc. Evitez de le pousser à une justification excessive. Trouvez ensemble une solution, une mise en action avec une échéance précise.