Un bon père est présent aux côtés de son enfant pour tisser des liens privilégiés et partager des moments de complicité : faire des câlins, donner le bain... Il le rassure, le protège et le réconforte tout en l'aidant à devenir autonome. Il pose des limites et des interdits de manière positive.
Devoir de protection et d'entretien
Les parents doivent veiller sur sa sécurité et contribuer à son entretien matériel et moral, c'est-à-dire le nourrir, l'héberger, prendre des décisions médicales, surveiller ses relations et ses déplacements...
Selon le dictionnaire Larousse, le géniteur est « le père physiologique » (par opposition au père légal). C'est la « personne qui engendre quelqu'un ». Selon ce même dictionnaire, le père est « l'homme qui a engendré ou qui a adopté un ou plusieurs enfants ».
Qui est le plus important des deux ? Selon une nouvelle étude (en anglais) menée par des chercheurs de l'Université de l'Iowa, être attaché à son père est tout aussi utile qu'être proche de sa mère.
Un orphelin (du grec ancien ὀρφανός / orphanós) ou une orpheline est un enfant (mineur) dont le père et la mère sont décédés, ou dont l'un des deux parents est décédé, ou par extension, disparu(s) définitivement.
fils. mot qui entre dans de nombreuses injures (fils de chienne...)
Forme la plus courante. Le droit de visite et d'hébergement consiste le plus souvent à prendre les enfants en fin de semaine et pendant une partie des vacances scolaires. Dans la pratique, ce droit s'effectue 1 week-end sur 2 et la moitié des vacances scolaires.
Si les parents n'étaient pas mariés, le père exerce en commun l'autorité parentale avec la mère s'il a reconnu l'enfant avant l'âge d'un an. Si le père a reconnu l'enfant après l'âge d'un an, la mère exerce seule l'autorité parentale.
Il est tenu de respecter les dates, de confier l'enfant aux périodes prévues au moment du divorce et de ne pas empêcher le parent de voir l'enfant quand ce droit lui a été reconnu. Il doit également respecter le droit de visite lorsque l'enfant ne souhaite pas aller chez l'autre parent.
Le père doit accueillir son fils tel qu'il est, avec ses forces et ses faiblesses, lui montrer qu'il l'aime, avoir des moments de partage, de rire, mais de confrontation aussi. Parler des femmes, de l'amour, du partage, du respect de l'autre fait aussi partie de ce que le père doit enseigner à son fils.
Être père, c'est donner autant d'amour que possible à ses enfants, afin de faire grandir la confiance en soi de chacun d'entre eux. Être père, c'est savoir les écouter et parfois les entendre, sans oublier de les engueuler lorsqu'ils nous semblent le mériter.
Dans la Bible, on fait souvent référence à Dieu comme au Père. Il est le père de Jésus-Christ d'une manière très personnelle et unique. Mais Jésus nous enseigne à appeler Dieu notre père. Dieu est notre père dans un sens spirituel et naturel.
Il s'agit du père souvent absent car il fait passer son travail, son passe-temps ou ses amis avant tout le reste. Ce genre de père se repose beaucoup sur la mère en ce qui concerne l'éducation et les soins apportés à l'enfant. Même s'il est présent physiquement, il ne s'implique que très peu dans son rôle de père.
Le dénigrement de l'autre parent sera sanctionné par le juge. L'article 388-1 du Code civil prévoit la possibilité pour l'enfant de demander à être entendu par le juge aux affaires familiales (JAF). Cette demande doit être adressée directement au magistrat par lettre manuscrite de l'enfant.
L'orphelinage augmente avec l'âge (figure 1) : 0,9 % des enfants sont orphelins à l'entrée en primaire (6 ans) ; ils sont 2,2 % à l'entrée au collège (11 ans) ; 3,6 % à l'entrée au lycée (15 ans) ; et 5,1 %.
Le père est la personne que le bébé connaît le mieux à sa naissance. Dès 8 semaines, le bébé développe des capteurs au niveau du toucher, puis à 20 semaines, au niveau de l'ouïe, puis du goût. Il capte très vite la présence, la voix de son papa.
Une ressemblance maternelle…
Les chercheurs avancent une explication liée à l'évolution : en ressemblant plus à leur mère qu'à leur père à la naissance, les bébés s'assurent de « tromper » le père en cas de paternité douteuse. Une fois que l'attachement affectif est installé, ce leurre n'a plus lieu d'être.
Une étude, réalisée par des chercheurs de l'Institut des Sciences de l'évolution de Montpellier, montre que jusqu'à l'âge d'un an environ, les bébés ressemblent davantage à leur mère qu'à leur père. Attribuer la ressemblance au père relèverait d'une manipulation sociale, destinée à conforter le père dans sa paternité.
Normalement prudent et diligent, attentif, soucieux des biens et/ou des intérêts qui lui sont confiés comme s'il s'agissait des siens propres, le bon père de famille est utilisé par les juristes comme mètre étalon pour définir, dans un contexte donné, la norme comportementale en se rapportant à un individu de référence.
Car le regard bienveillant d'un père sur sa fille est « un authentique passeport de confiance en soi », estime Alain Braconnier, avant de rappeler qu'il est aussi « le premier homme de la vie d'une femme et qu'il joue un rôle essentiel dans l'acceptation et la valorisation de ce qu'elle est, notamment de sa féminité ».